Les taux continuent de chuter... et les opportunités se multiplient

Les études sur le sujet concordent: l'emprunteur a de bons coups à jouer.

A quelques jours d'intervalle se sont succédés les analyses des courtiers Empruntis et Meilleurtaux sur le crédit immobilier en France.

BAISSE DES TAUX

Le constat est similaire: depuis sept mois, les taux ne cessent de descendre. Depuis novembre, les prêts à taux fixe ont baissé d'un point, pour arriver à 4,15% en moyenne selon Meilleurtaux. Pour un emprunt de 150.000 euros sur 20 ans, Empruntis a évalué à 22,7% l'économie sur le coût total du crédit (58.785 contre 73.920 euros).

CAPACITE D'EMPRUNT

Grâce à cette baisse, la solvabilité des ménages s'est encore améliorée. Sur une base de 100 dossiers finançables relevés par Empruntis en janvier 2007, seuls 79 l'étaient encore en octobre 2008. Un chiffre qui est aujourd'hui revenu à 100. Meilleurtaux, de son côté, a préféré mesurer l'augmentation de la capacité d'emprunt pour un prêt sur 25 ans avec 1.000 euros de mensualités. Résultats: l'acquéreur peut obtenir 17.500 euros de plus auprès de son banquier par rapport à octobre dernier.

TAUX VARIABLE

En revanche, la vision des deux courtiers diffère légèrement sur le taux révisable, souvent appelé taux variable. Chez Meilleurtaux, la baisse de 2 points de ces taux longtemps décriés est une aubaine dont ont profité 14% des emprunteurs (contre 6% en en 2008). Les experts conseillent d'ailleurs de panacher taux fixe et taux variable afin de profiter du faible niveau des intérêts les premières années sans prendre trop de risques (cliquez ici pour accéder à la simulation de Meilleurtaux). Pour le concurrent, le phénomène reste assez marginal: "à part certaines habituées, les banques restent très prudentes et ne semblent pas prêtes à faire des efforts pour proposer ce type de produits" estime Geoffroy Bragadir, pdg d'Empruntis.

RACHAT DE CREDIT

Empruntis met beaucoup plus l'accent sur l'intérêt de racheter dès aujourd'hui le crédit immobilier souscrit avant octobre dernier. Même en intégrant des pénalités de remboursement anticipé à 3% - ils sont généralement négociés à 1,5% voire supprimés - et des paramètres très prudents, les simulations font état d'un gain d'environ 12.000 euros pour un emprunt en octobre de 200.000 euros à 4,85% (cliquez ici pour accéder au détail de la simulation d'Empruntis) et même de 26.000 euros si le taux était de 5,40% (cliquez ici pour accéder au détail de la simulation).

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