Un ancien ministre grec soupçonné de corruption arrêté à son domicile

Soupçonné de blanchiment d'argent et de corruption, l'ancien ministre de la Défense et membre fondateur du parti socialiste Pasok, Akis Tzohatzopoulos, a été arrêté ce mercredi à son domicile.
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L'ancien ministre de la Défense socialiste Akis Tzohatzopoulos, soupçonné de blanchiment d'argent et de corruption, a été arrêté ce mercredi à son domicile athénien, a-t-on appris de source judiciaire. Les policiers de la brigade financière, en application d'un mandat d'amener délivré par la justice, se sont présentés dans la matinée au domicile de l'ancien ministre, âgé de 72 ans, situé au pied de l'Acropole.

C'est, entre autres, pour avoir omis de déclarer cette propriété qu'Akis Tzohatzopoulos, ministre de la Défense (1996-2000) dans le gouvernement de Costas Simitis, est poursuivi par la justice. Des charges qu'il conteste. Ancien cadre, député et membre fondateur du parti socialiste Pasok, Akis Tsohatzopoulos a eu divers portefeuilles ministériels dans les gouvernements d'Andréas Papandréou dans les années 1980 et 1990 et de Costas Simitis (1996-2004).

En juillet 2011, le parlement grec avait voté en faveur de l'ouverture de poursuites à son encontre en raison de soupçons de blanchiment d'argent et de pots-de-vin de la part de la société allemande Ferrostaal à l'occasion de la commande de quatre sous-marins le 2 février 2000. Cette arrestation intervient au moment où Lucas Papademos, chef du gouvernement de coalition auquel participent socialistes et conservateurs, doit officiellement annoncer dans la journée la date des élections anticipées attendues pour le 6 mai.

Commentaires 3
à écrit le 11/04/2012 à 19:56
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Bon, c'est vrai qu'il y a une grande différence avec nos pratiques. Chez nous, il faut avoir été condamné pour être ministre ... des affaires étrangères :-)

à écrit le 11/04/2012 à 14:36
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Et dire que les médias télévisés français, défenseurs d'un système aux abois, imposent l'idée aux citoyens, d'une pseudo généralisation de la corruption parmi le peuple, qui serait donc responsable de leurs situations !

à écrit le 11/04/2012 à 11:47
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Bien ! Sauf à ce que cela soit un exemple isolé; révélateur d'une vengeance... Si l'Etat grec commence à "mettre en cause" les corrompus (et quand on sait la part du budget de l'armée...), cela va changer le "paysage". Restera à s'occuper des armateu...

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