
Dans une tribune intitulée "le grand bond en arrière", le porte-parole du parti socialiste Benoit Hamon, représentant d'une ligne très à gauche au sein du PS, s'insurge contre le projet, négocié actuellement entre Berlin et Paris et avec les autres pays européens, de mettre en place une gouvernance européenne avec des règles de rigueur - départ en retraite repoussé à 67 ans, décorellation entre inflation et salaires, réduction des déficits... - contre la solidarité financière comme elle s'est produite pour la Grèce et l'Irlande.
Benoit Hamon écrit ainsi : "Depuis Dakar, où je participe au Forum Social Mondial, je suis stupéfait du décalage. Ici, on parle biens publics mondiaux, taxe sur les mouvements financiers, lutte contre la pauvreté. Pendant ce temps-là, en Europe, on propose un pavé contre les salaires et l'emploi. Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ont en effet annoncé vendredi leur volonté d'instaurer un pacte de compétitivité européen afin que chaque pays s'efforce de « s'aligner sur les meilleures solutions, les meilleurs projets ». En réalité, c'est une véritable constitution anti-sociale qu'ils nous préparent. On attendait des mesures pour lutter contre les délocalisations et le chômage, on obtient des décisions pour bloquer les salaires et reculer autoritairement l'âge de départ à la retraite.
Toutes les décisions importantes en matière de salaires, d'emploi, de retraites ou de fiscalité seraient déterminées par les gouvernements de la zone euro, à partir d'une vision de la compétitivité économique exclusivement fondée sur la baisse du coût du travail et non plus en fonction de progrès sociaux ou des aspirations des peuples concernés. Accepter ce pacte de compétitivité reviendrait donc à priver les peuples de leur libre-arbitre en matière sociale.
Si ce pacte était adopté, il fermerait définitivement la porte à toute politique économique de relance. Il priverait les pays membres de l'Union Européenne de la possibilité d'augmenter les salaires. Il imposerait aux citoyens un financement de la protection sociale reposant sur les capacités individuelles et non plus la solidarité entre les générations. Il donnerait comme objectif unique la rigueur budgétaire au détriment de l'éducation, des services publics et de la lutte contre les inégalités. Ces politiques ont déjà été menées dans de nombreux pays, on connaît leurs conséquences : modération salariale, précarité, inégalités femmes - hommes, chômage.
Ce pacte de compétitivité revient à abdiquer notre souveraineté en matière économique et sociale. Tout juste, Berlin et Paris concèdent que les parlements nationaux pourraient fixer eux mêmes les modalités de mise en oeuvre d'objectifs qui eux, s'imposeraient à chaque Etat de la zone Euro. En clair, on laisse le choix aux citoyens européens de décider des droits qu'ils veulent perdre et l'ordre dans lequel ils vont les perdre. La facture de la crise est intégralement imputée aux peuples européens tandis que les banques retrouvent leurs niveaux de profit d'avant la crise, que les rendements du capital absorbent toujours tous les gains de productivité et créent des milliers de chômeurs en Europe. C'est le grand bond en arrière.
Nous ne laisserons pas ce pacte enterrer définitivement le projet d'une construction européenne tournée vers l'intérêt général et les aspirations des peuples européens."
Il devrait aussi revisiter l?histoire contemporaine.
Que ce soit l?URSS, les pays communistes, et même la France, aucun pays n?a réussi à mettre en pratique la théorie de Marx, qui d?ailleurs avait bien précisé que le collectivisme ne pouvait se mettre en place que de manière universelle.
Cette théorie explique le revirement de politique de la France en 1983 que M. Mitterrand a du accepter en reniant toutes ses promesses.
La France n'a pas plus la parole cela a été confirmée par Mme Lagarde dans l'émission
C Politique, qui a la question de M.Demorand sur le dikta allemenand a répondu dans la langue de bois politique.
L'Allemagne gère l'Europe dont la France, nos couteux politiques sont inutiles peut-être devrenions nous demander leur départ dans le cadre de la RGPP car ils sont des fonctionnaires bien établis et gracement rémunérés.
Points négatifs ou inutiles: désindexation des salaires, augmentation de l'âge de départ à la retraite pour les pays dont la démographie est dynamique (France, Irlande, Suède)
Il n'y a pas de marché ,mais juste des préteurs et des emprunteurs.
Si la France emprunte encore pas trop cher ,c'est grace aux préteur qui ont une vue franco- allemande de notre capacité à rembouser .
Je le regrette ,mais c'est comme ça !
la France n'arrive plus à produire ou ne le veut plus !
La création du taux de chômage très élevé se fait sous la Droite malgré les nettoyage à sens unique des fichiers !
Les banques n'ont jamais été aussi riches et la France jamais aussi pauvre !
Cela ne menera pas loin !
Exemple; il est vrai qu'en Grèce l'age de la retraite officiel est plus bas qu'en Allemagne, En Grèce, si vous ne travaillez pas, vous ne touchez rien, allocations familiales, RMI, RSA, APL, aide aux parents isolés etc., tout cela n?existe pas en Grèce.
Alors encore plus de rigueur tu meures mon frère!
Je pense que Mme Merkel sait tout ça, en attendant elle gagne du temps et détourne l'attention des vrais causes du problème qui sont les excédents permanents de la balance commercial allemande, L'Allemagne exporte ainsi son chômage vers les pays déficitaires.
Les créanciers nous dirons STOP avant !
Soyons net: Le PIB c'est 1900 mds donc vers un déficit de 1950 mds, le taux d'emprunt sera de 7% ou 8% ! (intenable)
Car les montants ne representent pas la totalité de la dette !
Il y a les engagement retraite pour les employés d'état : 1000 mds
et les partenaria public prives 100 voir 200 mds !!
Si on compte large la dette réelle française c'est 2000 mds !!
On sera en cessation de paiement avant les 2500 mds !!
@jpap76: je parle au futur : c'est l'austérité "programmée" qui va réduire nos dépenses en infrastructures matérielles et intellectuelles. De quoi nous envoyer dans le trou pour deux générations. Sarko ou DSK c'est pareil là-dessus je pense. Malheureusement.
@dudu : vous où voyez-vous que notre économie soit effondrée? Nous avons, que je sache, toujours le 6° PIB du monde. Et un pib/tête supérieur à celui des Allemands. Quant à la récession 2002-2007, j'avoue que je ne l'ai pas remarquée... Ça fait NEUF ans que les socialos ne sont plus au pouvoir... il faudrait assumer un peu. C'est l'argent qui fait la prospérité, pas le serrage de ceinture. Cette fascination pour l'Allemagne, ses 80% de dettes, ses 4 millions de chômeurs, sa dépendance aux consommateurs français, anglais, italiens... ils se tirent une balle dans le pied avec ce plan de compétitivité. Ils devraient le savoir que le prix n'est pas décisif pour la compétitivité : n'importe quelle Audi, Merc ou Bmw vaut 30% de plus que la Peugeot équivalente.
Est-ce-que vous faites semblant de ne pas comprendre que les obligations du gouvernement sont, par construction, les avoirs du secteur privé et que l'émission de dette publique est une création d'actif financier net pour le secteur privé. Autrement dit, la dette publique est du capital pour le secteur privé et donc diminuer la dette c'est détruire les avoirs du secteur privé. Je suis contre la dette car elle est anti-sociale mais il ne faut pas raconter n'importe quoi...
Pourquoi ne pas proposer un plan européen d'investissements massifs (rénovation et construction de logements, d'infrastructures, investissement dans la recherche). Brefs, faisons comme les pays émergents et comme nous l'avions fait pendant les 30 Glorieuses: construisons l'avenir plutôt, soyons offensifs.
Il faudrait effacer toutes le dettes et surtout celles des pays les plus pauvres et nous en avons largement les moyens.
il est plus que temps d'assainir les finances.
C'est une logique suicidaire !
qu ' ils restent dans l 'opposition pour ne pas acceleler la ruine qui de toute
façon est INELUCTABLE......
Un ultra gauchiste probablement vu ses commentaires sur la Tribune.
Juste pour info, a comparer l'évolution du PIB entre 2008 et 2010, la France a fait bien mieux que l'Allemagne. Notre gouvernement a donc pris des mesures défendables. Que vous n'aimiez pas le style Sarko, je peux le comprendre mais ne lui faites pas porter tous les maux du monde... Il fallait empecher notre industrie et nos banques de sombrer car trop d'emplois en dependent, ceci a eu un cout qu'il nous faudra tous assumer mais y avait il un autre choix ?
Vive l' Allemagne et la rigueur, en espérant que ces marxistes n'arrivent jamais aux responsabilités.
pauvre PS et gauche sovietique et pauvres de nous Français.
Surtout il ne comprend pas qu'une politique de relance monétariste ne sert les intérets que de la finance internationale et certainement pas du peuple. La relance ca se paye et ce sont toujours les mêmes qui payent. 1 Cure d'austérité de nos politiques 2 Moralisation de la vie politique (cela ne doit pas être un métier) 3 Glass Steagall act: que les speculateurs soient les payeurs 4 Réduction de la dette 5 Investissement de l'argent public dans du "productif" à long terme pas des cadeaux au CAC 40: prime à la casse, immobilier defiscalisé, etc etc.
La rigueur oui mais de façon intelligente : quand on voit les CRS maintenus et les instituteurs supprimés on se pose des questions ?
De plus il y a dans ce discours comme un son souverainiste: décidement meme le PS cherche a piquer des voix au FN, bravo M. Hamon !
pour preuve notre seul prix nobel ( qui est mort il n'y a pas longtemp )le disait
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1520
a lire !!