A son niveau, le groupe
conduit une stratégie qui n'est pas sans rappeler celle d'Oracle. Comprenez qu'il sait saisir au bon moment des opportunités d'acquisition et jouer le rôle d'un consolidateur. La dernière opération annoncée est le rachat de VCSTimeless, un spécialiste des solutions pour la distribution qui a connu meilleure fortune. De fait, la ré-écriture dans des technologies modernes (la plate-forme de développement .Net de Microsoft) de ses modules à forte valeur ajoutée lui a fait perdre et du temps et de l'agent. Cette année, la perte opérationnelle devrait représenter le quart de son activité de 16 millions d'euros (dont 6 millions récurrents).
, qui n'était pas la seule entreprise sur le dossier, offre quatre millions d'euros. Elle récupère un important portefeuille de clients dont Aeroshoes (190 magasins), André (140 magasins), Anne Fontaine (65 magasins), Caroll (310 magasins), Club Med (80 sites), Coronel Tapiocca (160 magasins),
(280 magasins), Induyco / El Corte Ingles Group (225 magasins), Jon Richard (100 magasins), Lancel (61 magasins), Lovable (125 magasins), Orcade / Minelli (150 magasins) et Orchestra (500 magasins). A noter que
récupère aussi un report à nouveau déficitaire de 13 millions d'euros.
Patrick Bertrand, le directeur général de
, assure que VCSTimeless aura une contribution positive au résultat dès 2009. Après l'acquisition,
comptera plus de 1000 enseignes clientes (20.000 magasins) et son chiffre d'affaires sectoriel devrait atteindre 45 millions d'euros. VCSTimeless fait suite au rachat d'
Infor organisé en avril 2007 (plus de 6 millions de chiffre d'affaires récupéré). "La croissance externe fait partie intégrante de notre stratégie", souligne Patrick Bertrand.
A noter que peu à peu,
s'affranchit des ventes de matériel et d'installation. Leur recul au cours du premier semestre fiscal masque une bonne augmentation des ventes de licences et services d'intégration (+15%) et surtout des revenus récurrents de la branche "On Demand" (+13%). Aujourd'hui la capitalisation boursière de
ressort à 143 millions d'euros et la valeur d'entreprise à un peu plus de 200 millions d'euros. La société peut créer de la valeur en remboursant sa dette. Elle mérite un meilleur traitement boursier mais les marchés sont toujours difficiles.
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