Au troisième trimestre, et pour le quatrième trimestre consécutif, l'Anil (Agence nationale d'information sur le logement) a constaté une baisse des taux des prêts immobiliers.
L'indicateur de l'Anil est constitué des taux nominaux (hors assurance) affichés par les banques pour un emprunt de 15 ans, avant négociations éventuelles, et pour trois catégories de prêts : PAS (prêt d'accession sociale), à taux fixe et à taux variable. Il ne s'agit donc pas, à proprement parler, d'un "essai comparatif".
Au 3ème trimestre, les meilleurs taux fixes étaient affichés par un nouvel entrant, la Banque Postale avec 3,90%, suivi du Crédit Agricole (4,05%) et de la Caisse d'Epargne (4,10%). A l'inverse, le Crédit immobilier de France pratiquait le taux le plus élevé (4,65%), suivi du Crédit Foncier (4,50%). A noter que ces deux derniers établissements sont réputés pour prêter à des personnes ayant été refusées dans d'autres établissements, ce qui explique un taux moyen plus élevé.
Concernant les taux variables, Cetelem et la Banque Postale, nouveaux venus dans le crédit immobilier, affichent des taux agressifs: respectivement 2,60% et 3,10%. Les autres établissements misant sur le taux révisable, redevenu aujourd'hui attractif (à condition qu'il soit capé), sont les Caisses d'Epargne (3,10%), le Crédit Agricole (3,20%) et, dans une moindre mesure, BNP Paribas (3,30%).
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