
Il n'y a pas eu d'amélioration en 2012. Sur l'ensemble de l'année, la production française n'a ni augmenté, ni diminué, rapporte l'Insee. Le gouvernement tablait sur une croissance de 0,3%. Au 4e trimestre, l'économie française s'est contractée de 0,3%, après une croissance de 0,1% au 3e trimestre.
Trente-deux économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un recul de 0,2% du produit intérieur brut de la France au quatrième trimestre, leurs estimations allant de -0,4% à 0%.
Hausse de la consommation des ménages
La contribution de la demande intérieure finale (hors stocks) à la croissance du quatrième trimestre a été nulle. La variation des stocks y a contribué négativement à hauteur de -0,4 point et le commerce extérieur positivement à hauteur de 0,1 point, les importations ayant plus reculé que les exportations.
Les dépenses de consommation des ménages ont progressé de 0,2% sur le dernier trimestre mais l'investissement s'est replié de 1,0%, le recul de l'investissement des entreprises non financières atteignant 1,2%.
Prévision du gouvernement à revoir
"La croissance 2013 devra être repensée", a commenté le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, ce jeudi matin sur France 2. Le gouvernement prévoit +0,8%, soit bien plus que les économistes et les institutions internationales.
"La question qui est posée, c'est celle du rythme" de l'ajustement budgétaire, a-t-il ajouté, alors que le gouvernement a reconnu pour la première fois mercredi que l'objectif de réduction du déficit à 3% du PIB fin 2013 ne serait pas atteint en raison d'une croissance trop faible.
"La Commission européenne peut décider de nous accorder un délai" pour y parvenir, a ajouté Pierre Moscovici. Les nouvelles prévisions de la Commission pour la France et ses commentaires sur le redressement budgétaire dans le pays sont attendus le 22 février. Selon le ministre de l'Economie, "il faut une vraie réflexion européenne sur quel est l'équilibre entre réduction des déficits et recherche de la croissance".
Malgré le 4eme trimestre qui a été revu de -0.5 % à -0.6%. L'Allemagne est en équilibre budgétaire en 2012 et n'a pas acheté de la croissance (nulle) finalement avec un déficit d'état de 4.5 % (non confirmé!). Les perspectives pour l'Allemagne sont moyennes (plus haut niveau du PMI en Europe, les perspectives de la France sont occultées et/ou franchement mauvaise; PMI de janvier en recul tout juste devant la Grèce. L'Espagne et Italie ont des indicateurs qui pointent vers une amériolation de la situation, Grèce et France font figure de pâles exceptions dans ce tableau qui reprend quelques couleurs.
on nous mentirais, celà n'est pas possible , pas François