François Fillon défend le plan de relance gouvernemental

François Fillon a défendu ce vendredi le plan de relance français, dont l'efficacité a été remise en cause par un rapport de la Cour des comptes présenté mardi 14 septembre.

Le Premier ministre, François Fillon, a défendu ce vendredi le plan de relance du gouvernement, remis en cause par un rapport de la Cour des comptes présenté mardi 14 septembre en commission des Finances de l'Assemblée nationale.

En effet, selon la Cour, l'impact sur la croissance du plan de relance serait d'environ 0,5 point de PIB sur 2009 et 2010, soit très en-deçà de son coût pour les finances publiques : 1,4% du PIB. La Cour lui reconnaît toutefois le mérite d'avoir limité la baisse des investissements et des faillites d'entreprises.

Le plan annoncé par Nicolas Sarkozy en décembre 2008 avait été doté de 26 milliards d'euros. S'y sont ajoutées certaines mesures - prêts aux constructeurs automobiles ou aides aux ménages - qui ont porté son coût budgétaire total à 34 milliards d'euros sur 2009 et 2010, selon la Cour des comptes.

"On nous reproche aujourd'hui d'en avoir trop fait ; hier, on disait que notre plan de relance était trop faible", a ainsi affirmé à Matignon François Fillon, alors qu'il recevait des chefs d'entreprises pour la remise du Prix de l'audace créatrice.

"Il est dommage à cet égard que les études sur lesquelles la Cour des comptes s'est appuyée ne prennent pas en compte l'effet du plan de relance sur 2010 et négligent l'impact des 16 milliards de trésorerie qui ont été transférés aux entreprises au moment où elles en avaient le plus besoin", a-t-il dit également.

"Si nous n'avions pas décidé de procéder à ces remboursements accélérés de créances fiscales, combien d'entreprises auraient disparu? Combien d'emplois auraient été durablement perdus?", a-t-il fait également valoir.

"Le plan de relance a coûté de l'argent. Mais c'était un investissement qui a permis à notre pays de connaître en 2009 la récession la moins sévère des pays de l'OCDE", a estimé le Premier ministre, qui a rappelé que OCDE, FMI et Commission européenne avaient tous salué le plan français.

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