Le parlement italien adopte un nouveau plan économique

Ce plan, surnommé "décret-loi compétitivité", prévoit notamment une baisse des tarifs de l'électricité pour les PME et des aides au crédit pour les entreprises.
Présenté initialement en juin par le président du Conseil, Matteo Renzi, ce plan, surnommé "décret-loi compétitivité", a été fraîchement accueilli par le monde économique, qui lui reproche son absence de stratégie claire et son incapacité à répondre directement aux besoins les plus pressants des entreprises.

Deux jours après l'annonce d'une rechute en récession, le parlement italien a définitivement approuvé jeudi soir un nouveau plan de soutien à l'économie. Celui-ci prévoit, entre autres, une baisse des tarifs de l'électricité pour les PME et des aides au crédit pour les entreprises.

Présenté initialement en juin par le président du Conseil, Matteo Renzi, ce plan, surnommé "décret-loi compétitivité", a été fraîchement accueilli par le monde économique, qui lui reproche son absence de stratégie claire et son incapacité à répondre directement aux besoins les plus pressants des entreprises.

Un plan "trop peu ambitieux"

Le texte, fortement amendé au fil des semaines, a été approuvé par 155 voix contre 27 à l'issue d'un vote de confiance au Sénat, le gouvernement ayant choisi cette option pour accélérer le processus législatif avant la fin de la session parlementaire.

Parmi les principales mesures adoptées figurent une réduction des tarifs de l'énergie pour les petites et moyennes entreprises, un crédit d'impôt au titre de l'investissement industriel ou encore de nouvelles règles censées permettre aux compagnies d'assurance et aux fonds d'investissement de prêter directement aux entreprises.

La réforme du code du travail repoussée

La principale mesure économique mise en œuvre par le gouvernement Renzi ces derniers mois est une réduction d'impôt de 80 euros par mois pour les tranches les plus basses de l'impôt sur le revenu, effective depuis mai. La réforme du code du travail, critiqué pour sa rigidité, a quant à elle été repoussée à 2015 au plus tôt.

Pour Alberto Bombassei, président du groupe Brembo, spécialisé dans la fabrication de freins pour l'automobile, le décret-loi compétitivité est trop peu ambitieux pour aider les entreprises, qui auraient bien plus à gagner d'une réduction de l'impôt sur les sociétés, rapporte Reuters.

"C'est un signe clair montrant que le gouvernement a perdu le cap pour l'instant", a-t-il déclaré dans un entretien publié vendredi par le quotidien La Stampa.

Commentaires 13
à écrit le 11/08/2014 à 9:22
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Je trouve très intéressant ce qui se passe en Italie car les problèmes étatiques italiens sont très proches de nos problèmes étatiques en France : Réforme du code du travail, de la foncion publique et globalement de l'Etat. L'Italie a en effet le cou...

à écrit le 11/08/2014 à 8:46
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Aller à la guerre avec des balles à blanc , voilà , ce que Bruxelles nous oblige de faire.

à écrit le 09/08/2014 à 11:47
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encore des patrons qui se plaignent ,c'est probablement dans leur ADN.

à écrit le 08/08/2014 à 17:01
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Je pense que l'Italie comme bon nombre de pays, à non pas un problème d'offre mais un problème de demande.Le juste équilibre réside dans une fiscalité équilibré et non l'inverse.Toutes ces réductions fiscales étant mises sur l'ardoise du citoyen qui ...

le 09/08/2014 à 6:00
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Attention, la répartition à somme constante ne veut pas dire à somme nulle. Lisez le document de Coe-Rexecode sur la réforme fiscale. Merci.

le 09/08/2014 à 8:51
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Co-rexecode est un organe de désinformation peu crédible.

à écrit le 08/08/2014 à 15:14
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Bon,ben France Italie ça se ressemble.Pas de réformes claires et justes (du style je baisse de 5%les charges sociales pour tous).Le résultat est le meme:on appauvrit les gens et on s'étonne que l'économie régresse.Et on continue a faire des plans des...

le 08/08/2014 à 16:14
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Si on baisse de 5% les charges il faut aussi baisser de 5% les prestations et allocs...

le 08/08/2014 à 16:28
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Vous preferez flexibiliser le travail ainsi chacun gagne un bout de pain et il repart content... Et ça veut que l'économie reparte ainsi! Franchement...

le 08/08/2014 à 18:51
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Et luiz prefere le statut quo regressiste : plutot couler tous ensemble mais ne rien lacher corporatistement. Bizarre mais en Suisse vous pouvez licencier librement, avec 15j d'indemnite ou rien et pourtant 170 000 francais se pressent a la porte, po...

le 09/08/2014 à 8:52
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Et en Chine c'est encore mieux!

le 10/08/2014 à 23:36
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@Steph ... Et au Bengladesh, au Vietnam, en Ethiopie encore mieux et "très très mieux"si on peut faire travailler les enfants. La Suise est un paradis fiscal, alors son droit du travail, on le conchie. Qu'ils rendent d'abord l'argent détenu dans le...

le 11/08/2014 à 6:53
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@jb38La part des institutions financières est estimée à 4 % du Pib Lors dune votation récente il était proposé de passer le salaire minimum à 3300 euros, alors comparer ce salaire à la chine ou le Vietnam me semble un argument peut recevable. Mêm...

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