2012 pire que 2011. Alors qu'il y a deux ans, le Produit intérieur brut (PIB) annuel en volume avait cru de 1,7%, celui-ci est resté stable l'an dernier, confirme l'Insee ce 27 mars à l'occasion de la publication des résultats détaillés des comptes nationaux trimestriels. Et la reprise n'est pas pour tout de suite, si l'on en croit les prévisions de l'Institut dévoilées il y a quelques jours.
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Plus précisément, au quatrième trimestre 2012, le PIB français en volume s'est replié de 0,3% après avoir augmenté de 0,2% au troisième trimestre, un chiffre révisé à la hausse par l'Institut national de la statistique et des études économiques. L'institut révise en hausse de 0,1 point, à +0,2%, la performance du troisième trimestre, le seul de l'année qui ait connu une évolution positive.
Une première depuis 1984
Cette croissance en berne induit une consommation atone. La pouvoir d'achat des ménages a diminué de 0,8% au quatrième trimestre de l'an dernier, après une stagnation confirmée au troisième. Celui-ci recule de 0,4% sur l'ensemble de 2012, accusant ainsi sa première baisse annuelle depuis 1984. Une évolution due pour l'essentiel à la hausse des impôts sur le revenu et le patrimoine (+7% au quatrième trimestre après +4% au troisième trimestre), qui s'est accompagnée d'une hausse des cotisations sociales (+2,0% après +0,7%).
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La consommation ayant été plus dynamique que les revenus, les ménages ont puisé dans leur taux d'épargne qui s'est inscrit à 15,6% en fin d'année, contre 16,2% au 3e trimestre. Sa moyenne sur 2012 a été de 16%, en recul de 0,2 point par rapport à 2011.
Moins de marge par les entreprises
Du côté des entreprises, le léger redressement des taux de marge amorcé au deuxième trimestre ne s'est pas confirmé, l'indicateur ressortant à 27,7% au quatrième trimestre, en baisse de 0,5 point, pour revenir au même niveau qu'au premier. Sur l'ensemble de 2012, il s'inscrit en moyenne à 27,9%, soit un plus bas depuis 1985, contre 28,5% en 2011.
Graphique publié par l'Insee le 27 mars 2013
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avec agences
