La Turquie, longtemps éclipsée par la popularité des grands pays émergents, suscite de nouveau l'intérêt des investisseurs. Pour preuve, un nouvel ETF, le HSBC Turkey, vient de faire son apparition sur la cote parisienne.
Un engouement qui résulte du contexte géopolitique : « À la suite du ?printemps arabe?, la démocratisation des États du Moyen-Orient devrait conduire à une augmentation des dépenses en infrastructures.
Essor des classes moyennes
Les entreprises turques, déjà très actives dans le secteur de la construction dans cette zone, devraient donc en profiter », estime l'Union bancaire privée qui précise néanmoins qu'un renchérissement du prix du pétrole serait préjudiciable à la Bourse d'Istanbul. Actuellement, l'industrie, l'énergie et les matériaux de construction comptent pour 15 % à 20 % des indices qui contiennent chacun une vingtaine de valeurs. Très présentes, les banques constituent, quant à elles, plus de 50 % de l'actif des portefeuilles. Le groupe Turkiye Garanti Bankasi pèse même à lui seul 18 % de l'indice MSCI Turkey. Le solde, soit environ 30 % des portefeuilles, est consacré au thème de la consommation, c'est-à-dire principalement aux secteurs de la distribution et des télécommunications. Comme les institutions bancaires, ceux-ci vont bénéficier du développement des classes moyennes dans ce pays de près de 80 millions d'habitants. À noter, les trackers proposés par Lyxor et EasyETF sont éligibles au plan d'épargne en actions (PEA).
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