Tech for Future 2023 : découvrez les 8 gagnants dans la catégorie Santé

Au terme d'un tour de France d'un mois dans tous les territoires, La Tribune et son jury d'experts de l'innovation (Bpifrance, Business France, Mission French Tech, BNP Paribas, Dalkia) ont désigné les 8 champions régionaux dans la catégorie "Santé" du prix Tech for Future 2023. Qui, parmi eux, sera le grand gagnant national ? Découvrez Arterya, Artha France, FineHeart, Happlyz Medical, Luna, Panntherapi, Rondol et Ziwig. Résultats jeudi 6 avril à 19h sur la scène du Grand Rex de Paris.
Arterya, Artha France, FineHeart, Happlyz Medical, Luna, Panntherapi, Rondol et Ziwig sont les 8 gagnants de Tech for Future 2023 dans la catégorie Santé.
Arterya, Artha France, FineHeart, Happlyz Medical, Luna, Panntherapi, Rondol et Ziwig sont les 8 gagnants de Tech for Future 2023 dans la catégorie Santé. (Crédits : La Tribune)
  • Lucile Derly, CEO et cofondatrice (28 ans) d'Arterya

Caen (Calvados), région Normandie

Issu d'une technologie de pointe brevetée, l'appareil Blood'Up réduit à néant les erreurs dans le prélèvement sanguin en permettant aux soignants de visualiser sur le bras du patient l'emplacement exact de l'artère à prélever. Un gain de temps et d'argent considérable pour l'hôpital alors qu'un prélèvement sanguin est réalisé chaque 3 secondes en place pour un tiers d'erreur, et concerne 12 millions de patients par an.

  • Rémi du Chalard, président et fondateur (27 ans) de Artha France

Versailles (Hauts-de-Seine), région Ile-de-France

Artha France développe une ceinture haptique aidant les non-voyants et mal-voyants à percevoir leur environnement. Elle transmet des images provenant d'une caméra au cortex visuel du cerveau, par l'intermédiaire des capteurs sensoriels de la peau.

  • Arnaud Mascarell, CEO (49 ans) de FineHeart

Pessac (Gironde), région Nouvelle-Aquitaine

Cette medtech ambitionne de traiter les dizaines de milliers de patients atteints des formes les plus sévères d'insuffisance cardiaque chaque année, grâce à une pompe cardiaque miniaturisée (8cm) baptisée Icoms. Protégé par plusieurs dizaines de brevets et ayant validé sa phase pré-clinique, cette innovation de rupture s'implante de manière beaucoup moins invasive chez le patient et agit comme le fait l'assistance électrique d'un vélo : en aidant le cœur lorsqu'il est en difficulté, afin de rétablir un rythme cardiaque normal. Un marché de plus de 5 milliards de dollars dans le monde, et des essais cliniques sur l'homme prévus au printemps 2023.

  • Vanessa Lesobre, CEO et fondatrice (46 ans) de Happlyz Medical

Pierrefonds (Oise), région Hauts-de-France

Happlyz Medical développe Lorio, un dispositif médical sous la forme d'une flûte connectée à des jeux vidéo sur mobile. Destinée aux insuffisants respiratoires comme les patients atteins de mucoviscidose ou de bronchite chronique, cette solution brevetée et unique au monde leur permet de réaliser leur rééducation respiratoire de manière simple, ludique, efficace et en ambulatoire.

  • Inès Ben Amor, CEO et cofondatrice (24 ans) de Luna

Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), région Sud

Luna a développé le premier test d'aide au diagnostic de l'endométriose, une maladie qui touche 10% des femmes dans le monde et qui reste mal et très tardivement diagnostiquée : en moyenne, il faut sept ans à une femme, en France, pour obtenir le diagnostic. La solution de Luna, certifiée dispositif médical, divise par dix de délai de diagnostic, 7 mois, grâce à un test disponible sur une application mobile, fruit de plusieurs années de recherche et développement avec des médecins spécialistes mondiaux de l'endométriose.

  • Elsa Brillaud, CEO (44 ans) de Panntherapi

Nîmes (Gard), région Occitanie

En bloquant une cible spécifique à l'origine des crises épileptiques dans le cerveau, Panntherapi développe un produit qui stoppe les crises sans impacter les autres processus cérébraux, pour un traitement plus sûr et plus efficace de l'épilepsie.

  • Victoire de Margerie, PDG (59 ans) de Rondol

Nancy (Moselle), région Grand Est

La technologie de rupture de Rondol, unique au monde, permet aux laboratoires pharmaceutiques de diminuer jusqu'à 50% la présence des principes actifs dans les médicaments, pour les rendre moins coûteux pour les fabricants et plus tolérables pour les patients en supprimant les effets secondaires. Fruit de quinze années de R&D, sa machine miniature exploite les principes de l'extrusion à chaud appliquée à la pharmacie. La startup travaille actuellement à la reformulation du médicament contre le paludisme infantile pour supprimer 50% de son principe actif, ou encore avec le groupe Sequens pour enlever 30% du principe actif de l'aspirine et l'utiliser dans la lutte contre le cancer.

  • Yahya El Mir, CEO et cofondateur (54 ans) de Ziwig

Lyon (Rhône), région Aura

Après trois ans de R&D en séquençage des ARN par haut débit, cette deeptech a mis au point l'Endotest, premier test salivaire pour le diagnostic de l'endométriose, qui concerne plus de 2 millions de femmes en France et 200 millions dans le monde. Véritable révolution de niveau mondial, en collaboration avec 15 centres experts et en s'appuyant sur l'expertise de l'Institut du Cerveau (ICM), le test permet le séquençage des ARN contenus dans la salive, de manière fiable (98% d'efficacité) et non invasive. Il est commercialisé dans 15 pays, dont 9 pays de l'UE au prix moyen de 800,00 €.

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