
L'ambassadeur de Russie à l'Onu, Vitali Tchourkine, l'a fait savoir lors d'une réunion à huis clos du Conseil de sécurité, alors que plusieurs membres faisaient état de progrès dans les discussions.
Moscou s'oppose notamment à une phrase du projet qui souligne que le Conseil "soutient totalement" le plan arabe de sortie de crise prévoyant la mise à l'écart du président syrien Bachar al Assad. Pour les Russes, le Conseil n'a pas à exiger un "changement de régime" en Syrie.
Peu auparavant, l'ambassadeur du Togo à l'Onu s'était pourtant montré optimiste, disant que les membres du Conseil de sécurité allaient parvenir prochainement à un accord.
"On a l'impression que le Conseil va bientôt parvenir à un consensus", avait dit Kodjo Menan, dont le pays préside le Conseil de Sécurité ce mois-ci. "Nous n'avons pas de date butoir pour adopter une résolution", avait-il ajouté.
L'ambassadeur du Pakistan, Abdullah Hussain, avait également déclaré qu'on était très près d'un accord.
Plusieurs diplomates occidentaux souhaitent parvenir à un accord sur le projet afin qu'il soit soumis au vote vendredi ou durant le week-end, au plus tard lundi.
La Russie exige aussi que le texte écarte explicitement toute intervention militaire en Syrie sur le modèle de ce qui s'est passé l'an dernier en Libye.
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