Selon un sondage publié par l'assureur Allianz, les Français sont moins fourmis que leurs voisins. Seul un Français sur cinq épargne régulièrement, contre un Allemand sur deux et un Italien sur quatre.
"Etre en mesure de parer à des situations d'urgence". Tel est le principal motif invoqué par les Français interrogés pour se constituer des réserves (84%), contre 83% des Allemands et 70% des Italiens. Et si les Français se sont montrés si attachés à leur retraite ces derniers mois, dans les faits ce sont les Allemands qui y pensent le plus. Et le plus tôt puisque 43% d'entre eux commencent à épargner avant leurs 25 ans en prévision de celle-ci, contre 21 % des Français et 17 % des Italiens.
Les Français interrogés ont plutôt tendance à privilégier l'épargne disponible (livret A, LDD, livrets d'épargne...), que les produits retraite (dont l'assurance-vie). Les Allemands, eux sont eux les champions de l'assurance-vie (71% contre 36% des Français et 22% des Italiens interrogés)
Par ailleurs, chez les Allemands on ne plaisante pas avec la sécurité du placement : très importante pour 70% des personnes interrogées quand elle l'est pour 60% des Italiens et seulement 34% des Français.
Nos concitoyens se prononcent unanimement (86%) attentifs au niveau de rendement, qui revêt une importance particulière pour 30% d'entre eux, 40% de nos voisins transalpins, et seulement 23% Outre Rhin.
Comparés à leurs voisins, les Français apparaissent assez dilettantes vis-à-vis de l'épargne. Etonnant lorsqu'on sait que nous avons la réputation d'être les plus gros épargnants d'Europe.
Plan d'urbanisme à Paris : les professionnels dénoncent « une aberration », le premier adjoint d'Hidalgo leur répond
Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !