
Pacte budgétaire : Angela Merkel met les points sur les « i »
La chancelière allemande Angela Merkel a répété son opposition catégorique à une renégociation du pacte budgétaire européen, dans un entretien à un groupe de presse régionale allemande à paraître vendredi. Elle a estimé que ce traité, signé par 25 chefs de gouvernements et d'Etat, "n'est pas négociable". Elle a ajouté que "cela fait longtemps que [la croissance] est le deuxième pilier de notre politique à côté de finances publiques saines", en référence à François Hollande, qui avait détaillé quatre propositions visant à une "renégociation" du pacte budgétaire pour y intégrer une grande initiative de croissance.
Bruxelles relativise
Ces pistes proposées n'ont pas surpris à Bruxelles, où elles sont déjà sur la table depuis des mois, ce qui devrait du coup limiter le potentiel de polémique avec les autres pays européens en cas de victoire de François Hollande au soir du 6 mai. Angela Merkel a toutefois assuré qu'"une bonne coopération" entre la France et l'Allemagne se poursuivra quel que soit le président élu, car le "deuxième tour de l'élection présidentielle (voit s'afffronter) deux hommes politiques pro-européens".
Les deux candidats parlent aux policiers
François Hollande et Nicolas Sarkozy ont rencontré tour à tour des policiers jeudi, l'occasion pour le président-candidat de se prononcer pour la "présomption de légitime défense", ce que Marine Le Pen a aussitôt vu comme une "victoire idéologique" pour le FN, puisqu'elle portait cette proposition. Après l'émoi suscité chez les policiers de Seine-Saint-Denis par la mise en examen pour homicide volontaire de l'un d'eux, le chef de l'Etat, en déplacement au Raincy, a apporté son soutien à ses collègues dont une partie avait spontanément manifesté sur les Champs-Elysées mercredi soir.
De son côté, François Hollande s'est lui aussi placé sur un des terrains favoris du chef de l'Etat et ex-ministre de l'Intérieur. Il a plaidé pour que les policiers puissent dans ces circonstances continuer de bénéficier d'une "protection administrative" et ne perdent pas leur salaire.
François Bayrou s'éloigne de Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen fait durer le suspense sur sa consigne de vote
Après avoir pris clairement ses distances avec Nicolas Sarkozy, le leader centriste François Bayrou se retrouve devant un choix difficile pour le second tour: ne pas prendre parti ou choisir François Hollande, une décision aux conséquences imprévisibles sur l'échiquer politique. Troisième homme en 2007 avec 18,57% des voix, il avait laissé ses électeurs libres de leur choix, en indiquant cependant qu'il ne voterait pas personnellement pour Nicolas Sarkozy. Une prise de position indirecte qui avait provoqué l'éclatement de son camp, la plupart des députés de l'ex-UDF rejoignant la majorité présidentielle. François Bayrou se prononcera le 3 mai, le lendemain du débat d'entre-deux-tours entre les prétendants à l'Élysée.
Forte de sa troisième place et de ses quasi 18%, la candidate du FN a également, dans une lettre ouverte adressée aux deux finalistes, demandé qu'on "cesse" de "mépriser" ses électeurs. "J'estime que votre attitude jusqu'ici rend votre quête de ces voix particulièrement illégitime", écrit-elle. Elle donnera une consigne de vote, probablement le vote blanc selon les analystes, début mai.
François Hollande répond aux « mensonges » de Nicolas Sarkozy
Après l'affirmation par Nicolas Sarkozy, mercredi soir sur TF1, que Tariq Ramadan avait lancé un appel en sa faveur, le candidat socialiste a accusé sur France Info le chef de l'Etat de "mensonges" et "amalgames" Un peu plus tard sur France Inter, le chef de l'Etat a dit que Tarik Ramadan avait appelé publiquement en mars à voter Hollande "ou un parti qui serve l'islam". Mais, à la mi-journée, Tariq Ramadan a lui-même démenti auprès de l'AFP avoir appelé à voter pour le candidat PS. Autre polémique: un "appel" supposé de "700 mosquées" à voter François Hollande, dénoncé avec force par des membres de l'UMP pendant deux jours et dont le Conseil français du culte musulman (CFCM) a démenti l'existence.
The Economist juge Hollande "plutôt dangereux"
The Economist, l'influent hebdomadaire britannique du monde des affaires, estime qu'une élection de François Hollande à la présidence serait "mauvaise pour son pays et pour la France" et qualifie le candidat socialiste d'"homme plutôt dangereux". "Bien que vous ne le devineriez jamais à la vue des programmes sur lesquels les candidats ont fait campagne", ironise l'hebdomadaire, "la France a un besoin criant de réforme", estime l'hebdomadaire.
Les vidéos à suivre
Des paroles et des actes, du jeudi 26 avril 2012 à 20h35
Il faut sortir de l'Euro et des traités. Le Mécanisme Européen de Stabilité est une mise en servage des peuples européens.
http://www.u-p-r.fr/videos/conferences-en-ligne/pourquoi-leurope-est-elle-comme-elle-est
de toute facon rien a attendre !!!. Hollande va t il proteger ou ponctionner la CLASSE MOYENNE ???
Valls a-t-il dénoncé l'engagement de Tariq Ramadan ?? Toujours cette naiveté des socialistes , "je ne vois rien, je n'entends rien, je ne dis rien "
Tariq Ramadan est "very dangerous" et son influence anti-occidentale est très importante
Je suis très étonné de son attitude qui me semble en totale contradiction avec ses
analyses précédentes, hormis la démagogie de critiques à la mode de gauche du
Président actuel.
.Marine LePen voit son heure arriver car Hollande va se planter et gaspiller notre
épargne
Ce sera la politique "des moyens, des moyens, des moyens" , avec l'épargne de tous ceux qui ont durement travaillé pour leurs enfants ou petits enfants. C'est aussi cette réalité des urnes du 22 avril
Pourquoi Sarko a choisi un slogan qui a déjà fait ses preuves ( le slogan de trois précédents perdants ! )
Est ce que Sarko n'aurait pas choisi la défaite, pour ne pas gérer le merdier à venir ?
Certains de vos commentaires ci-dessous montre que beaucoup surestiment la différence droite/gauche.Giscard a beaucoup fait pour la dette, pour absorber le choc pétrolier.Ne parlons pas de Sarko qui a battu tous les reccords (pour absorber la crise en cour ) .La dette a une croissance exponentielle --trop peu de gens comprennent cette fonction mathématique--l'emprunt Giscard fait surement une bonne portion du camembert .Mitterrand a joué la "déflation compétitive" (baisse des salaires (grillotage par l'inflation +stagnation) et a connu un pic de chômage à 3 millions ! Les 35 heures ont servit à détricotter le droit social en guise de contre-parties.Nous pouvons compter sur Hollande pour faire le reste ...En économie/politique, la pluspart des coups sont forcés, peu de vrais choix ! Etre dans la zone euro est très contraignant.
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survient a leur besoins.
Non, je ne comprends pas tout à la finance, mais il ne faut pas avoir fait Sciences Po pour en voir les résultats: les riches plus riches, les pauvres plus pauvres, et un état qui a perdu sa vocation.
S'il s'agit juste de gérer des budgets, alors pourquoi ne pas créer une multinationale nommé Europe, dictant les minimas sociaux?
L'humain n'est pas la préoccupation de la finance. Voilà pourquoi nous n'en voulons pas pour nous diriger.
Entre la haine des autres (La droite aime alors les " étrangers" lorsqu'ils tombent à Omaha Beach ou à Dien Bien Phu) et la dégoulinante "Omerta" de la gauche vécue pendant 14 ans prête à être resservie.
Un point commun à ces messieurs : la génuflexion devant l'Allemagne.
il est interdit par la constitution de "virer les étrangers en situation régulière" les "étrangers" paient , cotisent pour le plus grand nombre , le trou de la sécu c'est trop de chômeurs... vous vous trompez !
Je ne peux que constater le manque flagrant d'éducation de la majeure partie des partisans du FN...
Sarkozy a fait grimper la dette de 300 milliards !! Vous êtes aveugle ou quoi ?
Votre raisonnement, bien que vous soyez si bien instruit, s'inscrit dans une logique libéraliste. D'autres mondes sont possibles, d'autres Europes sont possibles. La finance est le cercle vicieux qui gangrène l'UE...
Vous avez raison sur bien des points de votre critique à un détail près : vous reprochez des pécadilles à un Président de la République alors qu'à mon avis, ce qu'on demande aux grands de ce monde n'est pas d'être parfait mais de faire en sorte de ne pas nous mettre dans l'embarras (pas de guerre, pas de faillite du pays, pas de famine et si possible au contraire une amélioration de notre vie quotidienne). Les Français se plaignent mais beaucoup ont un toit et combien meurent de faim ? Globalement, notre mode de vie s'est amélioré (accès au NTIC ...). Sarkozy est un impulsif qui parle plus vite qu'il ne réfléchit et semble ignorer que même pour le Président de la République, il ne suffit pas de vouloir pour pouvoir parce que des règles s'imposent à lui. Mais au moins, il bosse et il essaie de changer les choses, aurait-il pu mieux faire malgré les crises que notre pays a traversé sûrement. Après coup, on peut toujours voir qu'on aurait pu mieux faire, mais nous ne sommes pas à plaindre contrairement à certains voisins. Peut-être sommes-nous un vieux pays habitué aux vieux Présidents qui s'endorment après le repas de midi (deux au moins ont été gravement malades pendant leur septenat) ? Car, on a étrangement reproché aux deux jeunes (VGE et Sarko) leur dynamisme comme si la jeunesse était une tare honteuse (rappelez-vous les moqueries sur les repas de VGE chez les Français modestes... était-ce si grave ? VGE en un seul septennat a amené pas mal de progrès, majorité à 18 ans... et pourtant c'est le vieux Miterrrand qui a semblé le porte-parole des jeunes en 1981 avec son soutien aux radios libres !). Après tout, Sarko a des défauts : le favoritisme, les mensonges, le bling-bling... mais "plaie d'argent n'est pas mortelle" et sous son quinquennat en tout cas, il n'y a pas eu de morts suspectes (suicides de ministre ou assassinat de préfet ou de député) . Quant aux promesses non tenues, quel homme politique n'est pas dans ce cas ? Entre le candidat et l'élu, il y a un monde. Qui sait ce que Ségolène Royal aurait dû faire pour s'adapter aux crises que la France a traversées ? Rien ne dit qu'elle aurait pû mieux que Miterrand faire une politique de gauche.
La partition (formation des partis) en 2 blocs gauche-droite a fait disparaitre le centre, et créé l'ingouvernementabilité (néologisme ?) de notre pays.
Chacun n'a d'autre préoccupation que défaire ce qu'a fait celui qui l'a précédé.
Aussi je propose des nouvelles règles (à inscrire dans la constitution ?).
1) Élection du président au suffrage universel, comme maintenant.
2) Élection des assemblées à la proportionnelle intégrale.
3) Constitution du gouvernement (ministres, secrétaires d?État) avec les représentants des 3 premiers partis (le nombre des représentants pourrait être proportionnel au score obtenu par chaque parti). Remarque le nombre 3 est indicatif, ce pourrait être 2, ou 4, mais pas 1 comme maintenant)
Fonctionnement :
La majorité est représentée par 3 partis. La gouvernance du pays résulte de l'accord entre ces 3 partis.
1) il y a accord (débats, négociations, compromis) : le gouvernement gouverne.
2) il y a désaccord ponctuel : Le président permet d'éviter la dérive de la 4ème république. Le gouvernement reste en place et le président (élu au suffrage universel) gouverne par décrets au nom du peuple.
3) il y a désaccord total : Le président peut déclencher une nouvelle élection parlementaire.
J'y vois l'avantage de l?intérêt de rechercher l'accord majoritaire.
En revanche, on peut reprendre l'historique et les chiffres, mais vous ne ferez croire a personne que l'explosion de la dette est une histoire de droite ou de gauche au niveau europeen (ok en France, Mitterand a tout de meme fait tres fort...). Tous les pays ont vecu au dessus de leurs moyens depuis des decenies; presque tous (sauf peut-etre nous?) comprennent aujourd'hui qu'il faut que l'Etat fasse un gros regime et mettent en place des plans d'action concrets...
Si j'etais provocateur, j'aurai tendance a accorder plus de valeur au vote d'un ouvrier qui a arrete ses etudes a 16 ans plutot qu'a celui d'un thesard qui n'a jamais foutu les pieds dans une entreprise (il s'agit d'exemples pris a la volee, je n'ai aucun a priori vis a vis des ouvriers ou des thesards et de leurs connaissances respectives du monde, des peuples, des entreprises)...
Respectez la democratie, respectez le vote, ne tombez pas dans le jeu dangereux de discriminer les electeurs...
Que vous êtes aussi au bout :-)))
Le Royaume-Uni n'a pas ete epargne par la crise c'est certain, pour autant ils ont ete capables de prendre des mesures de grande ampleur, courageuses et impopulaires, pour corriger le tir... Pas pour rien que le pays beneficie toujours d'un tres grand credit sur les marches, malgre des chiffres a court terme mauvais. Je m'inquiete beaucoup plus pour mon pays d'origine malheureusement...
Bon plus serieusement, nul ne conteste la situation difficile du pays a l'heure actuelle, mais le gouvernement Cameron a ose prendre les mesures qui deplaisent, qui s'imposent (et c'est une erreur de se focaliser sur les chiffres de croissance a court terme (ie les deux derniers trimestres) pour juger le bilan de la politique d'austerite menee en GB). Trop facile de se dire qu'on sortira de la crise de l'endettement sans avoir a se serrer la ceinture...
En ce qui concerne la financiarisation du pays, le fisc anglais est bien heureux de percevoir les 50 milliards de livres d'impots recoltes au square mile chaque annee... On ne peut que regretter de ne pas avoir eu une "Iron lady" a la francaise... Quitte a choisir, je prefere largement l'utra liberalisme a l'immobilisme de l'Etat obese et ineluctablement sous-optimise...
Nous vivons une crise politique, une crise de l'Etat hyper actif et irresponsable (les subprimes en sont le parfait exemple), une crise de l'oisivete, certainement pas une crise du liberalisme...