Les semaines se suivent et se ressemblent en Bourse. Tout particulièrement depuis cet été, où la propension des marchés à générer des mouvements fortement erratiques, entre décrochages brutaux et rebonds techniques, déconcerte la plupart des investisseurs.
Dans ce contexte, quel profil d'investissement adopter pour concilier protection du capital contre l'inflation et risque minimal ?
Détenir une part accrue de liquidités dans un portefeuille peut constituer un moyen d'échapper, au moins partiellement, au stress des marchés. L'investisseur peut aussi trouver une protection dans les placements obligataires des entreprises de très grande qualité, notés BBB+ et au-delà, voire dans certaines émissions de haut rendement, mais sur des maturités courtes. Ces deux segments présentent une alternative sérieuse aux actions et aux obligations souveraines car ils offrent un rendement parfois supérieur à l'inflation et un risque de perte en capital bien inférieur.
Viser les secteurs stables
En matière d'allocation sectorielle, les obligations d'entreprises issues des secteurs les plus stables (consommation discrétionnaire, alimentation de base, immobilier ou certaines valeurs industrielles) sont les plus attractives.
Les billets de trésorerie d'entreprise sont également un actif à privilégier pour générer du rendement à court terme, dans l'attente de se replacer ultérieurement sur les actifs plus risqués. Pour les investisseurs plus audacieux, les banques, à la recherche de liquidités, peuvent proposer des taux attractifs mais est-ce vraiment un placement sans risque ?
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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