À côté des apports en numéraire (somme d'argent), en nature (immeuble) ou en industrie (connaissances techniques) faits à la société pour la réalisation de son objet social, il peut arriver que certains associés consentent à celle-ci une avance ou un prêt afin de lui permettre de faire face à des besoins en trésorerie. À la différence d'un apport qui donne droit à l'attribution de parts sociales ou d'actions, l'avance ou le prêt n'est pas considéré comme un actif.
Enregistré au passif de la société sous l'intitulé « compte courant », il donne à l'associé prêteur la qualité de créancier de la société au titre des sommes figurant à son compte courant.
Concrètement, l'avance ou le prêt se caractérise soit par le versement d'une somme d'argent soit par le renoncement temporaire à percevoir une rémunération ou un dividende. Organisé par les statuts ou simplement par convention, l'avance ou l'apport en compte courant peut donner lieu au versement d'un intérêt et son remboursement peut avoir lieu à tout moment sauf clause contraire. Le recours au compte courant est donc une alternative à l'augmentation de capital qui nécessite généralement l'accord des autres associés. Cette solution offre à l'associé qui l'effectue la garantie de percevoir une rémunération en raison du versement d'un intérêt et elle lui permet d'obtenir à tout moment le remboursement des sommes prêtées contrairement à un apport. Simple dans sa mise en oeuvre et peu contraignante dans son formalisme, elle est également moins onéreuse puisque aucune modification des statuts n'est exigée. En revanche, le compte courant d'associé ne possède pas le caractère de bien professionnel et entre donc dans l'assiette de taxation au titre de l'ISF !
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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