Un nouveau totem pour la Cosmetic Valley

La Maison internationale de la cosmétique, qui verra le jour dans trois ans en face de la cathédrale de Chartres, sera la seconde vitrine de la Cosmetic Valley, après le salon Cosmetic 360.
Dans trois ans, le pôle de compétitivité spécialisé en cosmétique aura un nouveau bâtiment de référence.
Dans trois ans, le pôle de compétitivité spécialisé en cosmétique aura un nouveau bâtiment de référence. (Crédits : Cosmetic Valley)

Cosmetic 360, le rendez-vous de l'innovation dans la cosmétique, organisée depuis cinq ans au Carrousel du Louvre, ne sera bientôt plus le seul totem de la Cosmetic Valley. L'association regroupant les principales entreprises de la cosmétique, basées à 80 % en région Centre-Val de Loire, se dotera en 2022 d'un siège à la mesure de sa taille et de la bonne santé économique du secteur. Avec 3 200 entreprises employant 250.000 salariés dans l'Hexagone, l'industrie cosmétique a généré 45 milliards de chiffre d'affaires en 2018. Il s'agit d'un des fleurons français à l'instar de l'aéronautique. La future Maison internationale de la cosmétique sera érigée dans les locaux de l'ancien collège Jean-Moulin, situé en face de la cathédrale de Chartres, un emplacement de premier plan.

« Beauty hub »

Sur 1.500 mètres carrés, le futur épicentre de la Cosmetic Valley en consacrera les deux tiers, soit 1.000 mètres carrés, à un espace d'exposition ouvert au public. Au programme, des expériences à vivre en direct comme la fabrication de parfums ou de rouges à lèvres. La Maison internationale de la cosmétique comprendra également un incubateur de startups spécialisées dans la beauté et baptisé « Beauty Hub ». Des promotions de dix sociétés naissantes y seront accueillies chaque année.

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Enfin, la vingtaine de salariés de la Cosmetic Valley sera logée dans le futur siège. D'un coût total de 8 millions d'euros (six financés par l'agglomération chartraine), l'édifice, dont l'aménagement a été confié à l'architecte parisien Thomas Dubuisson, est conçu comme une vitrine grandeur nature de ce pôle de compétitivité créé en 1994.

Formation digitale

Sans attendre le futur aménagement, la Cosmetic Valley fait preuve d'un activisme tous azimuts en matière d'innovation numérique, au vu des enjeux colossaux pour le secteur. L'association lancera ainsi, fin novembre, Cosmetic Next, un cycle de formation digitale pour les métiers concernés. Gagnante de l'appel d'offres, la société tourangelle Ufop proposera un parcours de six mois aux salariés de ces entreprises, souvent des PME, afin de les mettre à niveau dans un contexte international très marqué. Au travers de majors de renommée mondiale comme Shiseido, Chinois et Japonais, experts en high-tech, sont en effet de redoutables concurrents pour l'industrie cosmétique française.

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Commentaires 2
à écrit le 03/11/2019 à 14:42
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Cette méga -installation de Beauté Hub ne risque pas t il de «  tuer » dans l’œuf les innovations cosmétiques isolées qui démarrent par « un site marchand en ligne » avec marque pas trop connue au début ?

à écrit le 03/11/2019 à 9:42
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Le secteur des cosmétiques, un des secteurs les plus touchés par les perturbateurs endocriniens. Ils en sont où ? Bah nulle part hein faut dire aussi qu'à une époque on leur permettait même de faire du savon avec les juifs alors c'est pas notre c...

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