"Comme cela a été révélé, j'ai fumé de l'herbe quand j'étais gamin et je considère cela comme une mauvaise habitude et un vice, pas très différent de celui des cigarettes que j'ai fumées lorsque j'étais jeune et jusqu'à un âge avancé de mon existence d'adulte. Je ne pense pas que ce soit plus dangereux que l'alcool."
Ainsi le président américain, réputé pour prendre ses précautions lors d'interviews, s'est-il dit favorable à la légalisation du cannabis dans les États du Colorado et de Washington, dans un portrait fleuve pour le New Yorker. Repris par le journaliste sur le caractère dangereux de la drogue, il précise qu'il la considère comme moins dangereuse "du point de vue du consommateur".
"Ce n'est pas quelque chose que j'encourage et j'ai expliqué à mes filles que c'est une mauvaise idée, une perte de temps, et pas terrible pour la santé", a tempéré le président des États-Unis.
La légalisation : un moyen d'éviter certaines injustices
Pour lui, la pénalisation du cannabis pose problème car elle amplifie les injustices entre la jeune défavorisée et celle de la classe moyenne.
"Les gamins des classes moyennes ne sont pas enfermés pour avoir fumé de l'herbe. Les pauvres si. De plus, les jeunes afro-américains et les latinos ont plus de chance d'être pauvres et donc d'avoir moins de ressources et de soutien pour éviter de recevoir des peines injustes," a ajouté le premier président noir des États-Unis.