Havas a vu sa situation "nettement" s'améliorer au quatrième trimestre 2009. Le groupe publicitaire, numéro deux français derrière Publicis, a en effet vu le repli de son chiffre d'affaires ralentir entre octobre et décembre (à 415 millions d'euros), affichant une croissance organique de -4,4%. Lors des neuf premiers mois de l'année, la baisse de l'activité s'élevait à 9,2%, hors acquisitions et effets de changes.
Sur l'ensemble de l'année, Havas a accusé une baisse de 8,1% de son chiffre d'affaires, à données publiées. Celui-ci s'élève à 1,44 milliard d'euros ), une performance en ligne avec les attentes des marchés. "L'effet devises pénalise le revenu de 8 millions d'euros en raison de la baisse de certaines devises dont notamment la livre sterling que ne réussit pas à compenser la hausse du dollar," précise Havas. A données comparables, les revenus ont ainsi reculé de 7,9%.
L'activité d'Havas a mieux résisté en France qu'à l'international. Le chiffre d'affaires, à données comparables, a reculé de 3,7% dans l'Hexagone l'an passé, à 828 millions d'euros. "De nombreux gains de budget, tels que La Poste, Monoprix, EDF, Peugeot ou Banques Populaires, ont permis d'atténuer les effets de la perte de Carrefour," explique le groupe.
Les ventes ont en revanche chuté de 11,6% au Royaume-Uni (164 millions d'euros). "Le Royaume Uni reste un marché très fragilisé par la crise. Les performances de nos agences subissent les contrecoups de la baisse importante des dépenses publicitaires dans ce pays", explique Havas. Le repli atteint 11,5% dans le reste de l'Europe (337 millions) et 7,5% en Amérique du Nord (458 millions). Mais le groupe "a enregistré, tant aux Etats-Unis qu'au Canada, une amélioration significative" en fin d'année.
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