Berlusconi compte aller au bout de son mandat jusqu'en 2013

Le chef du gouvernement italien s'oppose à l'organisation d'élections anticipées, contrairement à ce que laissait entendre deux quotidiens transalpins mercredi. Silvio Berlusconi subit pourtant des divergences au sein de sa coalition.
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Le Cavaliere restera-t-il en selle jusqu'au bout ? Pour le moment, le Président du Conseil italien ne compte pas mettre fin à ses fonctions avant la fin de son mandat en 2013.

Juste avant le sommet européen de Bruxelles, mercredi, deux quotidiens, la Repubblica et la Stampa, avaient pourtant laissé entendre que Silvio Berlusconi acceptait l'idée d'élections anticipées. Il aurait conclu un marché avec Umberto Bossi, qui dirige la Ligue du Nord, l'un des partis de la coalition de centre-droit au pouvoir. Ce dernier avait montré des signes d'opposition à la politique de rigueur menée par le gouvernement italien, notamment à propos de la réduction des retraites. 

Contre un gouvernement "technique"

Mais Silvio Berlusconi a contredit cette hypothèse d'élections anticipées ce vendredi. "Ce qui importe c'est de maintenir une majorité et un gouvernement unis pour adopter des réformes", a-t-il affirmé. Selon lui, de nouvelles élections risqueraient de déboucher sur un gouvernement d'union nationale, "technique", qui nuirait à l'économie du pays en entraînant une paralysie de la vie politique.

De récents sondages lui donnent raison sur un point au moins : les Italiens sont un quart à souhaiter ce type de gouvernement, qui a déjà été mis en place par le passé, selon une enquête menée pour le Corriere della Serra. Silvio Berlusconi, quant à lui, ne recueillerait l'approbation que de 18% des personnes interrogées. 

Pressions européennes

Le Président du Conseil transalpin subit en outre les pressions des autres dirigeants de la zone euro, au premier rang desquels Angela Merkel et Nicolas Sarkozy, afin qu'il mette en oeuvre au plus vite le plan de rigueur promis et limiter la contagion de la crise de la dette. Signe de bonne volonté envers la France, Silvio Berlusconi a critiqué Lorenzo Bini Smaghi au cours de cette interview télévisée. Ce gouverneur de la Banque centrale européenne refuse de quitter son poste au profit d'un Français, contrairement aux négociations qui auraient été menées pour soutenir la candidature de Mario Draghi à la tête de l'institution de Francfort.

Commentaires 6
à écrit le 31/10/2011 à 21:42
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il a raison de ne pas faire des élections anticipées , pourquoi faire puisque les Italiens votent toujours pour lui ...

à écrit le 28/10/2011 à 11:39
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L'Italie est une vraie démocratie, ceux qui en doutent sont des ignorants. Berlusconi tiendra sa majorité jusqu'à son terme,en 2013, car il n'est pas dans les habitudes des italiens de se faire hara-kiri. Il est même probable qu'il soit réélu en 2013...

le 28/10/2011 à 11:59
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La démocratie des partis politiques ou les dirigeants de ces meme partis decident le nom et la place des députés. Démocratie de l'argent où le président du conseil achète le vote des députés. Démocratie des médias qui ne recherchent que des scoops à ...

à écrit le 28/10/2011 à 10:28
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Croire aux promesses de Berlusconi.... Mais c'est encore possible ? Il ne tiendra pas un seul des engagements qu'il a pris au sommet europpéen (dont la moitié sont déjà acté depuis des années...) Il veut rester au pouvoir a cause de ses inombrables p...

le 28/10/2011 à 15:55
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Raphael, occupe toi plutôt de ce qui se passe ici. Ton nain de jardin, c'est pas mieux: crois moi.

le 29/10/2011 à 8:53
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il est difficile de le virer il tiend tout les médias et compagnies

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