A La Nouvelle-Orléans, Obama promet d'achever la remise en état

A l'occasion de l'anniversaire des dévastations causées par cet ouragan majeur, le président américain s'est rendu à La Nouvelle-Orléans, ville la plus touchée par les inondations, en compagnie de sa famille.

Barack Obama s'est engagé dimanche à achever les travaux de remise en état des zones de la côte du Golfe durement touchées par l'ouragan Katrina voici cinq ans jour pour jour. A l'occasion de l'anniversaire des dévastations causées par cet ouragan majeur, le président américain s'est rendu à La Nouvelle-Orléans, ville la plus touchée par les inondations, en compagnie de sa famille, au terme d'une semaine et demie de vacances passées sur l'île de Martha's Vineyard dans le Massachusetts.

Au cours de la campagne pour l'élection présidentielle de 2008, Obama, alors candidat démocrate à la Maison blanche, avait vivement critiqué la lenteur avec laquelle son prédécesseur, George Bush, et son administration avaient réagi aux inondations dévastatrices provoquées par le passage de Katrina.

A l'approche des élections de mi-mandat de début novembre, que son Parti démocrate risque fort de perdre, il a profité de son discours de La Nouvelle-Orléans pour illustrer les mesures prises depuis son investiture en matière de remise en état, cela sans critiquer nommément son prédécesseur.

"C'était une catastrophe naturelle, mais aussi une catastrophe provoquée par l'homme, la démission honteuse d'un gouvernement qui a abandonné à eux-mêmes un nombre incalculable d'hommes, de femmes et d'enfants", a dit Obama dans un discours à l'université Xavier de Louisiane.

OBAMA ÉVOQUE LA MARÉE NOIRE

Katrina avait fait plus de 1.800 morts et causé pour des milliards de dollars de dégâts le long de la côte du golfe du Mexique. Le président américain a relevé que le directeur qu'il a nommé à la tête de l'Agence de gestion fédérale des situations d'urgence (Fema), Craig Fugate, avait 25 ans d'expérience en matière de gestion des crises, par contraste avec Michael Brown, directeur de la Fema lors du passage de Katrina, dont l'action fut sévèrement critiquée voici cinq ans.

Obama s'est gardé de tout triomphalisme et a reconnu qu'il restait encore beaucoup à faire. "Je n'ai pas besoin de vous dire qu'il reste encore trop de terrains vagues, de terrains redevenus sauvages. Il y a encore trop d'étudiants qui assistent aux cours dans des mobile homes. Il y a encore trop de gens qui ne trouvent pas de travail. Et il y a encore beaucoup trop d'habitants de La Nouvelle-Orléans qui n'ont pas pu revenir chez eux".

"Aussi, même si un grand nombre de progrès ont été faits, en ce cinquième anniversaire je tenais à venir ici pour le dire directement aux habitants de la ville: mon administration se tiendra à vos côtés et luttera à vos côtés jusqu'à ce que le boulot soit terminé", a-t-il dit sous les applaudissements.

Obama a également évoqué une calamité qui a touché bien plus récemment la région, la marée noire de ce printemps et de l'été sur les côtes du golfe du Mexique, et il a réitéré sa promesse consistant à demander des comptes au géant pétrolier GP, qui exploitait la plate-forme et le puits fautifs.

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