Espoir de reprise des investissements au Japon

Les commandes de biens d'équipement et notamment de machines-outils au Japon ont bondi de 10,5% en septembre par rapport à août. Un chiffre bien supérieur aux attentes. Les émissions de gaz à effet de serre du pays se sont réduites sur un an.

Les commandes de biens d'équipement et notamment de machines-outils au Japon ont bondi de 10,5% en septembre par rapport à août, a annoncé ce mercredi le gouvernement.  Ce chiffre pourrait témoigner d'une reprise de l'investissement, en berne depuis l'an dernier.
 

La hausse de septembre bat largement le consensus des économistes, qui tablaient sur une augmentation de 2,9%. En août, les commandes de biens d'équipement avaient progressé de 0,5% par rapport à juillet, mois au cours duquel elles étaient tombées à un plus bas record.
 

Les industriels interrogés par les services du gouvernement prévoient que les commandes du secteur privé hors chantiers navals et machines des centrales électriques augmenteront de 1,0% dans les trois mois à décembre par rapport au trimestre précédent. Cela constituerait la première hausse en sept trimestres.
 

Sur le trimestre de juillet à septembre, ces commandes ont baissé de 0,9% par rapport au trimestre précédent. Sur un an, les commandes en septembre ont baissé de 22,0%.
 

A noter que le Japon a aussi indiqué ce mercredi matin que ses émissions de gaz à effet de serre ont baissé de 6,4%, à 1,28 milliard de tonnes d'équivalent carbone, en 2008-2009 (d'avril à fin mars, le traditionnel exercice fiscal dans l'archipel). Durant l'année 2007-2008, les émissions de GES avaient atteint le record de 1,374 milliard de tonnes d'équivalent CO2. Mais la crise économique a ensuite sans doute provoqué une réduction d'activité dans le pays.

Avant leur réunion qui commence ce jeudi, les ministres des Finances des pays de l'Apec (Asia-Pacific Economic Cooperation) ont tout de même averti que la crise économique mondiale était loin d'être terminée, estimant que l'embellie actuelle était un répit plutôt qu'une reprise. "La situation reste fragile. Nous devons toujours nous attaquer à la racine du problème", a déclaré le représentant de Singapour.

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