Espagne : un sauvetage "techniquement" impossible selon le ministre du Budget

L'Espagne n'a pas besoin d'une aide extérieure, notamment parce que ce pays ne peut "techniquement" pas faire l'objet d'un sauvetage, a déclaré ce mardi le ministre du Budget espagnol Cristobal Montoro.
Le ministre du Budget espagnol Cristobal Montoro - Copyright Reuters

L'Espagne, actuellement bousculée sur les marchés qui doutent de sa solvabilité, "ne peut techniquement pas faire l'objet d'un sauvetage", a assuré mardi le ministre du Budget Cristobal Montoro, en allusion à la taille du pays, quatrième économie de la zone euro. A cette déclaration catastrophiste, il a ajouté que l'Espagne n'avait "pas besoin de ça" mais plutôt de "davantage d'Europe, davantage de mécanismes permettant l'intégration européenne", a-t-il déclaré lors d'un entretien à la radio Onda cero.

Depuis le sauvetage historique de 23,5 milliards d'euros demandé en mai par Bankia, troisième banque du pays par les actifs, le pays est au coeur des inquiétudes de la zone euro, les investisseurs craignant qu'il ne puisse assumer seul ses obligations financières et doive demander une aide extérieure. Mais cela ne sera pas le cas, "entre autres parce que l'Espagne ne peut techniquement pas faire l'objet d'un sauvetage", a affirmé le ministre.

Pas besoin d'une aide extérieure, selon le ministre du Budget

"J'insiste, pour faire ce que nous sommes en train de faire en Espagne, l'équilibre budgétaire, revenir à la stabilité budgétaire à travers la réforme de la Constitution, assainir le secteur bancaire, améliorer les relations de travail, nous n'avons pas besoin" d'une aide extérieure, a poursuivi le ministre.

"Nous comprenons que notre avenir est en Europe, dans l'euro. Et nous devons miser clairement sur le fait que les institutions prennent des décisions", a estimé Cristobal Montoro. L'Espagne milite pour un mécanisme européen qui permettrait à ses banques d'être recapitalisées et une plus grande union bancaire, quitte à renoncer en partie à sa souveraineté budgétaire, afin d'éviter un plan de sauvetage.

Commentaires 19
à écrit le 07/06/2012 à 11:50
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Vous avez raison, citation d'un évêque de l'an 400, il n'y a que misère, désespoir et barbarie. Cette Europe traine la pate comme un animal malade depuis des années. Une bonne partie de nos diplômés n'ont jamais été intégrés dans la vie active, en to...

à écrit le 07/06/2012 à 11:35
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Il est certain qu'en Espagne, on fait de l'élimination du consommateur. On élimine les classes moyennes et les jeunes ne peuvent accéder à la vie active. Il serait temps de faire une révolution.

à écrit le 05/06/2012 à 19:08
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C'est l'Europe de la misère, du malheur et du désespoir. Des dizaines et des dizaines de millions de laissés pour compte, de chômeurs, de sans abri, et de clochards. Les Suisses avaient bien raison de ne pas souscrire à une telle usine à gaz. Avec en...

à écrit le 05/06/2012 à 16:39
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Je reviens de Grenade si ce qui se passe la-bas nous arrive on est mal barré. La misère pour les pauvres et la pauvreté pour ceux juste au dessus.

à écrit le 05/06/2012 à 16:36
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Moyen ce genre de déclaration façon pompier pyromane...

à écrit le 05/06/2012 à 16:35
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C'est sûr ils ont besoin de plus d'intégration Européenne!! la 4ième économie avec 25% de chômeurs, Ils nous envoient leurs chômeurs faire du dumping social dans le Sud de la France ! A réécouter les infos d'Europe 1 ce midi

à écrit le 05/06/2012 à 16:19
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Nous y arrivons rapidement même programme pauvre FRANCE en+personne n'a voté socialo non!!!!!!.

le 07/06/2012 à 11:32
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Pouvez-vous nous donner des éléments de preuve qui montrent que nous y allons?

à écrit le 05/06/2012 à 15:55
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Voilà ce qui arrive lorsque l'on mène une présidence normale, on va droit dans le mur !! Merci aux socialistes !!

le 05/06/2012 à 16:27
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c'est quoi le rapport avec l'article?

à écrit le 05/06/2012 à 14:30
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L' Espagne est une nation du passé, elle n'a aucun avenir sauf celui d'être une immense station balnéaire pour touriste et retraités. Les Espagnols n'ont que le choix de s'adonner à ces activités de loisir ou émigrer, l'Amérique Latine peut être un ...

le 05/06/2012 à 14:52
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et l Italie est juste bonne a faire des pates et des Ferrari?? Quelle vision reductrice , quelle etroitesse d esprit vous connaissez visiblement pas grand chose a l'économie espagnole

le 05/06/2012 à 15:10
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@Mordrakheen : a y regarder de pres .... l'analyse de "synthese" de Cavaliere pourrait s'averer pertinente.

le 05/06/2012 à 15:32
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Si l'Espagne tombe sous la spéculation vous pouvez tous annuler vos projets de vacances

le 05/06/2012 à 15:42
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C'est ce que l'on appelle confondre les causes et les effets. L'Espagne a plongé dans la bulle immobilière venant des US à pieds joints. D'autant que son industrie avait du mal à démarrer. Mais notez, la notre se cassait la figure. De là à considérer...

à écrit le 05/06/2012 à 13:16
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Allez c'est clair, plus d'Europe alors même que c'est l'Europe qui a quasiment TOUT financé. C'est quoi alors "plus d'Europe" ? Et au fait avec quoi il envisage de relancer l'économie ? Les plages BETONNEES ? S'il y a une crise alors que c'était l...

à écrit le 05/06/2012 à 13:11
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qui sauvera le soldat NORMAL ? Merkel ?

à écrit le 05/06/2012 à 12:13
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Le fédéralisme fait doucement son chemin "L'Espagne milite pour un mécanisme européen qui permettrait à ses banques d'être recapitalisées et une plus grande union bancaire, quitte à renoncer en partie à sa souveraineté budgétaire"!

à écrit le 05/06/2012 à 12:11
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"Pas besoin d'une aide extérieure, selon le ministre du Budget" les promesses d'un politique n?engagent que ceux qu'ils le croient !

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