Sony Ericsson plonge dans le rouge au deuxième trimestre

Le fabricant de téléphones mobiles a subi le violent contrecoup du tremblement de terre au Japon. La perte nette s'élève à 50 millions d'euros.
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"La rentabilité de Sony Ericsson au deuxième trimestre a été affectée par le séisme du 11 mars", reconnaît le PDG de Sony Ericsson, Bert Nordberg. Alors que la firme, co-détenue par le japonais Sony et le suédois Ericsson, avait renoué avec les bénéfices depuis plus d'un an, elle a publié ce vendredi des résultats décevants, faisant ressortir une perte nette de 50 millions d'euros. La chute est d'autant plus rude que les analystes, interrogés par Reuters, s'attendaient à un bénéfice net de 7 millions d'euros. 

La succession de catastrophes au Japon a perturbé la chaîne de production : seuls 7,6 millions de mobiles ont pu être fabriqués, au lieu des 9,1 millions prévus. Les usines du nord du Japon, pourvoyeuses d'écrans, de batteries et de capteurs de caméras sont en cause : "surtout, au début du trimestre, un manque grave de composants nous a forcé à revoir la conception nos produits pour intégrer d'autres composants", explique Bert Nordberg.

70% de smartphones

Le constructeur s'attend néanmoins à sortir la tête de l'eau au cours des six prochains mois. Il anticipe un "effondrement" plus rapide que prévu du marché des téléphones mobiles d'entrée et de milieu de gamme au profit des "smartphones". Un virage que Sony Ericsson a déjà anticipé puisque les "smartphones" comptent pour 70% du total de ses ventes. Le groupe revendique une part de marché de 11% - en valeur et en volume - des appareils sous Androïd, le système d'exploitation de Google.

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