
L'Espagne est toujours embourbée dans la crise. D'après les chiffres définitifs de l'Institut national de la statistique (Ine) dévoilés jeudi, la récession ne cesse de s'aggraver, avec un recul du PIB de 0,8% au quatrième trimestre 2012 par rapport au trimestre précédent. Résultat : sur l'ensemble de l'année, l'économie espagnole s'est ainsi contractée de 1,4%.
C'est très légèrement mieux que prévu par le gouvernement conservateur, qui tablait sur un repli du PIB de 1,5%. Toutefois, après un recul de 0,3% au troisième trimestre, le repli du PIB s'est donc accentué au quatrième trimestre. Pour expliquer cette accélération du repli de l'économie espagnole - retombée en récession à la fin 2011 -, l'Ine évoque "une plus grande contraction de la demande intérieure".
Le pessimisme de Bruxelles
Ainsi, l'institut juge que la récession devrait se poursuivre en 2013. Il faut dire que le pays, qui affiche un taux de chômage record de plus de 26%, est soumis à un effort de rigueur sans précédent via un important programme d'économies. D'ici la fin 2014, celui-ci devrait atteindre 150 milliards d'euros.
Si le gouvernement prévoit pour cette année un recul du PIB de 0,5%, la Commission européenne s'est de son côté montrée beaucoup plus pessimiste la semaine dernière. De fait, Bruxelles s'attend une contraction de 1,4%, avant un retour à la croissance en 2014.
L'économie espagnole, ébranlée par l'éclatement de la bulle immobilière en 2008, avait chuté de 3,74% en 2009. Sortie de la récession en 2010, elle y a replongé depuis la fin 2011.
Pour sortir d'une crise, il n'y a pas de secret, il faut créer de la richesse, il faut travailler, il faut donc supprimer tous les obstacles au travail : code du travail, SMIC (chaque augmentation du SMIC, c'est une augmentation de chômeurs), copinage du grand capital et de l'Etat qui monopolise des marchés et empêche les travailleurs de s'en sortir !
Il faut s'en prendre qu'a nous meme et pas aux allemands. trop facile!!!
Eux nous parlent de nation à longueur de journée semblent vouloir ignorer que l''europe des nations c'est ce que nous avons aujourd'hui ! l'Europe fédérale diktat de bruxelles n'existe pas: chaque décision prise en europe est voté par les representants des nations au cours du conseil des ministres. C'est d'ailleurs pour cela que "l'Europe" ne décide plus rien puisque les britanniques bloquent la reforme du secteur bancaire, les français la reforme de la PAC, les allemands toutes propositions de changement du status de la BCE. Bref toute décision qui aurait vocation à avoir une portée sur le continent est soumise au diktat des réprésentants de chaque gouvernement national lors du vote au conseil.
Quant au fait que "l'Europe" aide ou n'aide pas tel ou tel pays encore une fois : l'Union Européenne ayant un budget "ridicule" qui est utilisé majoritairement pour payer nos agriculteurs, ce sont les états d'Europe qui aident ou non leurs voisins. En l'occurence c'est NEIN car Mme Merkel a décidé qu'elle ferait payer ces "gens du sud qui font partie du club med et ne travaillent pas". Et comme l'Allemagne est la première économie de l'europe c'est elle et uniquement elle que les marchés financiers écoutent donc c'est elle qui dicte la politique économique de l'Europe (ou presque)
Une véritable Europe qu'on pourrait alors blâmer logiquement pour tous les maux de la terre ne dépendrait elle ni du chancelier allemand ni du président français mais uniquement du vote des citoyens européens
la crise grecque aurait pu etre évitée en 10 min top chrono ou du moins sa propagation à toute l'Europe. Mme Merkel en a décidé autrement et constamment durant la première année de crise. Le marché s'est engouffré dans la bréche. Il est trop tard pour pleurer sur le lait renversé.
Alors pour l'instant veuillez adresser vos doléances quant à la politique suivie à l'Élysée et à la chancellerie à Berlin !