Revenus des agriculteurs européens : découvrez ceux qui souffrent... et les autres

Selon la dernière étude menée par Eurostat, les paysans baltes et polonais ont vu leurs revenus s'envoler entre 2000 et 2009. Les Britanniques ont également profité d'une hausse de 70%. Les Français ont subi eux une baisse de 20%, qui a cependant été inférieure de moitié à celle qui a touché l'agriculture danoise.

Dans les années 2000, l?agriculture européenne a perdu le quart de ses effectifs. Or, quand ce secteur le nombre d?emplois diminue, ceux qui restent en activité bénéficient mécaniquement d?un surcroît de revenus. Voilà, en partie, pourquoi, durant la dernière décennie, les agriculteurs des 27 pays de l?Union européenne n?ont pas tous été affectés par une baisse de revenus.

Selon les dernières données d?Eurostat, en Estonie et en Lettonie, le revenu agricole réel par actif a ainsi augmenté de plus de 130% entre 2000 et 2009. Dans le même temps, les effectifs des exploitations estoniennes baissaient de plus de 55% et ceux des fermes lettonnes de plus de 38%.

Pour autant, la règle ne vaut pas tous les pays. En France, les effectifs ont fondu en 10 ans de 16,6% et, dans le même temps, le revenu agricole net par actif a baissé de 19,6%. Alors qu?au Royaume-Uni, avec une baisse quasi équivalente des emplois (-13,2%), ce même revenu a progressé de 71,2%. Des 27 membres de l?Union, ce sont les Danois qui ont vu leur pouvoir d?achat baissé le plus fortement : - 46,2%.


 

 

Commentaires 4
à écrit le 10/05/2010 à 7:09
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Avec de telles disparités, il n'est pas étonnant de ne pas arriver à accorder les violons de la politique agricole commune.....UNE VRAI TOUR DE BABEL !

à écrit le 10/05/2010 à 7:09
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Avec de telles disparités, il n'est pas étonnant de ne pas arriver à accorder les violons de la politique agricole commune.....UNE VRAI TOUR DE BABEL !

à écrit le 08/05/2010 à 8:27
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Des pourcentages sans les valeurs absolues, çà ne veut rien dire.

à écrit le 08/05/2010 à 5:00
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C'est bien beau de dire que les Danois ont une baisse plus significative, mais ils ont accéptés le modèle libérale, ils ont investis trop (endettement sur 30 ans en moyenne) en espérant un marché porteur (la pub des syndicats et laiteries y à 5ans), ...

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