A l'issue d'une journée de débat, lundi 12 janvier, la Commission exécutive de la CGT s'est décidée. Elle a approuvé par 28 voix pour, 18 contre et 6 abstentions le choix du numéro un de la fédération de la métallurgie Philippe Martinez pour succéder àThierry Lepaon, démissionnaire après des révélations sur son train de vie.
La Commission a aussi validé les neuf autres membres du bureau confédéral qui lui avaient été proposés par le groupe de travail mis en place par Thierry Lepaon.
Le dernier mot au Comité confédéral national
Mais le dernier mot va revenir mardi au Comité confédéral national (CCN, "parlement"), seul habilité à élire le bureau à une majorité de deux tiers. Le CCN est composé des représentants des 33 fédérations et des 96 unions départementales. Les plus grosses fédérations ont un poids prépondérant.
Cette équipe, paritaire, est complètement renouvelée.
Colette Duynslaeger, numéro un de la Fédération de La Poste, est elle proposée pour le poste d'administrateur-trésorier, une fonction hautement sensible, le précédent, Eric Lafont, ayant démissionné dans la foulée des révélations sur les dépenses effectuées pour M. Lepaon.
Le "parlement" de la centrale pourrait rejeter les candidatures
Les huit autres membres retenus pour composer le bureau confédéral si la Comité confédéral national de mardi le décide sont : Alain Alphon-Layre (UD Gard), Christine Carlier (UD Nord), Michèle Chay (commerce), Pascal Debay (UD Meurthe-et-Moselle), Virginie Gensel-Imbrecht (numéro un de la fédération de l'énergie), Nathalie Metche-Nickles (services publics), Grégory Roux (cheminots), Philippe Texier (UD Côte d'Or).
Le CCN est parfois imprévisible. Ainsi, il avait rejeté en mai 2012 la candidature de Nadine Prigent, avancée par le secrétaire général d'alors Bernard Thibault pour lui succéder.
Publié le 12/01/2015 à 14:54. Mis à jour le 13/01/2015 à 07:55