e-santé : portrait-robot de la startup française

France eHealthTech, lobby des startups françaises de la santé numérique, a interrogé 125 de ses membres sur leurs caractéristiques et leur situation financière.
Jean-Yves Paillé
La plupart des startups spécialisées dans la e santé, âgées en moyenne de trois ans, sont des TPE (57%).

Pour le premier anniversaire de sa création, lundi 24 octobre, l'association France eHealthTech a dévoilé un panorama détaillé de ses 125 adhérents. C'est la première initiative de ce genre à cette échelle. Quel est le profil type d'une startup française spécialisée dans la santé numérique ?

Une TPE

La plupart des startups spécialisées dans la e santé, âgées en moyenne de trois ans, sont des TPE (57%). Rares sont celles employant plus de 50 personnes à plein-temps. France eHealthTech en compte 3%.

Une startup qui peine à s'internationaliser

Le manque de présence à l'étranger, régulièrement souligné par les acteurs du secteurs entre autres, se vérifie dans le panorama de France eHealthTech. Ainsi, seules 17% des startups recensées sont actives à l'étranger, et 4% le sont dans plus de 5 pays. Néanmoins, 69% des startups e-santé espèrent s'internationaliser d'ici à 2018.

A noter que 51% des jeunes pousses françaises de la santé numérique ont leur siège principal en Île-de-France. L'Occitanie (10%) et la Nouvelle-Aquitaine (9%) sont les deux autres régions de forte concentration.

Déjà en phase de commercialisation

Une surprise qui bat en brèche l'idée reçue de startups e-santé en éternelle phase de développement ou de recherche: La moitié d'entre elles commercialisent déjà un produit ou un service sur le marché.

Mais les revenus de ces jeunes poussent de la santé numérique restent modestes. Ils oscillent entre 100.000 à 499.000 euros pour un quart d'entre elles, et descendent sous les 100.000 pour un autre quart. A noter qu'elles sont 31% à n'avoir aucun chiffre d'affaires.

En manque de financements

La startup de santé connectée française a besoin de cash : 68% sont en recherche de fonds. Et elles sont 46% à n'avoir jamais effectué aucune levée de fonds.

Leur modèle économique est basé sur le  B to B (Business to Business) pour 54% d'entre elles.

Spécialisée dans les applis santé

La moitié des startups conçoivent des applications santé et bien-être. Elles sont également 44% à développer des services d'échanges et de partage d'informations entre patients et professionnels santé.

Jean-Yves Paillé

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