Au Royaume-Uni, Twitter demande pardon aux femmes qui ont subi des attaques sexistes

Contre des attaques sexistes qui se sont multipliées outre-Manche, la direction du réseau social présente ses excuses et promet d'agir contre les abus. Une histoire qui rappelle des déboires similaires en France.
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Non, on ne peut pas tout écrire sur Twitter. Outre-Manche, la direction du site s'est excusée pour les messages d'insultes sexistes reçus ces dernières semaines par des membres du Parlement, des journalistes et des utilisatrices anonymes, qui défendaient notamment la candidature de Jane Austen pour figurer sur les billets de 10 livres. Une commission d'enquête a même été mise en place. "Je demande personnellement pardon aux femmes qui ont été attaquées sur Twitter", a écrit Tom Wang,le patron du site outre-Manche. 

 

"Nous pouvons faire plus et nous le feront pour protéger les utilisateurs contre les injures. C'est notre engagement", a ajouté le cadre de Twitter.  

 

 

 

Le site affichera désormais un bouton permettant de signaler des contenus jugés inadmissibles (qui contiennent des menaces ou des attaques ciblées contre une population).

En France, les auteurs de tweets racistes devront être démasqués

Ce n'est pas la première fois que le site de micro-blogging affronte les limites de la liberté d'expression. En France, des tweets homophobes et racistes ont ainsi provoqué des vagues de protestation l'an dernier. De sorte qu'en janvier 2013, la justice a décidé de sévir contre ces tweets qui contreviennent à la loi. Le tribunal de grande instance (TGI) de Paris que la plateforme américaine devrait coopérer pour divulguer l'identité des auteurs de tweets antisémites ou racistes.

Le coup de pression des annonceurs sur Facebook

Sur les réseaux sociaux, les questions éthiques peuvent bel et bien poser des problèmes de nature économique. Ainsi Facebook, qui a également eu affaire à des campagnes sexistes, a-t-il choisi de censurer des images jugées offensantes afin de rassurer des annonceurs qui l'avaient menacé de boycott. 

Commentaires 8
à écrit le 05/08/2013 à 9:33
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La journaliste et blogueuse féministe à l origine de la pétition, Caroline Criado-Perez, a reçu sur Twitter des dizaines et des dizaines de messages agressifs la menaçant de viol : une cinquantaine de tweets par heure, tous plus odieux les uns que le...

à écrit le 04/08/2013 à 21:09
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excusez moi , mais pour revenir sur autre article , il me semble que le pdg de la SNCF a demandé pardon aux amerlocks pour ce qui s'est passé en 40-45 . Mais apparemment ca suffit pas . Il y aurait donc deux poids deux mesures ???

le 05/08/2013 à 10:12
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En effet quel rapport entre un fait historique « l Holocauste » sur lequel malheureusement nous ne pouvons plus rien sauf en garder la mémoire et surtout la leçon ; et la violence au quotidien contre toutes les femmes et encore latente dans l...

à écrit le 04/08/2013 à 19:12
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Génial!

à écrit le 04/08/2013 à 11:32
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C'est le grand truc à la mode dans le monde anglosaxon: tu plantes un couteau dans le dos du type et tu demandes pardon. Comme si le pardon effaçait la douleur. Bon, c'est vrai que faire semblant d'avoir du remord atténue la peine au tribunal en cas ...

à écrit le 04/08/2013 à 9:57
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terme toujours utilisé à sens unique :bien entendu les hommes , eux, ne peuvent faire l'objet d'attaques "sexistes" ...la dictature du "politiquement correct" quoi......que le patron de Twitter présente "ses excuses" est tout à fait dans la logique ...

le 05/08/2013 à 9:13
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LE SEXISME EST L OPPRESSION DE BASE SUR LAQUELLE SONT CALQUÉES TOUTES LES AUTRES FORMES D OPPRESSION. Il touche la moitié féminine de l humanité. Il est apparu entre 8000 et 5000 ans selon les zones géographiques, à mesure que les sociétés MATRILINÉA...

le 05/08/2013 à 9:55
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Il s'agissait de menaces de viol et de mort. Pas de petites remarques désobligeantes comme vous voulez le faire croire.

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