BTP : France Résille fait de la dentelle avec les plaques métalliques pour habiller les façades

Spécialiste de la découpe industrielle de pièces métalliques à jet d'eau, la PME réalise des habillages pour les façades d'immeubles ou pour la décoration d'intérieur. Elle ainsi « habillé » l'escalier de Dior à Shanghai.
Les machines à commandes numériques de France Résille ont découpé avec une précision d'artiste le nouveau stand lingerie des Galeries Lafayette du boulevard Haussmann à Paris.

Dans l?atelier France Résille de la très petite ville du Malzieu (Lozère), à 8 km de l?autoroute A75, les ouvriers font dans la dentelle avec de la tôle. Les machines à commandes numériques, installées en juin 2012 dans un atelier relais, ont ainsi déjà découpé avec une précision d?artiste le nouveau stand lingerie des Galeries Lafayette du boulevard Haussmann à Paris et l?habillage de l?escalier de Dior à Shanghai. C?est un fait : depuis début 2013 la jeune entreprise impose son savoir-faire dans le domaine de la résille architecturale. Autrement dit, elle fait de la découpe industrielle de pièces métalliques à jet d?eau pour réaliser des habillages de façades ou de la décoration d?intérieur.
Les pièces sont thermolaquées pour s?accorder toutes les audaces de couleur. Les architectes contemporains en raffolent pour étonner leurs clients dans des programmes immobiliers d?avant-garde, sur les chantiers de rénovations de très beaux immeubles ou dans les établissements de luxe (boutiques, hôtels, restaurants).

Bouche à oreille

Créée par Michel Couderc (56 ans) et son épouse Gisèle, anciens cadres d?une entreprise de menuiserie aluminium de Montpellier, France Résille emploie aujourd?hui neuf personnes dans un contexte d?euphorie commerciale. « Les salons auxquels nous avons participé, le bouche à oreille et nos partenariats avec des décorateurs sont porteurs. Nous sommes sur d?ambitieux projets architecturaux ambitieux à Paris, Marseille, Montpellier. Ce produit n?existait pas. Les opérateurs sont aujourd?hui en demande » explique le P-DG qui livre, depuis la Lozère, ses décors à Libreville (Banque), ou à Nouméa (mobilier urbain) en attendant de se développer au Moyen-Orient et en Russie.
« Ce sont les deux marchés porteurs pour nous. Nous travaillons déjà beaucoup avec des russes installés en France, sur la Côte d?Azur et au Pays Basque. Nous estimons pouvoir doubler notre chiffre d?affaires en 2014. Notre implantation en Lozère sonne aujourd?hui chez nos clients comme un gage de qualité. Elle correspond parfaitement à l?image du produire français », estime Michel Couderc qui avait reçu, en mars dernier le Prix Jeune Pousse du Conseil Régional Languedoc-Roussillon.
 

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