Syrie et États occidentaux unis contre l'État islamique ?

Le ministre des Affaires étrangères syrien a déclaré que son pays était prêt à coopérer avec n'importe quelle nation combattant les activistes.
Walid al Moualem a estimé lors d'une intervention à la télévision que la Syrie représente un partenaire essentiel dans la guerre contre l'EI qui contrôle de vastes zones de son pays et de l'Irak.

La Syrie est prête à collaborer à une initiative internationale, y compris avec les États occidentaux, pour combattre les djihadistes de l'État islamique (EI) sur son territoire, a déclaré lundi le ministre syrien des Affaires étrangères.

Un partenaire essentiel

Walid al Moualem a estimé lors d'une intervention à la télévision que la Syrie représente un partenaire essentiel dans la guerre contre l'EI qui contrôle de vastes zones de son pays et de l'Irak.

"Géographiquement et d'un point de vue opérationnel, la Syrie est le centre de la coalition internationale pour combattre l'État islamique. [...] Les États doivent s'en rendre compte s'ils entendent combattre sérieusement le terrorisme."

Américains et Britanniques "bienvenus"

Interrogé sur la possibilité de voir les États-Unis mener des frappes aériennes contre les positions de l'EI en Syrie, Walid al Moualem a dit que son pays était prêt à coopérer avec n'importe quelle nation combattant les activistes, estimant qu'Américains et Britanniques "étaient les bienvenus".

Il a toutefois ajouté que toute opération aérienne conduite sans l'approbation préalable du gouvernement syrien serait considérée comme une agression.

La Maison blanche avait indiqué vendredi que les États-Unis étudiaient la possibilité d'étendre la lutte contre l'EI en Syrie après une série d'opérations aériennes contre les positions des djihadistes en Irak.

L'Europe et les États-Unis soutiennent l'opposition syrienne

Face à cette évolution sur le terrain, le ministre russe des Affaires étrangères a appelé les Occidentaux et les pays arabes à surmonter leur mépris pour le président Bachar al Assad et à s'allier à lui contre les djihadistes.

"Ils vont bientôt devoir déterminer ce qui est le plus important: un changement du régime syrien pour satisfaire des inimitiés personnelles et prendre le risque d'une détérioration de la situation au-delà de tout contrôle ou trouver des moyens pragmatiques pour unir les efforts contre la menace commune."

De son côté, Washington maintient pourtant son soutien à l'opposition syrienne en lutte depuis près de trois ans et demi contre le pouvoir du président Bachar al Assad. Et à Berlin, un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a assuré que l'Allemagne n'avait aucune intention de renouer le contact avec le gouvernement syrien, malgré la menace que représente l'État islamique.

Commentaires 2
à écrit le 26/08/2014 à 12:52
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Inimitié personnelle envers Bachar al Assad... le pauvre !

le 29/09/2014 à 13:15
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C'est Bashar Ou Le Même Bordel Qu'en Libye au choix !

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