Nicolas Sarkozy annonce des mesures pour les PME, de l'argent pour les constructeurs automobiles et tance les banques

Le chef de l'Etat a adressé ce jeudi ses voeux aux forces vives de la Nation. Il a notamment annoncé un renforcement des mesures d'aides aux petites et moyennes entreprises.

Ce jeudi, Nicolas Sarkozy prononçait son discours de voeux aux forces vives de la Nation à Vesoul sur un site de PSA Peugeot Citroën. On attendait donc des annonces sur les aides financières que le gouvernement doit apporter au secteur automobile et qui font d'ailleurs l'objet d'intenses discussions avec la Commission européenne de Bruxelles.

Il a seulement indiqué que le gouvernement était prêt à mobiliser "beaucoup d'argent" pour aider 'industrie automobile. "On mettra le paquet pour que nos industries automobiles sortent plus fortes de la crise qu'elles n'y sont rentrées". Le chef de l'Etat a encore déclaré qu'il se battrait pour que des sites industriels "représentatifs de l'identité française soient préservés".

Le président de la république a aussi annoncé une mesure concrète à l'intention des PME. Les moyens de la banque publique d'aide aux petites et moyennes entreprises Oséo vont en effet être renforcés : "Oséo pourra maintenant garantir les prêts aux entreprises jusqu'à 90% et non plus seulement 70%".

Nicolas Sarkozy a enfin mis la pression sur les banques en demandant à leurs dirigeants de suspendre cette année la "part variable" de leurs rémunérations sur les résultats de 2008, en contrepartie du soutien financier que l'Etat leur a apporté : "c'est bien la moindre des choses". Il a d'ailleurs menacé de légiférer si les recommandations du Medef et de l'Association française des entreprises privées (Afep) encadrant les rémunérations des patrons n'étaient pas appliquées "à la fin du premier trimestre".

Il a en revanche confirmé avoir chargé sa ministre de l'Economie, Christine Lagarde, "d'étudier les conditions" d'une nouvelle "intervention de l'Etat" pour soutenir les banques françaises qui ont déjà reçu 10,5 milliards d'euros en 2008 et devraient obtenir autant cette année. Une "intervention assortie de trois nouvelles contreparties", sur le financement de projets précis, sur les dividendes versés aux actionnaires et en matière de rémunération des dirigeants.

Commentaires 16
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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on ne peut pas dire qu'il ne se donne pas de la peine . En revanche , pas un mot pour le pouvoir d'achat : aucune analyse des causes spécifiques françaises à cette crise , il y a une crise complète du pouvoir d'achat depuis 20 ans . ça ne s...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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je ne vois pas mon commentaire , c'est la 2 ° fois , ce sera la dernière !

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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que faite vous nicolas pour les francais qui sont dans la merde toujours les patrons que l'on renflouent! et le peuple pendant ce temps créve de faim !!!!!! les actionnaires de ces sociétés se marrent a nous les dividendes qui tomberont malgre la c...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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il "tance les banques"... Ne perdra t-il donc jamais ce reflexe populiste de désigner des coupables! Je me souviens qu'il avait "tancé" les pétroliers en les accusant de réaliser des marges trop importantes... Il est RIDICULE!

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Toujours pas le courage de prendre une chaise au conseiller d'administration. Alors M. LE PRESIDENT moins de discours populistes répétés qui nous le voyons laissent les banques de marbre et mieux sur le fond se moquent de ce vous dites. Alors soyez ...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Dans quel monde vivons-nous ? Jamais les régles de base d'un 'économie saine auront été autant bafouées. Gare à la suite ! Le bricolage mondial d'une économie sous perfusion va se payer très cher.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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malheureusement pour la FRANCE nous avons élu le plus mauvais président au mauvais moment. Car pour résoudre cette crise ou au moins pour y faire face il nous faudrait un président qui est du charisme avec un dessein et pas un rigolo comme celui qu'o...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Halte à la démagogie! Les chefs d'entreprises qui sont maitres chez eux n'ont pas à obtempérer aux oukases de "Démago Ier" qui a toujours pris les Français pour des veaux.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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La politique du discours démagogique se poursuit :non Monsieur le Président ,vous ne faites rien du tout pour les PME :j 'en connais plusieurs à qui leur Banque à retiré leurs autorisations de découvert et les crédits de financement de leurs en cours...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Plutôt que de pous bassiner avec les remontrances qui ne relèvent que du populisme le plus bas M SARKOZY devrait aller au bout de la logique d'intervention en entrant au capital des banques ou constructeurs automobiles pour avoir une influence réelle...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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UN TPI POUR LES BANQUES - Il ne sert à rien de tancer les banques. A/ IL FAUT CREER UN TRIBUNAL PENAL INTERNATIONAL POUR CONDAMNER LES BANQUIERS, LEURS ACTIONNAIRES,CONSEILS D'ADMINISTRATION ET LEURS CADRES DIRGEANTS à RECAPITALISER ET a indemniser -...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Bonjour à tous ceux qui reprochaient hier à notre pérsident d'en faire trop et regrettent aujourd'hui qu'il n'en fasse pas assez. D'autre part, étant acteur dans le secteur bancaire (auprès des particuliers, je précise), nous constatons une baisse de...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Sarko paut faire les incantations qu'il voudra : tant que l'argent n'est pas conditionné , aucune condition ne sera respectée par les banquiers et autres industriels !! Il s'agite, comme d'habitude, mais rien ne sort de concret. Et sa pitoyable pres...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Sarkosy a raison d'appeler à la modération des rémunérations des dirigeants de banques. Il serait crédible s'il ne s'était pas servi lui-même à son arrivée à L'Elisée

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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beaucoup de discours mais les banques ne font rien pour les entreprises. les banquiers sont en déplacements : on se demande ou ? et pendant ce temps les agios et frais bancires augmentent!

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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La France a besoin en 2009 d'un ministre des nationalisations. Après 25 ans de politique de dérégulation mondiale , la planète est exsangue. Alors foin d'un ministre de la ''relance''qui n'en peut mais. Il faut nationaliser les activités principales ...

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