Ce n'est pas parce que c'est une bonne nouvelle qu'il ne faut pas en parler. Au milieu d'un océan de contrariétés, la production industrielle tricolore a augmenté de 0,9% en juillet. Elle était stable en juin.
Fait rare, la plupart des secteurs ont vu leur activité accélérer. On peut citer la cokéfaction et le raffinage (+4,3%), la fabrication d'équipements électriques (+2,3%), notamment les produits informatiques, électroniques et optiques (+5,6%), la fabrication de matériels de transport (+3,4%), la fabrication des autres produits industriels (+0,5%). Globalement, la production de biens d'investissements a accéléré de 3,7%, celle des biens de consommation durables a progressé plus timidement (+0,6%).
Beaucoup de gagnants, peu de perdants
Evidemment, tous les secteurs n'ont pas connu un début d'été flamboyant. La production de biens de consommation non durable a par exemple reculé de 1,3%. Dans le bâtiment, l'activité a cédé 0,1%. Malgré cette performance, la production manufacturière a reculé 1% au cours des trois derniers mois.
Les perspectives sont maussades
Quels sont les enseignements que l'on peut tirer de ces statistiques ? Malheureusement, aucun. À moins d'un événement climatique, qui verrait la production énergétique accélérer, des fulgurances de ce type devraient être assez rares tant que la croissance européenne ne retrouvera pas quelques couleurs.
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