"Plan de croissance" franco-allemand : en route vers la récession

Les projets franco-allemands semblent profondément déséquilibrés : ce que la France perdra avec les "réformes", elle ne le gagnera pas avec la "relance" allemande. Mais, plus largement, ce plan trahit une erreur d'analyse.
Paris et Berlin semblent unis pour une politique économique dangereuse.

Peu importe que le « plan pour la croissance » franco-allemand dévoilé succinctement par l'hebdomadaire allemand Der Spiegel ce dimanche 23 novembre soit un vrai plan d'action ou un simple rêve d'artistes. Il trahit une réalité : depuis la rentrée, le « couple franco-allemand » se dirige, pour tenter de soigner les maux de l'économie européenne vers un marché que l'on pourrait baptiser « réformes contre relance. » L'idée est de convaincre les Allemands de dépenser plus en les amadouant par des « réformes structurelles » d'envergure dans l'Hexagone. Or, comme le montre le plan esquissé par Der Spiegel, ce marché n'est qu'un marché de dupes.

La logique qui préside à ce plan

Quelle est la logique économique de cette stratégie ? Il s'agit avant tout « d'améliorer la compétitivité » externe de la France. L'économie française étant plus compétitive, elle pourra profiter pleinement des richesses crées par la relance allemande. Moyennant quoi le rebond de la croissance française viendrait alimenter à son tour les exportations allemandes et la croissance de nos voisins orientaux. Un cercle vertueux se mettrait alors en mouvement, assurant la croissance « à long terme » du vieux continent. Autrement dit, la logique ici à l'œuvre n'est guère différente de celle qui a présidé aux politiques d'austérité de 2010-2013 : le salut ne peut venir que de l'extérieur, autrement dit des exportations. Le modèle allemand - celui qui a plongé l'Europe dans la situation où elle se trouve actuellement - reste la référence.

Les effets du plan de croissance sur la France

L'ennui, c'est que la réalité ne plaide guère en faveur du succès d'une telle logique. Un plan tel que celui présenté par Der Spiegel plongerait immanquablement la France dans une récession déflationniste. La perspective d'un gel des salaires sur trois ans conduirait les ménages à reporter leurs dépenses à plus tard. Un des rares moteurs qui fonctionne tant bien que mal de l'économie hexagonale s'arrêterait net. Les entreprises n'auraient alors d'autres choix que de baisser leurs prix pour inciter les ménages à consommer. En compensation, pour tenter de sauver leurs marges, il y aurait alors un gel des investissements et des licenciements. Peu importe le CICE et les taux bas, les entreprises auront d'autres chats à fouetter que d'investir. La spirale déflationniste serait alors inévitable. D'autant que les autres « réformes » prévues, assouplissement des 35 heures et « flexibilisation du marché du travail » permettraient des licenciements massifs et une explosion du chômage. Outre la récession, la France plongerait alors dans une zone politiquement à risque.

L'illusoire relance allemande

Et quelle sera la récompense d'un tel sacrifice ? 30 milliards d'investissements allemands entre 2016 et 2018. Une relance de 0,3 % du PIB par an dont l'impact sur l'économie allemande et européenne sera minime et, pour tout dire, inexistante. Selon les calculs de Standard & Poor's qui s'est penché sérieusement sur le sujet, un point de PIB de relance en Allemagne conduit à un effet positif de 0,12 point en France. Le plan d'investissement allemand aura donc dans un deux ans un effet de 0,04 point de croissance. Et encore, les calculs de l'agence ne prennent pas en compte un plan de relance uniquement centré sur les infrastructures. Peut-on sérieusement imaginer que cette goutte d'eau vienne compenser les effets des « réformes » en France ?

Trappe à liquidités

Certes, nous dira-t-on, mais la croissance française sera soutenue par le CICE, les fameuses baisses de charges qui auront un effet plein grâce au gel des salaires, mais aussi par la baisse de l'euro et par la politique de la BCE. Mais là aussi, on pourrait bien se bercer d'illusion. Faute de perspectives de croissance sérieuses, le CICE pourrait bien ne servir qu'à compenser la baisse des marges provoquée par la déflation. Quant aux milliards de la BCE, ils pourraient davantage alimenter des bulles financières que des investissements. A quoi bon investir dans l'économie française lorsque la demande semble devoir demeurer atone pendant des années et alors que les marchés financiers sont dopés par l'assouplissement quantitatif de la BCE ? Très clairement, et c'est ce qu'a avoué en août dernier Mario Draghi, la zone euro se trouve dans une trappe à liquidité. Pour paraphraser Balzac dans son roman Les Employés, l'argent que l'on jette par les fenêtres ne rentre plus par les caves.

Quant à la baisse de l'euro, rappelons qu'elle est loin d'être une panacée. D'abord, parce qu'elle ne règle pas les problèmes de compétitivité au sein de la zone euro et que, partant, elle ne permet pas de freiner les courses à la déflation salariale au sein des 19, mais aussi parce que l'économie française fortement désindustrialisée ne peut pas réellement être tirée par les exportations dans l'immédiat et parce que la croissance de la demande mondiale ralentit, réduisant d'autant l'effet positif de la baisse de l'euro.

La route vers la récession

Bref, si ce « plan de croissance » est appliqué, il sera difficile d'éviter à la France la récession. La deuxième économie de la zone euro tombant dans une récession où continue de s'engluer depuis 2011 l'Italie, la zone euro aura bien du mal à éviter une nouvelle rechute. D'autant que l'Allemagne aussi ralentit suite à une demande mondiale moins dynamique. Dans ce cas, le cercle vertueux rêvé par les experts en « réformes structurelles » pourrait bien se muer en cercle vicieux auquel la fragile économie de la zone euro ne résistera pas. Le « plan de croissance » se muera alors bientôt en « plan de récession. »

Refus de la seule arme efficace

Comme le souligne l'économiste britannique Simon Wren-Lewis, le seul moyen de sortir d'une trappe à liquidité est une relance budgétaire « suffisamment large. » Il faut donc relancer tous azimuts, y compris dans les pays endettés comme la France, l'Italie ou l'Espagne et précisément pour cela : seule la croissance et l'inflation est aujourd'hui capable de régler le problème de l'endettement si l'on se refuse à organiser des défauts de paiement. L'avantage de la relance par rapport à la politique monétaire, c'est qu'elle peut avoir un impact direct sur l'économie réelle, non médiatisée par les banques et les marchés. Lorsque la politique monétaire est inefficace, lorsque plus aucun agent économique ne veut dépenser, l'Etat doit agir et relancer la machine. Or, dans la logique qui domine dans la zone euro, l'arme budgétaire est écartée. L'Allemagne ne veut relancer que dans le cadre de son équilibre budgétaire et la Commission enserre dans les griffes du semestre européen les autres budgets nationaux. Autrement dit, l'Europe refuse la seule arme capable de combattre le mal dont souffre l'Europe. Tout cela ressemble à de l'inconscience qui frise le suicide collectif.

Idéologie à l'œuvre

Pourquoi cet aveuglement ? Parce que la pensée économique allemande a gagné la bataille idéologique et que les dirigeants de tous les pays de la zone euro estiment que toute dépense budgétaire est mauvaise et que seul le modèle de croissance fondé sur les exportations assure une « croissance saine et durable. » Dans ce cas, la réalité importe peu, l'essentiel est d'appliquer cette idéologie, de gré ou de force. Voilà qui est inquiétant pour l'état de l'Europe et pour son avenir.

Commentaires 80
à écrit le 25/11/2014 à 18:29
Signaler
Une marche de plus pour le FN. Quant à l'idée du FN de quitter l'UE et l'Euro, si j'ai longtemps été contre, j'en viens à me demander si ça ne va pas devenir vital pour la France.

à écrit le 25/11/2014 à 10:26
Signaler
on ne s'attaque pas au seul vrai problème de ce pays qui est le nombre de fonctionnaires que le secteur privé ne peut plus financer (dont le coût de leurs retraites....)

à écrit le 25/11/2014 à 8:12
Signaler
Il faudrait arrêter ces articles à l'idéologie démagogique, Monsieur Godin. Tant que nous aurons des multiplicateurs <1 sur les investissements d'Etat (ce qui est le cas dans les économies développées où les infrastructures permettant de dynamiser l'...

le 25/11/2014 à 9:52
Signaler
@demo Maglev à Shanghaï, ultra haut débit dans les lieux publics à Tokyo, énergies vertes.. L'économie Européenne a besoin d'un electro-choc maintenant, pas de probiotiques. Diminution durable de la croissance ou pas, une génération sous la déflation...

à écrit le 25/11/2014 à 6:55
Signaler
Au lieu d'effectuer un QE au seul bénéfice des marchés financier la BCE ferait bien d'acheter massivement des project bonds. Cela permettait d'avoir un plan avec un effet d'entraînement bien supérieur à 300 milliards d'euros. Quitte à donner à la gou...

à écrit le 24/11/2014 à 22:04
Signaler
tout à fait d'accord avec l'analyse de Churchill. par ailleurs Ce qui reléve de l'inconscience pour paraphraser l'auteur de cet article , c'est surement sa théorie de la relance à tout va . Quand comprendra t il qu'en économie , comme dans la plupa...

à écrit le 24/11/2014 à 21:56
Signaler
Tout à f

à écrit le 24/11/2014 à 21:24
Signaler
A quoi bon une relance qui profiterait aux entreprises chinoises? Tant que certains pays comme la France n'auront pas fait les réformes pour être compétitifs, c'est à dire être en capacité de répondre à la demande, toute relance sera inutile. Et c'es...

le 24/11/2014 à 21:41
Signaler
Pour simplifier: La zone Euro exporte plus qu'elle n'importe. La Chine est un partenaire de second rang pour les pays européen. Les échanges se font surtout à l'intérieur de la zone. Ce sont les économies européennes qui profiteraient majoritaire...

le 24/11/2014 à 23:27
Signaler
Je parle bien de la France, j'aurais du préciser. Notre pays a une balance très déficitaire avec la Chine. Et le problème reste de toute façon le même avec nos voisins européens. Si nos entreprises ne sont pas compétitives, elle ne profiteront pas de...

à écrit le 24/11/2014 à 20:45
Signaler
romaric, le pb , c'est que vous n'avez pas compris le fond ( enfin 'fonds' !!) du pb vu que vous ne connaissez pas les allemands.... ils ne veulent PAS payer pour le systeme social francais voila, si vous avez compris ca, vous avez compris le pourq...

le 24/11/2014 à 21:45
Signaler
Les Allemands ne financent absolument pas le système social français. Toute la politique imposée ne vise que la protection de l'épargne des Allemands mal investie mais indispensable au financement du papy boom qui va les ruiner. Ces mesures ineffi...

le 25/11/2014 à 7:04
Signaler
@Gringo: les allemands possèdent des bas de laines pour leur vieux jours grâce à leur épargne et leurs excédents commerciaux. Ils se l'ont constitué tout seuls pendant que la France accumulait... 2000 milliards de dettes!

le 28/11/2014 à 10:54
Signaler
Le point soulevé par Gringo est que justement ces bas de laines sont mal investis, dans les obligations grecques par exemple, d'où les efforts faits pour sauver les créanciers et pas Grecs.

à écrit le 24/11/2014 à 19:01
Signaler
les Français n.ont encore rien vu des résultantes du plan d'économies et des hausses d'impôts , ils ne vont s'en rendre compte qu'en 2015 ! et là , il faudra bien arrêter de vivre au dessus de ses moyens : le particulier comme l'Etat et les collecti...

à écrit le 24/11/2014 à 18:45
Signaler
En France le panier de la ménagère est 30/100 plus chère quant allemagne, il y des tas de produit beaucoups moins chère quant France, est dans notre pays l'impôts directe et indirect est supérieur .... Pourquoi diminuer nos salaires, il faut d'abords...

à écrit le 24/11/2014 à 15:08
Signaler
Les réformes structurelles vont-elles de pair avec la croissance ? Oui, c'est une évidence. Pourquoi en discuter ? La relance monétaire et l'endettement (Etat, ménages compris) sont des fausses solutions. Dire que le modèle idéologique allemand domin...

le 24/11/2014 à 21:26
Signaler
L'Europe c'est du donnant donnant. Les Allemands seraient vraiment prêt à faire une relance européenne si la France faisait les réformes dont elle a besoin. Mais ça fait 5 ans qu'on en parle et qu'on ne fait rien. Pas étonnant que les Allemands soien...

le 24/11/2014 à 21:47
Signaler
7 ans de réformes structurelles, 7 ans de décrochage de l'UE, et on en a encore pour 10 ans à ce rythme. Les faits ne vous intéressent pas?

le 24/11/2014 à 23:29
Signaler
Mais quelles réformes structurelles? Si vous parlez de l'Espagne on peut en discuter, mais pas pour la France! Nous n'avons fait aucune réforme économique majeure depuis 20 ans au moins.

à écrit le 24/11/2014 à 14:57
Signaler
Tres bonne analyse, don't les predictions risquent de se realizer. Un petit espoir subsiste pourtant, celle du compromis entre l'ideologie allemande qui, au moins en partie, resulte de la volonte de changement, et d'autre part la relance, qui ne peut...

à écrit le 24/11/2014 à 14:51
Signaler
Marine a raison, prendre ses distances avec cette Europe bureaucratique est la seule issue raisonnable. Les anglais agissent loin de Bruxelles et ont une croissance de 3 %.

le 24/11/2014 à 18:57
Signaler
Les anglais ont une croissance car ils rattrapent des années de déficit et de stagnation .., la grande bretagne, à part les banques anglaises, c'est un pays fini, mort. Et vous voulez copier ces zombies ? Ta marine devrait changer de modèle.

à écrit le 24/11/2014 à 14:49
Signaler
" relancer tous azimuts" c'est s'endetter pour dépenser. Mais est ce que ces dépenses sont dépenses d'investissement d'avenir ou des dépenses pour maintenir notre train de vie ? Qui voudra nous prêter de l'argent ? La BCE ? L'Allemagne dira "nein" et...

le 24/11/2014 à 21:55
Signaler
L’État français emprunte principalement aux citoyens français qui ont des assurances vie en fonds en euro. Et les français ont bien besoin de placer leur épargne, ne vous inquiétez pas! Et je vous évite le passage sr la BCE qui ne peut laisser les ta...

le 24/11/2014 à 22:41
Signaler
Pas de doute on se marre bien en lisant les bonnes blagues de gringo. On devine aisément sa sensibilité politique derrière ses raisonnements quelques peu biaisés.

à écrit le 24/11/2014 à 14:47
Signaler
Pourquoi écrire "en route vers la récession" quand nous y sommes déjà ?. Et, moins drôle, encore, sans perspectives pour s'en sortir dans les prochaines années.

à écrit le 24/11/2014 à 13:52
Signaler
Faut arrêter de nous faire croire que c'est l'idéologie qui motive les décisions. Il y a tout simplement un plan qui est appliqué à la lettre pour uniformiser la planète. Toutes les dérégulations misent en place devaient nous mener inexorablement à c...

à écrit le 24/11/2014 à 13:42
Signaler
petits français , pas sérieux ... les cigales ne chantent , plus elles coassent !

à écrit le 24/11/2014 à 13:37
Signaler
"L'histoire, la seule leçon qu'elle prétend donner, c'est qu'il n'y a pas de leçons de l'histoire."(Lucien Febvre). On a dit aussi que l'histoire ne se répétait jamais, sinon comme farce. Il faut se méfier des comparaisons entre l'Europe de 1932 et c...

le 24/11/2014 à 14:30
Signaler
N'oubliez pas votre casque à l'avenir. Je ne pensais pas que les roquettes avaient de tels effets!!!

à écrit le 24/11/2014 à 13:32
Signaler
Mr Reagan, que l’on présente à tort comme l’inventeur de l’ultra-libéralisme et comme le meilleur ami des super-riches, avait relancé une économie américaine complètement ramollie en faisant deux choses : - des gros allègements d’impôts pour les cla...

le 24/11/2014 à 14:39
Signaler
et comment ça finit les années Reagan? par un krack obligataire et la faillite des caisses d'épargne US= big crise financière....

à écrit le 24/11/2014 à 13:23
Signaler
Mr Godin fait dans la facilité : a) tout çà, c'est de la faute des autres, donc des Allemands, des radins qui ne dépensent pas assez, b) l'apocalypse sociale façon Germinal est pour demain en France, et, c) seule solution : la relance budgétaire, sou...

le 24/11/2014 à 15:20
Signaler
Et oui, là est le problème. Le groupe politique qui fera des réformes "à la tatcher" ne sera jamais élu sur ce programme, d'une part, d'autre part il prend un risque énorme de ne pas revoir le pouvoir avant 10 ans. Et ça, nos politiques professionne...

le 24/11/2014 à 18:46
Signaler
et pourquoi pas ? ils sont presque tous fonctionnaires : ils pourraient très bien perdre le pouvoir et ne rien faire pendant 10 ans. C'est donc qu'ils n'ont pas la force, ou pas les c....

à écrit le 24/11/2014 à 13:22
Signaler
Personnellement, j'ai prévu bien avant son élection que Hollande laisserait le pays en ruine. Il suffit de voir son bilan de président du PS et de maire de Tulle pour en être convaincu :-)

le 24/11/2014 à 13:50
Signaler
Moi, pas Président, moi j'avais prévu le même pour Sarkozy, mais je serais encore plus ulcéré d'avoir une Ségolène Royal comme Président ! alors j'ai voté contre elle. Et j'ai disais le même de Hollande, qu'il serait le fossoyeur de la France. Mais j...

le 24/11/2014 à 17:09
Signaler
@Grad..: c'est vrai qu'entre la peste et le choléra, on est mal barré. Espérons que des plus jeunes sans casier judiciaire et sans casseroles prendront la relève :-)

le 24/11/2014 à 19:13
Signaler
C'est donc le moment de faire un renouveau avec d'autres européens. Par ex. je suis sûr qu'un Donald Tuck, l'actuel président polonais de la Commission Européenne, il accepterai se représenter volontiers pour la Présidence de la République Française....

à écrit le 24/11/2014 à 13:03
Signaler
c'est faisable tout depend de quoi on parle on peut bloquer le salaire BRUT ET maintenir voir agmenter le salaire net il sufft de faire des ECONOMIES SUR LES CHARGES ;exemple pourqoi payer un directeur et plein de bureaucrates pour les cheques vacan...

à écrit le 24/11/2014 à 12:29
Signaler
Un tel manque de lucidité, du côté de l'Allemagne comme du côté de la France, fait le lit du Front National... A se demander si ce n'est pas au final ce qu'ils cherchent! Parce que le Front National a bien évolué dans son analyse économique, et sa pr...

le 24/11/2014 à 12:50
Signaler
@Carpatrick : le FN ne veut pas sortir de l'UE, arrêtez de dire n'importe quoi ! Ils veulent renégocier les traités, eux-aussi (c'est à la mode ces temps-ci). Ils rêvent d'une Europe des nations, une autre Europe quoi... Comme l'UMP, comme le PS, com...

le 24/11/2014 à 14:10
Signaler
Alerte, troll de l'UPR détecté ! Arrêtez de répandre votre propagande ridicule sur DLR, merci.

le 24/11/2014 à 15:10
Signaler
Nous sommes entrés dans l'Europe des Nations,à cause de la politique allemande et britannique, depuis une dizaine d'années. Le reste, c'est de la rhétorique pétainiste pour amadouer les foules.

le 24/11/2014 à 18:28
Signaler
@Grognard : qui est le troll sinon celui qui ment comme il respire ? DLR ne veut pas sortir de l'UE sinon nous en aurions entendu parler et nous l'aurions lu dans son programme, ce qui n'est pas le cas ! Alors qui est le troll ?

à écrit le 24/11/2014 à 12:28
Signaler
Le contexte ou la situation mondiale c'est quoi ? 1. La loi des multinationales aveugles et court termistes appuyés par les financiers et les spéculateurs, avec souvent des atteintes majeures à l'environnement, 2. Une surconsommation de produits fina...

le 24/11/2014 à 16:38
Signaler
...l'intégration des objets d'art à l'ISF, ISF étant un impôt à généraliser, pas de surenchère entre pays, même taux, même assiette, même impôt.

à écrit le 24/11/2014 à 12:18
Signaler
On est déjà en récession, alors pour quoi dire "en route" ? chantons ensemble: "c'est la carotte devant les yeux de l'âne, ohoohohoh qui le fait tirer la carrosse ohohohohoho"

à écrit le 24/11/2014 à 12:13
Signaler
toujours l'illusion de la croissance par les déficits : quand comprendra t on que les croissances à 4 ou 5 % sont révolues et que s'il faut imprimer chaque année 3 euros pour 1 euro de croissance, on sacrifie toutes les générations futures qui devro...

à écrit le 24/11/2014 à 12:13
Signaler
Ces hommes politiques ne lisent pas les livres d'histoire. Un plan trop déséquilibré conduira les Français à faire sauter l'Europe en votant MLP, et là ça coutera cher à tout le monde . L'inverse serait également vrai. Voir l'histoire des années 20

à écrit le 24/11/2014 à 12:07
Signaler
Je pense que relancer l'économie par la dépense budgétaire ne sera pas efficace. Des grands travaux seront accaparés par de grandes entreprises internationales, employant de la main d'oeuvre à bas coût de l'UE ou d'ailleurs. Les petites entreprise...

le 24/11/2014 à 15:25
Signaler
Tout à fait d'accord. La seule vraie relance c'est de baisser les charges salariales et patronales pour que le salaire net et les bénéfices des sociétés augmentent. Et pour faire ça il faut réformer durement l'état, en particulier les collectivités ...

à écrit le 24/11/2014 à 12:01
Signaler
Excellente analyse. Ceci dit, tant que le gouvernement français n'aura pas le courage d'épurer le code du travail, d'alléger les taxes et millefeuilles administratifs et structurels, on tournera en rond. Sauf que depuis des années, trop d'années, les...

le 24/11/2014 à 12:12
Signaler
Vous etes sur que dans votre activité vous ne faites pas parti d'un de ces lobbys que vous critiquez !Quand à la jalousie des regimes speciaux ils pesent une goutte d'eau dans l'économie .......

le 24/11/2014 à 15:28
Signaler
Ils pèsent une goutte d'eau ? Et ça justifie ces inégalités ? Quelques uns sont surprotégés et vivent sur une rente. Les autres enchainent les CDD et le chômage. Liberté, Egalité, Fraternité ? Non ?

à écrit le 24/11/2014 à 12:00
Signaler
La croissance budgetaire ? Avec quel argent ? Deux solutions!L'emprunt ou la pression fiscale .L'emprunt vu le niveau de la dette (un des criteres de Maastricht ) pourrait etre trés mal vu des marchés (sans compter la commission européenne ) et ils ...

à écrit le 24/11/2014 à 11:42
Signaler
Merci d'écrire. il y aurait alors des licenciements et un gel des investissements. au lieu de il y aurait alors un gel des investissements et des licenciements. C'est identique mais plus clair.

à écrit le 24/11/2014 à 11:41
Signaler
Encore 3 ans de Hollande ? Mais c'est pas vrai :-(

le 24/11/2014 à 12:09
Signaler
Le successeur de Hollande ferra exactement la meme chose à part peut etre de s'attaquer au code du travail !Vous etes salariés ...........

le 24/11/2014 à 14:49
Signaler
T'en fais pas, il peut encore en avoir 8 !!

à écrit le 24/11/2014 à 11:39
Signaler
La France fait du déficit public et du chômage depuis des décennies. Elle y perd son industrie et gagne des dettes. En plus elle fait de la surtaxe. Maintenant elle est cuite et sans avenir. Normal. Elle sera maintenant soumise et fermera sa grande b...

à écrit le 24/11/2014 à 11:38
Signaler
curieux personne ne parle de l'expérience Laval en 32 ou 34 de baisser les salaires des fonctionnaires de 10 %;.. personne ne parle des baisses de pouvoir d'achats des retraités,?? blocage de l'indexation 0.3 % retiré pour la dépendance (non déductib...

le 24/11/2014 à 12:18
Signaler
Les fonctionnaires ont deja leur pouvoir d'achat blocqué depuis 2008 et ils avaient dela perdus avant !Quand au budget de l'éta vous oubliez un peu vite qu'il est redistributif !L'état comme les collectivités remet tout son budget dans l'économie .Ba...

le 24/11/2014 à 15:32
Signaler
@ saz, Les fonctionnaires ont conservé les avancements liés à l'ancienneté donc leur pouvoir d'achat n'est pas bloqué du tout. L'état met son budget dans l'économie mais aussi et surtout dans paiement des intérêts de la dette (je crois montant équi...

à écrit le 24/11/2014 à 11:21
Signaler
Une relance budgétaire sans transformation préalable de l'économie serait stupide.L'argent irait au gros BTP,aux banques,a la grande distribution ou aux collectivités locales,tous secteurs improductfs et destructeurs de valeur.On n'arrose pas une so...

à écrit le 24/11/2014 à 11:06
Signaler
La solution d'injection ou création monétaire en dehors de l'économie réelle, ne maintient artificiellement que les bourses, la Japonisation référencielle depuis 20 ans, ne donne pas de croissance, les charges sociales et l'anachronisme énarchiques à...

à écrit le 24/11/2014 à 11:03
Signaler
Les principaux partenaires de la France, les Etats-Unis et l'Allemagne, sont ses principaux et plus dangereux ennemis! Ils y voient un marché solvable et une mine de technologie et brevets! C'est tout! Et, pour les allemands, on peut ajouter un zes...

à écrit le 24/11/2014 à 10:50
Signaler
Que l'on arrête d'invoquer la croissance à tout bout de champ ! Dans une Europe sans ressources énergtiques, on ne peut espérer (au mieux) qu'une stagnation. Alors mettons-nous en ordre de marche pour stagner dans l'ordre au leu de continuer la gabeg...

le 24/11/2014 à 11:56
Signaler
Stoppons cette religion, le "djihad de la croissance" qui nous mène de toute façon à notre perte ...! Ne pouvons nous vivre autrement, remettre un peu d'humanité, de bien-être et de plaisir de la vie.

le 24/11/2014 à 12:19
Signaler
Oui revenons au moyen age ou tout était tellement mieux .....

le 24/11/2014 à 15:37
Signaler
J'aimerai bien remettre un peu d'humanité, de bien être et de plaisir dans ma vie. Ah mince, je suis au chômage à 33 ans depuis 6 mois. Je suis d'accord qu'il ne faut pas faire n'importe quoi pour la croissance ; mais il faut quand même que les gens...

le 25/11/2014 à 11:55
Signaler
La croissance ce n'est pas forcément des usines à charbon : le PIB de la France c'est 70% des services ! la croissance économique c'est relancée une industrie en berne en France mais pas l'industrie lourde une industrie de pointe , technologique (bio...

à écrit le 24/11/2014 à 10:50
Signaler
La chute des prix du pétrole de 30 % cette année a déjà dégagé une économie de 25 miliards d euro pour l industrie et pour les ménages allemands. Un tel programme de relance économique n était même pas prévu au programme de l année 2014. Ca ne p...

à écrit le 24/11/2014 à 10:43
Signaler
la vérité non dite est tant que la France restera le grand malade européen, elle ne pourra rien imposer à personne..la France est trop faible pour dicter sa loi et l'Allemagne a pris possession de l'Europe et dicte ses lois et exigences..

le 24/11/2014 à 14:26
Signaler
l'Allemagne, non plus?

à écrit le 24/11/2014 à 10:39
Signaler
Après avoir été consommateur de produit Allemand, nous voulons copier en produisant.... alors que nous n'avons pas de consommateur face a nous!

à écrit le 24/11/2014 à 10:35
Signaler
ils vont vraiment finir par couler l'Europe définitivement ces deux guignols. Une décennie déjà à la fosse, ca ne leurs suffit donc pas? Y'aurait des extra-terrestres qui passeraient dans le coin et qui pourraient nous débarrasser de ces deux coincés...

le 24/11/2014 à 11:10
Signaler
je ne le pense pas, ces pseudos élites ne peuvent se réformer et donc ce sera par le bas, l'argent jeté par les fenêtres ne va plus à la cave, les boursicoteurs spoliés par les hedges funds et les machines des traders spéculateurs entre eux..

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.