Comment les entreprises gèrent-elles le risque aérien ?

Depuis l'accident d'avion qui avait couté la vie en 1995 au président et au directeur général du groupe sucrier Béghin-Say, les entreprises évitent en théorie de faire voyager plusieurs membres de leur état-major sur un même vol. Ainsi le groupe de BTP Vinci fait en sorte que son directeur général, Xavier Huillard, et le président du conseil d'administration, Yves-Thibault de Silguy, ne voyagent pas sur le même vol lorsqu'ils doivent se rendre à une convention ou à une réunion. La même règle s'applique pour les directeurs généraux des autres entités de Vinci. De son côté, Schneider Electric se borne à indiquer que le groupe suit des consignes qui répondent aux exigences des assurances.

Éric Audoin, vice-président France du spécialiste du voyage d'affaires American Express, recommande systématiquement aux entreprises de faire voyager séparément leurs principaux dirigeants. « Les entreprises américaines sont particulièrement vigilantes au respect de cette consigne, de même que les grands groupes français, mais cette précaution est moins connue des sociétés de plus petite taille », souligne le professionnel. Plusieurs entreprises sont frappées par la catastrophe aérienne de lundi. Notamment l'entreprise de distribution de matériel électrique CGE Distribution (CGED) a ainsi perdu dix collaborateurs. Ils rentraient d'un voyage au Brésil qu'ils avaient gagné en récompense de leurs bons résultats.

 

 

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