Un virus informatique lancé toutes les...15 secondes !

Faut-il croire les spécialistes de la sécurité informatique, toujours alarmistes pour pouvoir vendre leurs systèmes de sécurité ? Leurs chiffres sont en tout cas inquiétants.
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Les spécialistes de la sécurité informatique sont toujours alarmistes pour pouvoir vendre leurs systèmes. Dès lors, leurs mises en garde et leurs chiffres sur le développement des virus doivent être pris avec des pincettes. Mais certains font tout de même froid dans le dos.

Ainsi, selon le Malware Report du deuxième semestre 2010 de la société G Data, "le nombre de logiciels malveillants a progresse? de 32% en 2010. Un nouveau code nuisible apparait en moyenne toutes les 15 secondes dans le monde. Le 2ème semestre 2010 a confirme? la forte progression des dangers exploitant la plateforme Java. Entre la fin de l?anne?e 2009 et la fin 2010 le nombre de ces codes malveillants a e?te? multiplie? par 16. Avec 2.093.444 de nouveaux codes nuisibles, l'ensemble de l'anne?e 2010 a battu un nouveau record.

Mais le rapport souligne aussi que la croissance du nombre de nouveaux logiciels malveillants ralentit fortement avec une hausse "limitée" de 16% sur les six derniers mois de l'an dernier « L'industrie du malware pourrait bien avoir atteint sa limite de croissance. Il semblerait en effet que pour les distributeurs de malware, il ne soit plus essentiel d?investir davantage qu'ils ne le font de?ja? dans le de?veloppement et le de?ploiement de nouveaux virus. Les taux de croissance pre?vus pour cette anne?e devraient e?tre assez semblables a? l'anne?e 2010», pre?voit Ralf Benzmu?ller, Directeur du G Data SecurityLabs.

Du co?te? des pre?visions pour 2011, G Data pre?voit "une exploitation croissante des failles de se?curite? de la plate-forme Java et la concentration des attaques sur les re?seaux sociaux. Pendant ce qui a e?te? appele? « l?ope?ration PayBack », des activistes politiques ont entrepris des attaques DDoS contre Swiss PostFinance, Mastercard, Visa, PayPal, EveryDNS et Amazon. En raison de ces attaques les sites Web de ces socie?te?s e?taient temporairement indisponibles. « Les soutiens de WikiLeaks ont prouve? l'efficacite? des attaques politiquement motive?es sur des infrastructures IT. Les manifestations de rue sont des actions du passe?. La ge?ne?ration Web utilise maintenant Internet pour dire leur me?contentement » selon Ralf Benzmu?ller. « L?Hacktivisme, le cyberespionnage et le cybersabotage pourraient bien s?affirmer en 2011. «Les re?seaux sociaux seront toujours au centre des inte?re?ts des cybercriminels en 2011. La densite? de l'information et les multiples liaisons entre les services rendent les attaques plus efficaces sur les Internautes et les socie?te?s. Les services de stockage et les URL courtes joueront un plus croissant dans la distribution de programmes malveillants."

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