L'Indice PMI Composite de l'activité globale dans la zone euro baisse de 54,2 en décembre à 53,6 au mois de janvier. L'indice reste cependant supérieur au seuil des 50 points signalant ainsi une hausse de l'activité pour le sixième mois consécutif. Par secteur, la croissance dans le secteur manufacturier s'est accélérée avec un indice qui passe de 51.6 en décembre à 52.0 en janvier, soit un plus haut de 22 mois. La croissance dans le secteur des services a quant à elle ralenti, l'indice passant de 53.6 en décembre à 52.3. "L'Eurozone entame 2010 sur des signes de poursuite de la reprise économique. Le léger fléchissement du taux de croissance doit être replacé dans le contexte des intempéries qui ont eu un impact sur de nombreuses entreprises au cours du mois." indique Chris Williamson, économiste chez Markit.

En Allemagne, c'est traditionnellement le secteur manufacturier qui tire l'activité globale, l'indice PMI global stable, alors que l'indice pour le secteur manufacturier s'inscrit en hausse à 53,4 contre 52,7 décembre. "L'économie allemande dépend très fortement de la production de biens en ce moment et des contrats à l'exportation que les manufacturiers peuvent décrocher", note Chris Williamson. "Le secteur des services est à la traîne. Les ménages sont apparemment réticents à dépenser et cela pèse sur la croissance", ajoute-t-il.

En France, c'est le secteur des services qui tire l'activité, l'indice global s'inscrivant en baisse à 58.1 en janvier contre 59,2 en décembre (mais signale néanmoins un rythme de croissance nettement supérieur à la moyenne enregistrée depuis le début de l'enquête en 1998), et l'indice pour le secteur des services restant très élevé à 57,0 en janvier malgré un repli 1,7 point. "La reprise de l'activité économique française amorcée en fin d'année 2009 se poursuit en début d'année 2010. Soutenue par un environnement plus favorable à la demande, l'activité globale du secteur privé augmente à un rythme soutenu. Résultat encourageant pour le marché de l'emploi, la dernière enquête fournit de nouveaux signes de stabilisation prochaine du niveau des effectifs." note Chris Williamson.