Le taux de chômage français à 9,3% au troisième trimestre

Le taux de chômage (au sens du BIT) s'affiche à 9,3% au troisième trimestre en France, enregistrant 51.000 chômeurs de plus qu'au deuxième trimestre, selon l'Insee. Par ailleurs, la contraction de l'activité du secteur manufacturier s'est accentuée en novembre, selon Markit.
Copyright Reuters

Sur le front de l'emploi, pas d'amélioration au troisième trimestre en France. Le taux de chômage au sens du Bureau international du travail (BIT) a progressé de 0,2 point au troisième trimestre à 9,3% en moyenne en métropole (9,7% en incluant les départements d'outre-mer), selon les données corrigées des variations saisonnières (CVS) provisoires publiées ce jeudi par l'Insee.

Le nombre de chômeurs ressort à 2.631 millions en métropole, soit 51.000 de plus qu'au deuxième trimestre. Les taux de chômage au deuxième trimestre ont été confirmés à 9,1% de la population active en métropole et 9,6% avec les Dom.

Sur un an, le taux de chômage en France métropolitaine recule de 0,1 point au troisième trimestre. Le taux de chômage des 15-24 ans a diminué nettement au troisième trimestre : à 21,6% en métropole, il recule de 0,1 point par rapport au deuxième trimestre et de 2,1 points sur un an. L'Insee ne publie plus de taux de chômage mensuel depuis 2006, après une polémique sur sa méthode de calcul.

Selon les chiffres publiés lundi par le ministère du Travail et Pôle Emploi, le nombre de demandeurs d'emploi a encore augmenté en octobre pour atteindre un plus haut depuis décembre 1999 à plus de 2,8 millions de personnes (+34.400 soit une hausse de 1,2%) en France métropolitaine pour la catégorie A (personnes n'ayant exercé aucune activité au cours du mois).

En ajoutant les personnes exerçant une activité réduite (catégories B et C), le nombre de demandeurs d'emploi a progressé de 0,4%, soit 17.200 personnes de plus en un mois, pour atteindre 4.193.000.

Contraction de l'activité manufacturière

La situation de l'emploi ne devrait pas s'améliorer à court terme. La contraction de l'activité du secteur manufacturier s'est en effet accentuée en novembre, confirment les résultats définitifs de l'enquête Markit auprès des directeurs d'achats publiés ce jeudi.

L'indice PMI s'inscrit à 47,3, son plus bas niveau depuis juin 2009, après 48,5 en octobre. La première estimation "flash" était à 47,6. L'indice s'inscrit sous la barre des 50, qui sépare contraction et expansion, pour le quatrième mois consécutif.

"Les données PMI de novembre mettent en évidence une nouvelle détérioration de la conjoncture dans le secteur manufacturier français, la faiblesse de la demande s'accentuant tant sur le marché intérieur que sur les marchés à l'export", déclare Jack Kennedy, économiste senior chez Markit. "Cette tendance incite les fabricants français à réduire fortement leur activité achats ainsi que leurs stocks d'intrants", ajoute-t-il.

En baisse pour le cinquième mois consécutif, le volume des nouvelles commandes accuse son plus fort recul depuis avril 2009. Selon les entreprises interrogées, cette tendance reflète la faiblesse de la demande et la baisse des budgets des clients.

Les nouvelles commandes diminuent tant sur le marché intérieur que sur les marchés à l'export, le taux de contraction des ventes à l'étranger affichant son plus haut niveau depuis mai 2009.

L'emploi recule pour la deuxième fois en trois mois, le taux de contraction étant toutefois marginal, souligne Markit. Les fabricants signalant des suppressions de postes les attribuent à des plans de restructuration, au non remplacement des départs volontaires et, pour certains, à des délocalisations.

 

Commentaire 1
à écrit le 09/12/2011 à 7:43
Signaler
L'accroissement du chomage est du à 80% à l'immigration illégale. Pour lutter contre le chômage, il faut d'abord lutter contre l'immigration illégale et réduire l'autre à 0.

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.