Une double casquette qui rapporte gros. Carlos Ghosn a perçu 7,15 millions d'euros pour sa direction du groupe Nissan en 2013. Ce montant est légèrement supérieur en yens à celui empoché l'année précédente (988 millions de yens) et ne prend pas en compte les sommes que le dirigeant perçoit en tant que patron de Renault, partenaire et premier actionnaire de Nissan à hauteur de plus de 40%.
Transparence ne rime pas avec baisse de salaire
La loi japonaise oblige à rendre publique la rémunération annuelle des dirigeants d'entreprises lorsqu'elle dépasse 100 millions de yens. Carlos Ghosn, qui est parmi les patrons les mieux payés du Japon (si ce n'est le mieux payé), a toujours défendu sa position en affirmant que dans un univers concurrentiel tel que celui de la fabrication d'automobiles, les entreprises doivent employer et conserver des dirigeants de haut niveau. Un bon salaire, tel est selon lui le prix à payer pour avoir les meilleurs patrons.
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Les sommes qu'il touche chez Nissan sont encore bien inférieures à celles de nombre d'autres PDG de sociétés étrangères, arguent ses défenseurs. A l'inverse, ses détracteurs notent que les alter ego de Carlos Ghosn chez Toyota (numéro un mondial du secteur) et Honda ne touchent même pas le quart des émoluments du patron de Nissan.
