La Coupe du monde de foot et les JO, moteurs de croissance pour les fonds

Un nouveau fonds de Hixance AM permet de miser sur le Brésil, qui va accueillir deux événements sportifs.
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Hixance Focus Brazil, le nouveau fonds d'Hixance Asset Management, mise sur la croissance brésilienne. L'approche des gérants, Stéphane Chossat et Yann Olivier, repose sur une double exposition. La première, directe, consiste à investir sur le marché du pays via des fonds d'investissement, trackers et produits dérivés sur les indices locaux. La seconde, indirecte, se fait par l'intermédiaire d'actions de sociétés européennes dont une part significative de l'activité est réalisée au Brésil ou en Amérique latine. Le portefeuille est assez concentré, puisqu'il ne comprend que 20 à 40 titres ou fonds. Par ailleurs, les gérants définissent une allocation qui peut varier de 0 à 100 % en actions. « Actuellement, nous sommes investis à hauteur de 20 % en actions brésiliennes et de 30 % en actions européennes. Pour l'heure, nous évitons les obligations brésiliennes compte tenu des risques de baisse du Réal brésilien », explique Yann Olivier, qui a tout de même retenu quelques obligations d'entreprises comme celle de Tereos Europe, acteur mondial des sucres, amidons et alcool. Du côté des actions, de nombreux paris peuvent être pris dans la perspective de la prochaine Coupe du monde de football en 2014, et des Jeux Olympiques de 2016. « Ces événements génèrent d'importantes dépenses en infrastructures. C'est pourquoi nous avons investi dans le groupe Obrascon HL. Coté en Espagne, les concessions autoroutières représentent 85 % de sa valeur, le tiers étant situées au Brésil », explique le gérant qui a également retenu AB InBev, leader mondial de la bière dont 40 % de l'activité est réalisée en Amérique latine avec 70 % de parts de marché au Brésil. Compte tenu de l'émergence de la classe moyenne, les gérants parient aussi sur le français Edenred, spécialisé dans les tickets restaurants, présent au Brésil et en Amérique Latine à hauteur de 40 % de son chiffre d'affaires. CGG Veritas, Vallourec ou encore Vivendi sont enfin en bonne place dans le portefeuille. Vivendi a en effet racheté GVT, le troisième opérateur Internet du pays, qui représente actuellement 5 % des revenus du groupe.

 

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