Déficit commercial record pour la France en 2008

Après 40 milliards d'euros en 2007, le déficit commercial français a atteint l'an dernier le niveau record de 55,7 milliards d'euros.

On s'attendait à de mauvais chiffres... De fait, le déficit du commerce extérieur français a atteint 55,7 milliards d'euros en 2008, battant largement le record de 40,5 milliards établi en 2007, ont annoncé ce vendredi les Douanes. Pour le seul mois de décembre 2007, le déficit a atteint 2,45 milliards d'euros contre 6 milliards le mois précédent, en données corrigées des variations saisonnières.

Sur l'année, les exportations ont augmenté à 409,6 milliards d'euros (contre 401,3 milliards en 2007), et les importations ont encore plus nettement augmenté à 465,3 milliards d'euros (contre 442 milliards).

Ces mauvais résultats n'ont pas empêché la secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, Anne-Marie Idrac, d'estimer dans un entretien au Figaro, ce vendredi, que la "compétitivité de la France a arrêté de se détériorer". "La part de la France dans les exportations de la zone euro s'est stabilisée", a-t-elle ajouté, précisant que "c'est la traduction des réformes engagées par le gouvernement".

Concernant les points forts économiques de la France, Anne-Marie Idrac a précisé que l'on trouvait "l'aéronautique" mais aussi "l'agroalimentaire et la pharmacie".
"Nos groupes ont vendu pour près de 31 milliards d'euros à l'étranger, après 37 milliards en 2007", a-t-elle indiqué. Par ailleurs, la secrétaire d'Etat a souligné que "pour la première fois en 2008, l'automobile va peser et dégrader le déficit".

Interrogée sur un éventuel retour du protectionnisme, Anne-Marie Idrac a reconnu que "pour le moment, on sent quelques frémissements de tentation de protectionnisme, mais rien n'est vraiment concrétisé".

Commentaires 10
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Et l'armement, elle a oublié l'armement... Pourtant, on se débrouille plutôt bien dans ce secteur à l'exportation...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Il est curieux de constater l'importance attachée en France au solde du commerce extérieur (échange de biens) alors que le chiffre important est le solde des échanges de biens et services (regardez sur Internet, la plupart des grands pays ne publient...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Il ne faut pas s?étonner que nos chiffres à l?export soient si mauvais. A l?étranger les services de l?état montre que nos produits ne sont pas meilleurs que ceux d?autres pays et achètent au moins cher pour exemple : au VIETNAM les nouveaux locaux d...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Revenir a du protectionisme pour sauver notre economie contiturait un geste fort pour la population, quand on as les moyens de donner du boulot hors de nos fronieres, on peut le faire et c'est normal, mais vu le precipitation des evenements, le gouve...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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PAS GRAVE, le CAC 40 est en hausse.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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ça ne devrait étonner plus aucun homme politique ou chef d'entreprise pourtant !! A force de délocaliser à tour de bras, il faut bien les rapatrier en France les produits "français" fabriqués à l'étranger... Ceci explique celà. Quand on pense favori...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Encore des chiffres bruts, il est également important de connaître la balance des paiements. Une ste implantée à l'étranger transfère mécaniquement ses profits vers son siège. Quel serait le résultat réel des entreprises du CAC si les profits réalisé...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Les commentaires ci dessus me rappelle les idéos communistes, même un peu Vichy. Petit rappelle: pour fabriquer un ordinateur = 350 Litres de pétrole. Pour fabriquer une voiture combien ? de pétrole ,avec une main d'oeuvre la plus chère au monde pas ...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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L'affirmation d'Estissac (ci dessus) qui laisse pensée que les services ne sont pas inclus dans les chiffres du commerce extérieur est fausse. Malheureusement la totalité des échanges est comptabilisé. Et nous avons bien la preuve que la politique de...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Il fut un temps où la sanction d'un déficit persistant du commerce extérieur était la dévaluation de la monnaie nationale. Aujourd'hui il n'y a plus de monnaie nationale et il n'est pas question de dévaluer l'euro. C'est cynique à dire mais la très b...

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