Alors que les marchés d'actions sont très nettement repartis à la hausse ce lundi, les cours du pétrole sont repassés au-dessus de la barre des 50 dollars, aussi bien à Londres qu'à New York. A la clôture du New York Mercantile Exchange, le baril américain de "light sweet crude" a pris 4,57 dollars à 54,50 dollars. Sur l'Intercontinental Exchange londonien, le Brent de la mer du nord a gagné 4,74 dollars, à 53,93 dollars le baril.
Le prix du brut bénéficie de l'annonce par Barack Obama d'un vaste plan de relance aux Etats-Unis. Son montant pourrait atteindre 700 milliards de dollars, selon le Washington Post. Ce lundi, le gouvernement britannique a présenté un plan de 20 milliards de livres pour soutenir son économie. Par ailleurs, les cours sont aussi soutenus par le sauvetage de Citigroup par le gouvernement américain. L'avenir de la banque new-yorkaise préoccupait fortement les marchés la semaine dernière.
Enfin, les marchés réagissent également à la prochaine réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui devrait déboucher sur une nouvelle baisse de sa production. Le représentant de l'Iran au sein de l'Opep, Mohammad Ali Khatibi, a jugé ce lundi cette option "nécessaire" pour empêcher la baisse des prix. Le ministre vénézuelien de l'Energie, Rafael Ramirez, a plaidé ce week-end pour un recul d'un million de barils par jour de l'offre du cartel.
