
Pour la Commission européenne, la France devrait enregistrer une croissance quasi-nulle en 2013. Selon des informations divulguées mercredi soir par RTL Bruxelles annoncera vendredi dans ses prévision de printemps une croissance du PIB de seulement 0 à 0,1%. La Commission revient ainsi sur sa prévision précédente qui tablait sur une croissance de 0,4%. Elle contredit également l'objectif affiché par le gouvernement français dans le budget d'une croissance de 0,8% du PIB.
Par conséquent, l'Etat français sera incapable de tenir l'objectif d'un déficit public de 3%. La Commission calcule que le déficit s'établira à 3,6% en 2013. Ce qui laisse entendre qu'un effort supplémentaire sera demandé par Bruxelles au gouvernement pour au moins descendre en-deçà de 3,5%.
La Commission européenne pourrait toutefois ne pas appliquer de sanctions contre la France avant mai prochain, croit savoir RTL, afin de ne pas décourager les efforts de réformes structurelles engagées par la France.
La semaine dernière, François Hollande et Jean-Marc Ayrault avaient reconnu que l'objectif de croissance de 0,8% en 2013 ne pourrait être tenu. Le gouvernement planche sur de nouvelles prévisions. Ce mardi, le ministre des Affaires Etrangères, Laurent Fabius, a avancé une nouvelle prévision comprise entre 0,2 et 0,3% de croissance en 2013. Suscitant une vive irritation de Pierre Moscovici alors que les modèles de la direction de la prévision de Bercy n'ont pas fini de tourner et surtout que le gouvernement veut se protéger derrière la prévision "indépendante" du futur Haut conseil des finances publiques, qui n'est toujours pas nommé, parce que les autorités en charge de désigner ses membres peinent à y assurer la parité imposée dans la loi...
Comment, en effet, faire de la croissance, en augmentant sensiblement les impôts et taxes ce qui réduit le pouvoir d'achat du consommateur, donc la consommation, donc les ventes des entreprises (lesquelles investissent moins et réduisent leurs frais - yc les frais de personnel- pour maintenir leurs marges).
La réduction des frais de personnel entraîne une augmentation du chômage, ce qui creusent encore le déficit de la SS, des caisses de retraite, de l 'Etat et des Collectivités Locales.
L' Etat et les Collectivités Locales essaient de faire un peu d'économie mais n'ont guère que les investissements à réduire (ce qui a aussi un impact sur la consommation) et les impôts locaux à augmenter.
Bref, nous aurons de la chance si la croissance est supérieure à 0 cette année et le déficit à moins de 3,5 % !
Et 2012, on l'oublie. La croissance a déjà été revue en baisse par l'insee. Alors; combien avons nous de déficit en plus avec toutes ces données. le budget 2012 était calculé sur +0,5 mais elle était de 0, alors !!!!!!! Cherchez l'erreur, et là pas de communication dessus.
La France doit faire faillite pour se relever ou assainir toute la fonction publique et la fonction politique. Tout a une fin et elle arrive toujours d'une façon qu'on attend pas....
Je vais donc compléter :
La commission prévoyait pour la France en 2012 +0,6% (à fin 2011) et +0,4% (un peu avant mi 2012).
On sait comment cela à fini.
Si on suit la logique de la commission européenne, les 0% de croissance prévue pour 2013 vont se transformer en -0,2, puis -0,5%...
Enfin vers mi 2012, la commission prévoyait +1,3% pour la croissance du PIB en France.
La déficit devrait être donc plus proche des 4,5% que des 3,5% !
si
0.08-0.03=0.05
et que prevision croissance
0.01-.0.05 = -0.04
alors la croissance plus --0.04
James Paul Warburg (1896-1969), officier de l?OSS et membre du CFR, le 7 février 1950, devant le Sénat des États-Unis