
L'Allemagne a-t-elle déjà lâché la Grèce ? Selon plusieurs sources gouvernementales, la question n'est en tout cas plus de savoir si la Grèce va faire faillite mais plutôt comment. Histoire d'anticiper les conséquences pour le reste de la zone euro, et surtout ses banques.
Selon le magazine allemand « Der Spiegel », les troupes du ministre des Finances, Wolfgang Schäuble, étudient deux hypothèses de sortie de crise brutale : l'une avec maintien de l'euro dans le pays, l'autre avec retour à la drachme. Le fonctionnement du Fonds européen de stabilisation financière, qui avait été adopté le 21 juillet dernier, pourrait être remanié lors du sommet du ministère des Finances prévu en fin de semaine en Pologne. Et ce, afin de parer au plus pressé en cas de scénario du pire. Dans l'hypothèse d'une faillite de la Grèce, les États en difficulté, comme l'Espagne ou l'Italie, se verraient automatiquement attribuer des lignes de crédit, tout comme les banques exposées à la dette grecque. Dans le quotidien « Die Welt », c'est le ministre de l'Économie, Philipp Rösler, qui évoque « l'insolvabilité ordonnée de la Grèce ». Des solutions destinées à limiter les risques de contagion, mais aussi à faire pression sur le gouvernement grec.
Un gouvernement grec qui a présenté dimanche une série de nouvelles mesures pour endiguer le dérapage de son budget, et tenter de convaincre ses créanciers de prolonger leur soutien. Des représentants du FMI (Fonds monétaire international), de l'Union européenne et de la BCE avaient quitté Athènes début septembre, en protestant contre le manque de coopération du gouvernement. Ce que le ministre grec des Finances, Evangelos Venizelos, a vivement démenti ce week-end en expliquant que ce départ était « planifié ». Une nouvelle taxe foncière sur tout l'immobilier du pays sera ainsi appliquée dès cette année, et collectée d'après les factures d'électricité. Au total, le pays s'engage à réaliser 2 milliards d'euros d'économies supplémentaires en 2011, ce qui limitera le déficit du pays à... 17,1 milliards d'euros.
Pour les marchés, qui avaient fondu vendredi sur l'euro, le marché obligataire et les banques les plus exposées à la crise grecque, les mesures risquent de ne pas suffire. La dégradation de la note de trois banques françaises que pourrait annoncer Moody's cette semaine devrait faire sortir du bois de nouveaux grecquo-sceptiques. Vendredi, le commissaire européen à l'Énergie, Günther Oettinger, avait suggéré de mettre en berne à Bruxelles les drapeaux des pays « pécheurs » pour cause de méga-déficit...
L'Allemagne a-t-elle réellement intérêt à ce que la Grèce sorte de la zone euro ? Pas si sûr. En effet, avec un retour à la drachme, les autorités d'Athènes pourraient utiliser l'arme de la dévaluation monétaire. Dans un premier temps, cela pourrait relancer l'économie grecque. Mais cela constituerait aussi le meilleur moyen de faire une croix sur toutes les créances du pays, puisque la valeur des actifs serait ramenée à zéro ou presque. Cela pénaliserait fortement les banques allemandes très exposées à la Grèce, tout comme les françaises. Or, une banque préférera toujours récupérer un peu que rien du tout.
Par ailleurs, une dévaluation obligerait les banques à déprécier leurs créances. Si les établissements semblent avoir correctement provisionné leur exposition à la dette souveraine, ce que contestent toutefois plusieurs spécialistes, « cela n'est pas forcément le cas de la dette privée », indique un analyste. Pour les banques qui détiennent des réseaux bancaires grecs, comme Crédit Agricole avec Emporiki et Société Générale avec Geniki, l'impact d'un défaut de la Grèce et d'un retour à la drachme serait évidemment dramatique. Un tel scénario serait long à mettre en place. Ne serait-ce que parce que le traité de Maastricht ne prévoit rien cet effet...
Lundi, revenant sur les propos du ministre de l'économie allemand Philipp Rösler, un porte-parole de ce dernier a déclaré vouloir "que la Grèce reste membre de la zone euro". Il a en revanche estimé que le pays avait entrepris les réformes nécessaires avec "peu de fermeté".
On parle ici de courage et de réalisme, mais il n'y a pas de détails.
Ce qui nous aiderait à comprendre c'est par exemple l'échelle des salaires en Grèce, parce-que les informations qui circulent sont contradictoires.
Une institutrice qui commence sa carrière gagne 2000,- en Allemagne (Munich), combien gagne une institutrice en Grèce? J'ai lu il y a quelque temps que son salaire était de seulement 800,- en début de carrière. Si cela est vrai, je ne vois pas comment on pourrait encore économiser sur un tel salaire. Les prix sont les même en Grèce et en Allemagne. La aussi il faut être réaliste.
La Chine et ses excedents de liquidité?Et une monnaie non convertible?
Les US avec un dollar qui s'enlise et s'endette de plus en plus chaque jour?
La Suisse qui dans cette tourmente a le tournis?
Les Emirats,qui menagent la chevre et le chou,
La finance internationale est positionnée contre l'Euro,mais comment arrêter la spéculation?
Seulement le dernier assemblage se fait chez eux, d'où le Made in Germany.
Si l'Euro est fort ils payeront moins cher la production en dehors de l'Allemagne.
Comme ils importent toutes leur matières premières il leur faut un Euro fort.
Ceci s'explique par la répartition horizontale du travail dans l'Union Monétaire Européenne.
Un cours de 1,60 $ pour 1 Euro serait pour eux le cour de change mathematiquement le plus interessant.
Ce problème est causé par le manque de convergence des économies au sein de la zone euro.
On ne peut pas s'empêcher de se demander : "comment on en est arrivé là ?" Faut-il que nos dirigeants soient incompétents, menteurs ou désarmés pour ne pas avoir su :
- résister à la pression des marchés anglo-saxons;
- imaginer des ripostes intelligentes et rapides devant les attaques des spéculateurs;
- arrêter de bercer les peuples de mensonges et de promesses.
La fin de l'Euro ne signifie pas toutefois la fin du monde. Elle signifie la fin d'UN MONDE; le nôtre, l'Europe.
Nous aurons donc bel et bien perdu les prêts stupides et surréalistes accordés à la grèce.
Honte aux européistes qui auront entrainé les pays dans une merde noire
Ca ne sera jamais une realité !
Bravo ! Fallait y ... penser.
Vive les politicards et élites qui gouvernent ce beau pays en quasi faillite !!!
et ensuite, on étudie le défaut coordonné de tous les autres pays endettés, sinon ce sera le défaut général mais en pagaille ... mortel
.Inutile de fermer les yeux et de faire semblant..il faut agir !
La grèce DOIT se responsabiliser...
de l'Euro et dévaluent .
Non, des pays appartiennent aujourd'hui à l'Europe ou CEE et n'ont pas l'Euro (sans faire d'amalgame avec leurs situations économiques on peut citer la Roumanie, la Pologne, la Grande Bretagne). Par contre, le souci réside dans l'exposition des banques à cette énorme dette non remboursable. Ne srait-il pas temps de prendre de réelles sanctions à l'égard de ces sociétés qui paraissent quand même quelque peu irresponsables ?
nos trois banques sont entraines vers la faillitte
vaut que le gouvernement declare l'etat d'urgence en diminuant les salaires et retraites de 28% ceci est le passage obligé
nos trois banques sont entraines vers la faillitte
vaut que le gouvernement declare l'etat d'urgence en diminuant les salaires et retraites de 28% ceci est le passage obligé
Et là Angela pinaille pour des cacahuètes, pour détourner l'attention de la déculottée électorale de son parti!
La Grèce doit hypothéquer son patrimoine c'est tout et on trouvera l'argent pour payer ses dettes.
Geniale l europe!
quoique, on aurait pu confier la gestion de la grèce aux turcs, ils ont l'habitude