Pourquoi le procès Clearstream a fait pschitt ? 5/5

Quatrième acte : « une audience psychiatrisée »; a dit maître Maisonneuve, l'avocat des "grands flics" Squarcini, Martini et Franquet. Robert, le journaliste qui rêve sa vie, Bourges, le jeune auditeur qui s'est cru James Bond de l'anti-blanchiment, Lahoud, le mythomane, Gergorin, le paranoïaque, Villepin, l'exalté. Clearstream, c'est une histoire de fous dans laquelle se noie la vérité. Comme la vérité a été noyée dans un océan de partie civiles, 41 au total. Chacune a apporté sa petite valise et l'a glissée dans la soute à bagage de l'affaire Clearstream. Gaydamak ramène son affaire de l'Angolagate. Marchiani en profite pour relancer sa guerre contre la DST. Le dossier est devenu boursouflé, ingérable. Qui a voulu le désordre ?

Pour répondre à ces questions encore posées, le tribunal s'est donné le temps pour réfléchir. Alors que le jugement du tribunal était attendu comme cadeau de Noel, le président Pauthe et ses deux assesseurs rendront leur décision le 28 janvier dans la salle du procès, celle ou a été condamné Marie-Antoinette,le jour des 55 ans de Sarkozy.

(Cet article est paru dans la Tribune du 27 octobre 2009)

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