La Chine, dernière victime de la stratégie « allemande » imposée à l'Europe

La panique qui s'est emparée jeudi des marchés internationaux, notamment japonais, n'était peut-être pas injustifiée. Elle trouve en tous cas son origine dans la contagion à la Chine de la crise européenne...
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Les investisseurs japonais ont-ils sur-réagi ce 23 mai à Tokyo en provoquant un mini-krach boursier ? Faut-il n'y voir qu'un effet secondaire de l'abondance des liquidités déversées sur l'Archipel par la Banque du Japon créant une bulle vouée à éclater ? Il y a sans doute là du vrai, car la hausse des marchés ces dernières semaines prenait un tour irréaliste. Mais réduire ce vent de panique nippon a un simple effet spéculatif serait passer à côté de l'essentiel, autrement dit à côté de l'enjeu chinois.

Le rôle de la Chine dans la reprise mondiale

C'est en effet la chute inattendue de l'indice d'activité industrielle chinois qui a été le grain de sable qui a fait trembler cette nuit le quadrilatère de béton gris qui borde l'avenue Kabuto-Chô et qui abrite la Bourse de Tokyo. Pourquoi ? Parce que le moteur chinois est aujourd'hui le seul capable de faire repartir l'ensemble de la machine économique mondiale. Nul ne peut en effet imaginer que les planches à billet en action aux Etats-Unis et au Japon ne suffisent en elles-mêmes à alimenter une reprise. Ce ne sont que des « générateurs de secours » qui permettent de maintenir l'activité le temps que les économies puissent disposer d'une dynamique propre. Or, seule la demande chinoise peut-être aujourd'hui en mesure de jouer le rôle d'entraînement nécessaire. Que le moteur chinois vienne à caler, et alors les banques centrales nippones et américaines seront condamnées à maintenir cette croissance « artificielle », jusqu'à perdre leur crédibilité et, in fine, leur capacité d'agir. Dans ce cas, les économies de ces pays entreraient dans une zone hautement dangereuse.

L'Europe en première ligne

Mais que dire de l'Europe ? Le Vieux continent serait également frappé de plein fouet par un ralentissement chinois. Rappelons que toute la stratégie menée dans la zone euro depuis 2010 consiste à améliorer la compétitivité extérieure de ses pays membres par une compression de la demande des ménages et de l'Etat. La croissance ne peut donc venir que des exportations. Un regard panoptique sur les prévisions de la Commission européenne pour 2014 suffira à s'en convaincre. La croissance prévue par Bruxelles rebondit assez nettement en passant de -0,1 % cette année à 1,4 % l'an prochain. Par quel miracle ? Par celui des exportations. « Les exportations mènent la croissance cette année », indique Bruxelles. Le flot continu d'exportations viendra irriguer les profits des entreprises qui pourront ensuite investir et embaucher et, ainsi, relancer la consommation. Mais d'où diable viendra la demande extérieure ? Evidemment de Chine qui, depuis plusieurs années est le principal moteur de la croissance des exportations européennes et singulièrement allemandes. Autrement dit, si la Chine cale, ce scénario rêvé de la Commission s'effondrera comme un château de cartes. Et la zone euro sera condamnée à demeurer dans l'abîme de la récession. C'est dire si la panique de la Bourse de Tokyo n'était pas entièrement dénuée de fondements raisonnables.

L'origine européenne du mal chinois

En réalité, le ralentissement chinois et le krach boursier nippon de ce jeudi ont pour origine cette logique européenne. Ce qui est sur le point de se jouer, c'est la dernière phase de la contagion d'un mal qui s'est déclaré en Grèce en 2010 et qui menace aujourd'hui d'infecter l'ensemble de l'économie mondiale. En mai 2010, les dirigeants européens décident de faire un exemple avec la Grèce. Ils « sauvent le pays » moyennant une politique vigoureuse de dévaluation interne. Leur volonté est alors d'afficher leur fermeté pour empêcher toute contagion et montrer que l'on peut faire de la Grèce un pays compétitif. Mais c'est exactement l'inverse qui va se produire. L'économie grecque s'effondre et les marchés testent la stratégie européenne sur l'Irlande, le Portugal, l'Espagne, l'Italie... Progressivement, la stratégie appliquée à la Grèce s'élargit à l'ensemble de la zone euro. Avec cet espoir que la compétitivité acquise dopera les exportations.

L'oubli de la demande

Mais, obsédés par la logique de l'offre, les Européens ont oublié la demande qui, logiquement s'effondre. Chaque pays s'attend à faire les frais de la prochaine cure d'austérité, les agents économiques deviennent de plus en plus prudents. La demande se tasse alors et la crise se transmet chez les partenaires commerciaux. Voici comment l'Allemagne elle-même a fini par être touché par la crise grecque. Et évidemment, la zone euro étant la première zone économique du monde, ses partenaires commerciaux ont également subi de plein fouet le recul de la demande européenne. La Chine en tête.

Le « calque allemand »

La Chine, grand pourvoyeur de biens de consommation, ne pouvait qu'être touchée par ce ralentissement européen. Mais les Européens n'en ont eu cure. Car en réalité, toute la stratégie de la zone euro est fondée sur l'exemple allemand de 2008-2009. Après la faillite de Lehman Brothers, en effet, l'économie mondiale avait marqué un brusque coup d'arrêt. Puis, au deuxième trimestre 2009, la demande chinoise avait rebondi si fortement que le creux de 2009 avait été rapidement effacé outre-Rhin. Mais ce calcul s'est révélé erroné, car la nature de la chute de la demande est aujourd'hui différente de celui de 2008-2009.

2013 n'est pas 2009

A l'époque, les agents économiques avaient été frappés de stupeur par la faillite de Lehman Brothers. Ils avaient craint un effondrement du système financier qui, dès le début de 2009, avait été évité par les plans de sauvetage des différents Etats. Parallèlement, des plans de relance se mettaient en place un peu partout. Jamais l'accès au crédit n'a été réellement menacé à ce moment. Du coup, dès le calme revenu, le rattrapage a pu s'effectuer. Aujourd'hui, la situation est toute autre : les processus de désendettement des Etats prennent des années, l'effet sur la croissance (les fameux « multiplicateurs ») a été sous-estimé et tous les moteurs de l'économie européenne semblent éteints. Les entreprises chinoises ne peuvent pas compter sur une reprise rapide de leur demande. D'où l'affaissement de leur activité industrielle et le ralentissement de la croissance du pays. En résumé, la Chine est aujourd'hui victime des illusions de l'Europe : celles de calquer la zone euro sur l'expérience allemande.

Le scénario du pire est encore possible

Cette erreur peut de surcroît avoir des conséquences graves. Devant le ralentissement de la demande extérieure, Pékin tente d'accélérer la demande intérieure. L'ennui, c'est que ceci se fait en grande partie par le crédit. Et que la qualité du crédit se dégrade fortement dans l'ancien empire du Milieu. Pourtant, l'enjeu social étant de première importance pour le régime chinois, ce dernier pourrait tenter d'alimenter encore cette demande intérieure par le crédit, notamment dans la construction. Outre que cette croissance ne profiterait guère à l'Europe et au reste du monde, elle présenterait le danger de créer une bulle menaçant d'éclater et de provoquer des dégâts considérables en Chine et dans le monde. Ce scénario sombre n'est certes pas immédiatement d'actualité, mais il apparaît désormais comme le pendant exact de l'optimisme de la Commission européenne. Surtout, l'alternative serait une croissance chinoise "médiocre" et incapable de jouer son rôle de moteur. Décidément, Kabuto-Chô avait bien des raisons de s'inquiéter...

Commentaires 49
à écrit le 25/05/2013 à 12:31
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Pas de chance... La Chine n'a pas le potentiel de consommation intérieure suffisante pour compenser les baisses de la demande en provenance de l'Occident ...occis. C'est en plus un océan de bulles diverses...

à écrit le 25/05/2013 à 10:55
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Le pb d'une politique de l'offre, c'est quand tous les pays veulent l'appliquer en même temps. qui jouera donc maintenant le rôle du gros consommateur généreux, (sur)financé à crédit, comme on pu le faire les US, ou certains pays de l'UE ? Je ne cro...

à écrit le 25/05/2013 à 8:23
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Il y en a marre de pointer du doigt le voisin germanique. Pendant ce temps on oublie de mettre en évidence les problèmes chroniques de la France et son grand retard au niveau industriel. Cet article ne fait que traduire le complexe grandissant de n...

le 25/05/2013 à 12:12
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Bien dit sl91.

le 25/05/2013 à 12:25
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sl91 malgré les articles de presse français sur "l'enfer" allemand, les salaires à 1 euro l'heure, la précarité, les mendiants, alors que moi en voyage à Paris dernièrement et n'habitant pas en Europe, j'ai été plus que surpris du taux de SDF dans le...

le 27/05/2013 à 20:07
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Tout à fait d'accord. Depuis Giscard, la France fait n'importe quoi, mais évidemment, c'est plus facile d'accuser le voisin que soi-même.

à écrit le 24/05/2013 à 22:20
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Godin à certes une belle plume mais son exposé est dénué de logique. Suivant son raisonnement, l'UE devrait laisser tomber la cure d'austérité imposée par Berlin, et donc oublier le problème de l'offre, pour se concentrer sur la demande. Je noircis l...

à écrit le 24/05/2013 à 18:06
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Pas de souveraineté égale: pas de réalisme, pas de responsabilité, pas de pragmatisme!

à écrit le 24/05/2013 à 17:32
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L'Allemagne en a marre des boulets de l'Europe périphérique. L'Allemagne en a marre, et de plus en plus de dirigeants allemands s'expriment contre les boulets européens : Grèce, Italie, Portugal, Irlande, Belgique, France, etc, etc. Jens Weidmann sou...

le 24/05/2013 à 18:08
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Pourquoi vous ne continuez pas votre classement, vous ne voulez pas nous montrer le montant de la dette allemande? allez je vous le donne 2000 milliards d'euros soit 80% du PIB soit léquivalent de la grèce + belgique + portugal + Irlande + 1000 milli...

le 29/05/2013 à 8:59
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La dette en valeur absolue est certes un indice intéressant, mais il serait plus juste de comparer la dette par habitant.... Allemagne : 2000 Mds rapportée à 82 millionsHab = 24.390 euros/hab....et la France : 1833 Mds rapportée à 66 millions han = ...

le 06/06/2016 à 18:25
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Air France C' comme la SNCF... Vivement la faillite definitive de ces compagnies pour le bien économique et contribuables de notre pays.

à écrit le 24/05/2013 à 16:25
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Moi y a longtemps que je ne joue plus au boomerang,y a toujours des dégâts collatéraux. Ha ma pooovre dame c'est pas simple la vie.

à écrit le 24/05/2013 à 16:00
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La meilleure défense c'est l'attaque.

à écrit le 24/05/2013 à 15:51
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On ne peut pas importer durablement plus qu'on n exporte. Ce serait d'ailleurs malsain puisque cela voudrait dire qu on bénéficierait d'un droit quasi-aristocratique sur les autres, qui donc devraient, pour une part, travailler gratuitement pour nous...

à écrit le 24/05/2013 à 15:25
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Et si plutot on écrivait : " L'origine chinoise du mal européen ??? " Parce que vouloir s'enrichir en ruinant ses clients ( comme le pratique la chine - mais aussi l'allemagne ) n'est pas durable. Un échange n'est durable que s'il est équilibré...

à écrit le 24/05/2013 à 14:39
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Cet article qui ressemble plus à un exercice de style du type Science PO, ne semble avoir aucune mise en perspective et ne prends pas en considération les vrai enjeux. - La première considération à mettre en lumière lorsque que l?on parle d?économie ...

le 24/05/2013 à 19:53
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Sauf qu'il y a un mais dans la situation allemande, si il n'y en a qu'un. Je passerai le couplet sur la démographie qui est systématiquement repoussé comme négligeable. Je vais me contenter de pointer le niveau désastreux des investissements dans les...

à écrit le 24/05/2013 à 14:17
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Votre analyse est tout à fait juste et ne nous laisse malheureusement pas beaucoup de portes de sortie. J'en vois quand même une : une meilleure redistribution des fruits de la croissance entre pays européens et entre les différentes couches de la so...

le 25/05/2013 à 16:40
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@Jane Golt la doxa de la commission est la suivante diminuer votre dette,faites des réformes structurelles et aprés une fois que votre pib aura diminué de 10 à 20% ça ira mieux. La seule solution sortir de ce piége à cons européens qui entraine tous ...

à écrit le 24/05/2013 à 14:16
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Je suis certainement bête et ne comprends rien, mais dans les informations d'aujourd'hui on dit que les Allemands consomment beaucoup, et les Français mettent tout leur argent sur leur Livret A. Qu'est-ce qu'il faut faire alors, consommer ou épargner...

le 24/05/2013 à 14:31
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@Ginette: envoie-moi l'argent que tu épargnes et je vais le consommer, comme cela t'auras à la fois un sentiment d'épargne et de consommation :-)

le 24/05/2013 à 15:04
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T'inquiet Ginette, l'état français se charge de dépenser ton épargne à la BPI, qui est une filiale de la CDC qui centralise le livet A "dans l'intérêt exclusif des épargnants". Tu peux compter sur Ségo.

à écrit le 24/05/2013 à 14:00
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La politique de l'offre, c'est bien sur le papier. Ensuite, on offre quoi, et à qui, (sous-entendu qui peut le payer). S'il n'y a pas de demande, ni un marché, ça ne fonctionne pas. La demande est par contre toujours présente et constante, la seule c...

le 24/05/2013 à 14:21
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Vous avez raison : il faut revenir au fordisme car celui-ci est à l'opposé de la voie néo-libérale qui est suivie actuellement et qui nous mène à la déflation et à la ruine.

le 24/05/2013 à 14:25
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Ford était un patron charismatique qui inspirait confiance. La Chine a augmenté ses salarires, perdu en compétitivité, et ses citoyens ne consomment pas plus. Merkel est le seul dirigeant européen qui inspire confiance.

le 24/05/2013 à 14:28
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@JB38: c'est sûr qu'une société de consommation sans consommateurs ne peut survivre éternellement, mais pour l'instant ceux qui se font du fric en vendant au prix fort des marchandises fabriquées au prix faible par des esclaves ne se soucient pas du ...

le 24/05/2013 à 14:48
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@JB38 : D'accord avec vous Ford avait compris, c'est logique.

à écrit le 24/05/2013 à 13:57
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compléter absurdité sans aucune expertise des exportations allemandes

à écrit le 24/05/2013 à 13:56
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Cet article à thèse qui réécrit l'histoire récente à sa façon pour conclure contre l'Allemagne mérite-t-il un antithèsee et un synthèse. Que néni tant des affirmations du style "le moteur chinois est aujourd'hui le seul capable de faire repartir l'e...

le 24/05/2013 à 16:36
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Sauf que contrairement à l'Europe, eux (la Chine) ont des devises en pagaille de côté, et ne fonctionnent, pour le moment, pas en s'endettant justement. Les USA sont encore moins un exemple que l'Europe, car ils ont besoin des Chinois qui financent l...

à écrit le 24/05/2013 à 13:51
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On a tjrs designe un bouc emissaire pour disculper ses propres fautes. Lisez Lebon 1820 Il parlait de la manipulation des foules...on sait ou cela mene...alors medias complices ou incompetents?

le 24/05/2013 à 14:35
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Les médias complices sont ceux qui colportent et répètent chaque jour la propagande de l'oligarchie.

à écrit le 24/05/2013 à 13:42
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article interessant. par contre il ne va pas jusqu au bout: si on critique l allemangen pour avoir menee une politique qui vise a privilegier les exportations, quid de la chine ??? la chine c est une super allemagne qui ne vit que de l export (et don...

le 24/05/2013 à 14:11
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Nous voilà à l'heure des rééquilibrages nécessaires ... le "modèle allemand" comme les autres devra se réformer et s'ajuster à la nouvelle donne. Cessons la quête du sacro saint grâle de la compétitivité à l'export qui mène à la déflation et au cercl...

à écrit le 24/05/2013 à 13:40
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Il n'est nullement gravé dans le marbre qu'un pays, ou ensemble de pays, puisse importer durablement plus qu'il n?exporte. Ce serait d'ailleurs malsain puisque cela voudrait dire que ce pays bénéficierait d'un droit quasi-aristocratique sur les autre...

à écrit le 24/05/2013 à 13:34
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Accuser l'Allemagne est un peu facile! Les autres pays se sont mis dans le pétrin parcequ'ils ont joué pendant des décennies aux cigales. Si en 2007 la dette de la France, l'Espagne, l'Italie ou la Grèce avait été maitrisée, ces pays auraient pu affr...

le 24/05/2013 à 13:49
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+1

le 24/05/2013 à 14:24
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Ne pas tout melanger svp... " les salaires progressent fortement en Allemagne " = certains salaires dans des industries en manque de main d' oeuvre, comme l' industrie automobile allemande. A cote de ca, c est mini jobs a gogo et dumping social a tou...

le 24/05/2013 à 14:24
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Accuser l'Allemagne est un peu facile en effet. Les autres états européens (et du monde) se sont endettés pendant les années 2000 et ont accru leur importations. Allemagne s'est réformée et a profité de cette conjoncture européenne et mondiale pour a...

le 24/05/2013 à 14:33
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"Les salaires progressent fortement en Allemagne" : surtout les salaires à 1 euro des mini jobs ?

le 24/05/2013 à 16:25
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C'est bien Français de critiquez des jobs mal rémunérés! Vous préférez nos 10% de chômage? La vérité c'est que le modèle Allemand ce sont des salariés en moyenne mieux payés, avec un meilleur pouvoir d'achat (pas de bulle immobilière), plus de facili...

le 24/05/2013 à 17:38
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Votre patron me souffle que vu qu'à 16:25 vous devriez travailler plutôt que de commenter sur le net, il compte vous remplacer par quelqu'un de plus jeune qui acceptera un salaire inférieur en plus.

à écrit le 24/05/2013 à 13:30
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Pourtant l'exemple allemand est le bon. On a fait de la croissance à crédit depuis 30 ans, les taux d?endettement sont record. Que faire? accélérer? Et c'est un nouveau crack, aujourd'hui on peut emprunter pas cher parce que la BCE inonde le marché d...

à écrit le 24/05/2013 à 13:16
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Les prévisions optimistes de la Commission européenne sont TOUJOURS explosées par la réalité. Et, aujourd'hui encore, les prévisions optimistes de la Commission européenne sont hilarantes. Ou alors terrifiantes de bêtise, au choix. Petit rappel de la...

à écrit le 24/05/2013 à 13:09
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Quand on assèche la demande intérieure pour rendre l'offre plus compétitive et que les clients potentiels font la même chose, on ne risque pas d'échanger quoi que ce soit!

à écrit le 24/05/2013 à 13:02
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Aucun pays Européen y compris l'Allemagne n'est capable de rembourser la dette. Dans ces conditions, il faut mutualiser les dettes et allonger considérablement les échéances. En allégeant les remboursements, les États retrouveraient de la marge bu...

le 24/05/2013 à 13:21
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"Changer...", ce n'est pas en répétant de manière incantatoire que l'Allemagne ne remboursera jamais sa dette que votre proposition deviendra vraie... La réalité est qu'une grande majorité des créditeurs croient le contraire... et ce sont eux qui tie...

le 24/05/2013 à 13:28
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Personne ne demande de rembourser les dettes des états! Il faut arrêter avec ce fantasme! Le problème n'est pas de rembourser les dettes, le problème est de contrôler ces dettes et de rembourser les intérêts. Dans le cas de la France, si on stabilise...

à écrit le 24/05/2013 à 12:53
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Ce qui est bien avec Romaric Gaudin, c'est que, dans chaque article, l'on comprend ce qu'il écrit. Merci

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