Résorber le déficit commercial d'ici 2017 ? Pas dans le contexte actuel selon Fekl

Le nouveau secrétaire d'État au Commerce extérieur a expliqué dimanche que l'essentiel était de "travailler pour faire les réformes de fond pour que les choses aillent mieux".
Le gouvernement, qui vise un déficit de 53 milliards d'euros en 2014 contre un peu plus de 60 milliards en 2013, s'était engagé à résorber entièrement le déficit hors-énergie d'ici à 2017.

Le nouveau secrétaire d'État au Commerce extérieur, Matthias Fekl, nommé en septembre après le départ de Thomas Thévenoud, a estimé dimanche 23 novembre sur RFI que "dans le contexte difficile" actuel, il ne fallait pas prendre pour argent comptant l'engagement de résorber le déficit commercial d'ici 2017, comme s'y était engagé le gouvernement au début du quinquennat:

"Dans le contexte très difficile aujourd'hui, je pense que prendre ce type d'engagement ce n'est pas ce qu'il faut faire. Ce que nous devons faire, c'est travailler pour faire les réformes de fond pour que les choses aillent mieux. Honnêtement, est-ce que vous croyez que, dans un contexte où il y a la fois la politique de changes qui entre en compte, où il y a à la fois la croissance mondiale, où il y a tout une série de paramètres; les coûts de l'énergie et caetera, est-ce que vous croyez qu'on peut comme ça décréter que, à telle ou telle échéance les choses (s'amélioreront)?"

Objectif: un déficit de 53 milliards en 2014

Ses prédécesseurs, Nicole Bricq et Fleur Pellerin "ont surtout beaucoup travaillé pour mettre en place des familles à l'export, pour structurer de l'offre française" notamment dans "les secteurs d'excellence" que sont la santé, l'aéronautique ou l'agroalimentaire, a-t-il ajouté.

Pour rappel, le gouvernement, qui vise un déficit de 53 milliards d'euros en 2014 contre un peu plus de 60 milliards en 2013, s'était engagé à résorber entièrement le déficit hors-énergie d'ici à 2017. Selon les derniers chiffres disponibles, la France a connu un sursaut à l'export en septembre grâce à de plus amples ventes d'avions Airbus, lui permettant de réduire de 300 millions son déficit sur un mois, à 4,7 milliards d'euros.

Commentaires 8
à écrit le 24/11/2014 à 10:52
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On a pu comprendre les réformes faites après-guerre qui nous a permis les trente glorieuses, mais il est difficile de comprendre des réformes de réforme qui ne peuvent aboutir a rien si ce n'est copier les autres!

le 24/11/2014 à 13:56
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Les ministres tournent, se répartissent les indemnités, et ne font rien (à part des discours creux)...

à écrit le 24/11/2014 à 10:50
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nous importons tout et n'importe quoi. il faut établir des licences d'importation,éditer des quotas,notamment en agriculture,jeux vidéos,et reformer la filiere bois. vous avez déjà qq milliards à récupérer

à écrit le 24/11/2014 à 10:50
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nous importons tout et n'importe quoi. il faut établir des licences d'importation,éditer des quotas,notamment en agriculture,jeux vidéos,et reformer la filiere bois. vous avez déjà qq milliards à récupérer

à écrit le 23/11/2014 à 18:51
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A peine il entre en fonction que déjà il baisse les bras ! Choquant...

le 23/11/2014 à 23:11
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Il ne baisse pas les bras. Il dit que balancer des objectifs au public sans mettre une goutte de fond derrière n'a pas de sens. Au moins un politique qui a du bon sens.

à écrit le 23/11/2014 à 15:40
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La France n'est plus compétitive depuis belle lurette avec toutes les usines à gaz qu'elle entretient. Les réformes de fond on les attend toujours et rien ne viendra tant que les Socialistes seront aux affaire. Et même avec le retour de la droite rie...

le 23/11/2014 à 19:49
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Depuis 30 ans on coule tranquillement et in ne réforme rien Sarkosy et Chirac ont fait comme Hollande des annonces et du baratin Il faut changer la classe politique Osons lemaire au moins ca virera tous les vieux

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