
Cela a été "la nuit la plus longue de la réforme territoriale", selon le mot du vice-président de l'Assemblée nationale Denis Baupin (EELV). Elle s'est terminée vendredi matin tôt par l'adoption par les députés, après plus de vingt heures de travail, de la nouvelle carte à 13 régions proposée par les socialistes, avec 52 voix pour (dont certaines à droite) et 23 contre.
Six régions ne sont pas touchées
Issue d'amendements identiques du rapporteur PS Carlos Da Silva et du groupe socialiste au projet de loi de réforme territoriale, la carte réduit le nombre de régions en métropole de 22 à 13 (Corse comprise), et non 14 comme le prévoyait le projet initial du gouvernement. Elle prévoit notamment la fusion des régions Poitou-Charentes, Limousin et Aquitaine, celle du Nord-Pas-de-Calais et de la Picardie, ainsi que le rattachement de la Champagne-Ardenne à l'Alsace et la Lorraine.
Les autres fusions programmées sont: Auvergne et Rhône-Alpes, Bourgogne et Franche-Comté, Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, Haute-Normandie et Basse-Normandie.
Six régions demeurent inchangées: Bretagne, Corse, Ile-de-France, Centre, Pays de la Loire, Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Une carte encore "peut-être amenée à évoluer"
Carlos Da Silva, proche du Premier ministre Manuel Valls, pour qui "cette carte est un point d'équilibre", admet toutefois qu'elle sera "peut-être amenée à évoluer", du fait notamment du droit d'option qui devrait être ouvert pour les départements afin de changer de région à partir de 2016.
L'Assemblée nationale reprendra dans l'après-midi ses travaux sur le projet de loi, dont l'examen doit s'achever dans la soirée, avant son vote solennel global en première lecture mercredi prochain. Les parlementaires doivent notamment encore discuter de l'autre mesure phare du texte, le report des élections régionales et départementales de mars à décembre 2015.
Il existe aussi un autre sujet, la dette publique dans les pays du sud européen, l'histoire du MES et du pacte de stabilité. Redescendre à 75%... la question est qui paye?
Pourquoi ne pas avoir s'attaquer véritablement au mille feuille administratif région/département commune
A mon avis nous devons supprimer la représentation départementale (donc on ne supprime pas le département géographique mais bien la suppression du conseil general) et on transfère l'intégralité de ses missions à la région qui serait alor en charge d'une meilleure répartition et cohésion. Quant aux communes, là il faut rattacher les communes de moins de 1 000 habitants à d'autres communes voisines, 1 maire pour moins de 1 000 habitants faut quand même pas exagérer !.en attendant une véritable réforme supprimant le maire et ses adjoints pour les regrouper en communauté de commune, ou communauté urbaine ou communauté d'agglomération et qui là seraient véritablement élus par la population géographiquement concernée Ainsi il n'existerait plus que la région et l'intercommunalité de quoi faire des économies d'échelles et d'améliorer l'efficience des dépenses publiques locales
Votre question met en évidence les limites de l'exercice. Les structures régionales existantes devront probablement rester en place sous peine de blocage administratif. Non seulement ca pourrait ne pas rapporter grand chose sur les frais de fonctionnement mais en plus la super région rajoutera une couche. A quel prix?
Notez que suivant que vous avez une capacite de rebellion connue (Bretagne, Corse) ou pas (Alsace), vous serez broe par nos princes parisiens ou non.
région Pyrénées, Alsace - Lorraine, Bretagne à 5, Auvergne + Limousin, Val de Loire, Aquitaine + Poitou + Vendée ...
Une grande région administrative n'exclut pas le maintien de traditions, d'us, de modes de vie de communautés plus restreintes comme les bretons et les alsaciens, mais aussi comme les picards, les catalans, les basques, les landais, les lorrains qui sont tout aussi légitimes que les premiers mais qui font moins de bruit!
Cette nuance n'a jamais été mise en avant, ce qui aurait permis d'éviter les échauffements d'esprit: bien distinguer gestion administrative de traditions et cultures!.
Une grande région administrative n'exclut pas le maintien de traditions, d'us, de modes de vie de communautés plus restreintes comme les bretons et les alsaciens, mais aussi comme les picards, les catalans, les basques, les landais, les lorrains qui sont tout aussi légitimes que les premiers mais qui font moins de bruit!
Cette nuance n'a jamais été mise en avant, ce qui aurait permis d'éviter les échauffements d'esprit: bien distinguer gestion administrative de traditions et cultures!.
A mon avis il fallait, soit supprimer les départements en gardant plus ou moins les régions dans leur configuration actuelle, soit supprimer les régions.
Il en va de même pour les subventions apportées par le conseil régional aux plaques de rues bilingues, entrées de villes et bien sur à l’Office pour la langue et la culture d’Alsace, mis en place par les collectivités territoriales d’Alsace, et dont l’équivalent n’existe pas en Moselle.
Donc, non, se retrouver dilué, et surtout en minorité, dans un ensemble beaucoup plus vaste n’est pas sans conséquence sur les cultures locales. Mais nul doute que c’est bien là aussi l’un des desseins non avoués du gouvernement. Heureux les peuples et les cultures qui ont échappé au rouleau-compresseur linguicide et culturicide franco-jacobin…