Les propositions grecques pour restructurer la dette

Le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, a présenté des projets pour alléger le poids de la dette de son pays et changer de logique. Les données de la question grecque sont désormais entièrement sur la table.
Yanis Varoufakis, ministre des Finances hellénique, lors de la conférence de presse tenue avec son homologue français, Michel Sapin, dimanche 1er février 2015, à Bercy.

Insensible aux cris d'orfraie de beaucoup de dirigeants européens et de banquiers centraux, le gouvernement grec continue à développer sa stratégie. En fin de semaine dernière, Yanis Varoufakis, le nouveau ministre grec des Finances, avait supprimé de facto la Troïka et prévenu que la Grèce ne voulait pas de la dernière tranche de 7 milliards d'euros du programme signé en 2012. Il plaçait alors délibérément une épée de Damoclès au-dessus de la BCE et de ses partenaires européens, celle d'un défaut unilatéral accompagné ou non d'une sortie de la zone euro, s'ils refusaient de négocier.

La proposition Varoufakis

Ce lundi, Yanis Varoufakis a présenté l'autre choix qui se présente aux Européens : celui de la restructuration de la dette, moyennant le maintien d'un agenda de réformes et d'excédents primaires du budget national. Dans un entretien au Financial Times, le ministre grec a résumé sa proposition ainsi : "Aidez-nous à réformer notre pays et donnez-nous des marges de manœuvre budgétaires pour le faire." La proposition hellénique consiste donc à trouver une entente dans l'intérêt du pays et de ses créanciers et non plus centrée uniquement, comme au temps de la Troïka, sur les seuls intérêts des créanciers.

Un programme pour tenir jusqu'en juin

Que propose concrètement Yanis Varoufakis ? D'abord, la mise en place d'un "programme de jonction" (Bridging Programme) jusqu'au 1er juin. Ce programme temporaire devrait permettre aux banques grecques de continuer à bénéficier des dérogations accordées par la BCE concernant l'apport de la dette grecque (notée par les agences comme "obligations pourries" ou "junk bonds") comme collatéral à leur refinancement auprès de la banque centrale.

En théorie, la BCE refuse ces dettes mal notées comme collatéraux, mais elle a accordé une dérogation aux pays ayant un "programme d'ajustement" avec la troïka. Le 1er mars, sans accord avec la troïka, les banques grecques ne pourraient donc plus en théorie se refinancer avec la dette de leur pays. Elles seraient alors dans une situation critique et, surtout, l'Etat grec ne pourrait plus compter sur elles pour acheter les bons à court terme nécessaires à son financement. La sortie de la Grèce de la zone euro deviendrait difficilement évitable. Il faut donc régler ce problème rapidement avant d'entrer dans le vif du sujet.

Pas d'annulation

Il sera alors possible de discuter de la dette proprement dite. Yanis Varoufakis sait qu'une annulation de la dette proprement dite est impossible. Dimanche, le ministre français des Finances, Michel Sapin, le lui a rappelé. Mais surtout, en cas d'annulation pure et simple, il faudra inscrire une perte budgétaire qui ne manquera pas de retomber sur les contribuables européens.

Ce serait alors un coup pour la popularité du gouvernement grec en Europe, particulièrement dans les pays du sud de l'Europe. Proportionnellement, l'effet d'un défaut grec serait en effet le plus lourd pour le Portugal. Or, pour imposer ses vues, le nouveau gouvernement grec a besoin d'alliés au sein du Conseil européen. Il ne peut pas apparaître comme celui qui transfère le mistigri de la dette à ses voisins.

Des obligations indexées sur la croissance

L'idée est donc de trouver un moyen de réduire la charge de la dette - celle des intérêts, mais aussi du remboursement du capital - pour la Grèce sans appauvrir comptablement les autres Européens. C'est ce que Yanis Varoufakis appelle "l'ingénierie intelligente de la dette" (Smart Debt Engineering).

De quoi s'agit-il ? La dette actuelle serait échangée contre deux types de nouvelles obligations. Les premières seraient des obligations indexées sur la performance de croissance de la dette. Une étude du FMI de 2002 avait déjà exploré cette perspective. L'idée est de réduire les paiements quand la croissance est faible et de les accélérer quand elle est forte.

Il s'agit donc d'inverser les priorités par rapport au programme de 2012 : on ne fait pas passer la capacité de remboursement de la dette avant la croissance, on adapte cette capacité à la croissance. Du coup, on permettrait à la Grèce de se concentrer sur sa capacité à générer de la croissance, par les réformes, mais surtout par l'investissement. L'objectif d'excédent primaire de 4,5 % du PIB par an, fixé par la troïka dans l'intérêt des créanciers, deviendrait de facto caduc.

Obligations perpétuelles

L'autre idée est de transformer une partie de la dette en dette perpétuelle. Dans ce cas, la Grèce n'aurait plus à rembourser le capital de la dette, mais seulement à verser des intérêts perpétuels calculés sur le capital versé. Par exemple, si 100 milliards d'euros de dette est convertie en obligations perpétuelles à 3 % (le taux est fictif, on ne le connaît pas), la Grèce ne devra pas rembourser ces 100 milliards d'euros, mais devra, chaque année - et à perpétuité - payer 3 milliards d'euros à ses créanciers.

L'intérêt de cette conversion est d'éviter de devoir rembourser les montants importants que représente le remboursement des capitaux des dettes venant à échéance. Par exemple, cette année, l'Etat grec doit verser 7 milliards d'euros à la BCE au titre d'obligations. De tels remboursements pèsent sur le budget national puisque la Grèce ne peut, comme la France, par exemple, rembourser ces sommes en empruntant sur les marchés.

Pour les créanciers, ces obligations perpétuelles ont aussi des avantages : malgré l'effacement du capital, il n'y a pas défaut puisque, au bout d'un certain temps, le montant total des intérêts versés dépasse le capital versé. Dans l'exemple cité, il faudra 34 ans pour que l'obligation perpétuelle devienne "rentable". Évidemment, si le taux est plus bas, la durée de ce rendement est plus longue... Mais c'est bien pour cette raison que les Etats ont cessé durant le 20e siècle d'avoir recours à cette "rente" pour se financer.

Propositions raisonnables

La proposition de Yanis Varoufakis semble devoir satisfaire à la fois les intérêts des créanciers et du débiteur. Elle permettra au pays de disposer d'une charge de la dette faible qui libérera des moyens pour investir dans le pays. Du côté des créanciers, il n'y aura pas de nécessité d'inscrire une perte au budget. Les contribuables n'auront donc pas besoin de mettre la main à la poche. Certes, plusieurs questions restent en suspens, notamment celle du contrôle des engagements grecs.

Equilibre de la terreur ?

Encore une fois, ces propositions semblent aller à l'encontre de l'image que les autorités - notamment monétaires - tentent de donner du gouvernement Syriza, celui de "fous furieux voulant tout casser". En réalité, Athènes semble aujourd'hui faire des propositions raisonnables.

Reste à connaître la réaction des Européens. Si ces derniers veulent conserver la logique de 2012 à tout prix, ils pourraient tenter de jouer, à leur tour, la politique du pire en espérant qu'Alexis Tsipras, au bord du chaos que constituerait l'effondrement du système bancaire grec, finisse par reculer et accepter de revenir dans "le droit chemin". Ce scénario n'est pas à exclure.

Mais personne ne peut jurer que Syriza ne jouera pas le risque d'un Grexit qui viendrait briser dans l'œuf la reprise européenne et créerait un dangereux précédent. Désormais, et pendant 25 jours, c'est une stratégie de la tension commune et un équilibre de la terreur qui va s'installer entre Athènes et le reste de la zone euro...

Commentaires 49
à écrit le 04/02/2015 à 6:08
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Émettons l'hypothèse que la Grèce soit lâchée par l'Europe, quelle nation pourrait avoir un intérêt à la supporter ? Je verrais bien la Russie rentrer dans le jeu pour déstabiliser cette Europe qui se mêle du conflit Ukrainien.

à écrit le 03/02/2015 à 21:59
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bah, on s'en fiche pas mal car à la base du problème, vient celui de la création de monnaie....

le 04/02/2015 à 9:13
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@Picsous La création de monnaie et donc des dettes est la prérogative des banquiers qui prêtent en fait un argent qui n'existe pas. Les Banques n'ont pas en caisse les milliards qu'elles prêtent, tout au plus leur capital qui représente quelques pou...

à écrit le 03/02/2015 à 20:07
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oui, mais pour faire redémarrer la croissance il faut supprimer les fonctionnaires inutiles et rentiers et qui ne servent , comme en France d'ailleurs qu'à détruire les entreprises : ira-t-on jusque là ????? j'en doute !!!!! politiques et fonction...

le 03/02/2015 à 21:07
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Vive les amalgames à 2 balles! Je suis pas sûr qu'il y ait moins d'emplois fictifs dans les équipes des groupes du CAC 40, que dans la fonction publique (j'ai travaillé dans les 2). Je nie pas l'existence de planqués, mais le plus souvent la faible r...

le 03/02/2015 à 21:56
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Une entreprise n'a de compte à rendre à personne hormis ses actionnaires. L'Etat a des comptes à rendre vis à vis des citoyens, donc quand vous parlez d'emplois fictifs dans la fonction publique (ou des postes dont la charge de travail est ridiculeme...

à écrit le 03/02/2015 à 19:11
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"Aidez-nous à réformer notre pays et donnez-nous des marges de manœuvre budgétaires pour le faire." Elle est bien bonne celle-là, ils se sont mis dedans comme des grands et demandent l'argent de leurs voisins pour s'en sortir... de qui se moque-t-...

à écrit le 03/02/2015 à 18:56
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Il faudra bien trouver une solution, non? Implosion de la zone euro incapable de se projeter dans un future commun ou vraiment fédéralisation de la zone.....la balle est dans le camp des eurozonards...

le 03/02/2015 à 19:12
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La solution, c'est le défaut de la Graisse et sa mise sous tutelle par le FMI.

à écrit le 03/02/2015 à 18:56
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La Grèce ayant fait faillite 6 fois en moins de 200 ans une obligation perpétuelle ne vaudrait pas plus du'un emprunt russe

à écrit le 03/02/2015 à 17:47
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L'analyse est excellente. J'apporte un complément sur la rente perpétuelle. Elle est certes payée indéfiniment mais le montant payé est fixe en unités de monnaie et se déprécie donc dans le temps. Au bout d'un moment, le montant payé est donc néglig...

le 03/02/2015 à 19:25
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"La rentabilité du capital investi " est un cours bien connu en 1ère année des études financières.... et dans les études de management on l'apprend très vite. Et on fixe un taux d'intérêt tenant compte de l'inflation prévisible; il y a aussi des réé...

à écrit le 03/02/2015 à 17:22
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comme une impression de se faire avoir....

à écrit le 03/02/2015 à 17:14
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Ouais, demain on rase gratis et si vous voulez on vous rembourse aux calendes grecques :-)

à écrit le 03/02/2015 à 17:07
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En tout cas, à lire la diversité et l'intensité des échanges...le TINA thatchérien a vécu!! Rigolo, le monsieur qui attend qu'Angela tape sur la table et siffle la fin de la récré, on dirait un patron qui l'avait mauvaise à l'été 36 et écoutait la do...

à écrit le 03/02/2015 à 16:47
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Gonflé ce ministre: présenter ici un tel marché de dupes! Les les dirigeants européens vont foncer tête baissée! Cela ne coûtera rien, c'est l'état qui paye, dira F. Hollande!

à écrit le 03/02/2015 à 16:32
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En tout état de cause si on fait une restructuration de ce style appliquée à la dette grecque existante, cela n’enlèvera pas la nécessité pour la Grèce de devoir emprunter, à nouveau, sur les marchés. Quels sont les pays qui dans la zone euro n’aurai...

à écrit le 03/02/2015 à 16:15
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L'Allemagne va faire un beau chèque de 100Mds au titre de compensation de guerre qui reglera a CT leur probleme ... en attendant que la Grece regle ses propres problemes.

le 04/02/2015 à 9:04
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la Grèce si il n'y avait cette charge d' intérêt dégage un excédent budgétaire, ce que la France ne fait pas..

à écrit le 03/02/2015 à 15:42
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Marché de dupes, qui impliquera de facto un pourrissement des bilans des banques grecques.. et pour le reste, notamment la dette perpétuelle, c'est demander à la BCE et consorts un chèque de 220 milliards..inutile donc de commenter..remarquons que le...

à écrit le 03/02/2015 à 15:36
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J aimerais bien savoir quels investisseurs, créanciers, etc, continuerons de prêter de l´argent à la Grèce avec des remboursements basés sur un index de croissance imaginaire et irréaliste ou sur la base de non-remboursement perpétuels ! Il faut...

le 03/02/2015 à 16:22
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Mais non Monsieur Papa Fox. N´ayez pas peur, Madame Merkel n´est pas prete a sacrifier 100 milliards d´Euro des contribuables allemands pour faire plaisir aux trockystes d´Athenes. .. Leur porte-parole, Mr. Godin, a deja mis beaucoup d´eau dans son ...

le 04/02/2015 à 9:23
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@Kazbo La dette grecque sera repoussée aux calendes grecques et ne sera jamais remboursée, comme toutes les dettes des Etats, US en tête. Les dettes, c'est de la création monétaire pure basée sur la promesse de rembourser et surtout de payer un int...

à écrit le 03/02/2015 à 15:14
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Il n'y a que les gogos qui peuvent être d'accord avec un tel système. Comment accepter les obligations perpétuelles d'un pays qui a menti à répétition et renie sans cesse ses engagements ?

à écrit le 03/02/2015 à 15:14
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Il n'y a que les gogos qui peuvent être d'accord avec un tel système. Comment accepter les obligations perpétuelles d'un pays qui a menti à répétition et renie sans cesse ses engagements ?

à écrit le 03/02/2015 à 15:10
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Merkel va commencer à taper du poing sur la table !!!

le 03/02/2015 à 15:44
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Merkel n'a pas besoin de taper du poing sur la table. C'est d'ailleurs un point sur lequel l'auteur de l'article fait preuve de lucidité ; la BCE coupera l'accès des banques grècques aux liquidités, si la Grèce ne fait pas les réformes prévues. Le...

à écrit le 03/02/2015 à 15:09
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Ce que propose la Grèce aujourd’hui...c'est une très grosse décote post restructuring ou post nouvel échange qui apparaitra inévitablement sur le marché secondaire de la dette. En fait, il s’agit de placer la dette grecque dans des véhicules qui pour...

le 03/02/2015 à 15:32
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Je trouve étonnant de dire que ce sont les contribuables qui vont payer alors qu'à l'origine, les dettes étaient détenues uniquement par les banques (privées...) et non par les états, et que c'est l'Allemagne (avec un peu la France et l'Angleterre (q...

à écrit le 03/02/2015 à 15:02
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Il est rassurant de voir qu'il y a un vrai discours et pas seulement des slogans, et que le principe de ne pas faire défaut est du domaine du possible. D'ailleurs si la sauce prend, l'UE aurait tout intérêt à l'adapter rapidement aux autres pays conc...

à écrit le 03/02/2015 à 14:44
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cela est très intéressant , mais que proposent ils pour que l'économie de la Grèce s'améliore? à part le tourisme , un peu d'huile d'olive, la Grèce ne produit rien. elle n'exporte presque rien donc que vont ils mettrent en place pour changer c...

le 03/02/2015 à 14:57
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@question..: ne rien rembourser est bien le plan :-) mais vous nous prêtez encore un peu plus pour qu'on puisse continuer à glander tranquilles :-)

à écrit le 03/02/2015 à 14:27
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Ne devrait-on pas en Europe faire du pib et des emplois au lieu de faire des baisses, ça changerait du chômage. Croyez-vous qu’un fonctionnaire en pantoufles ça fait de la croissance ? L'austérité les fonctionnaires doivent connaitre, comme les bais...

à écrit le 03/02/2015 à 14:23
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que veux dire reellement 'obligations eternelles'.? dans l'article, il y a l'exemple des 100 milliards transformes en versement de 3 milliards par an. Dans 200 ans les grecs devront-ils toujorus verser 3 milliards? J'imagine qu'il y a une limite, co...

à écrit le 03/02/2015 à 14:22
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Il parait qu’on a déjà effacé la dette de la Grèce pour 100 milliards… c’est l’argent de qui ? On entend parler financement des Etats par la BCE, mais les français n’ont pas le droit d’avoir leur dette effacée ? C’est une escroquerie ! Ne devrait-on ...

à écrit le 03/02/2015 à 14:19
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On est donc très loin de la "démagogie" dénoncée ici même par les Bario et Dario de l'Essec il y a quelques jours. Nous avons au contraire des gens responsables qui cherchent des solutions sans rester enfermés dans des dogmes stériles. Puissent Bario...

à écrit le 03/02/2015 à 14:08
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une dette perpetuelle mais quel glo glo peut croire à cela ? c est de l 'entubage par le lissage dans le temps des mauvaises nouvelles.

à écrit le 03/02/2015 à 14:03
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un jour arrive où il faut prendre ses pertes ! tout le reste c'est du pipeau .

à écrit le 03/02/2015 à 13:31
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Le temsp joue pour Syriza, la Grèce et l'Europe.....à chaque jour qui passe la théorie des extrêmistes de gauche à remettre dans le droit chemin d'urgence s'essouffle. On fait mine de découvrir que Syriza "bouge" et fait des propositions raisonnables...

à écrit le 03/02/2015 à 13:31
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Plutôt intelligent come plan. Le taux va faire l'objet des négociations? Yanis Varoufakis, me surprend agréablement. J'imagine que si la situation économique grecque s'améliore franchement, ils finiront quand même par rembourser plutôt que de garder ...

à écrit le 03/02/2015 à 12:51
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Et si la BCE finançait le dette total à 0% à condition de rembourser 2 % du PIB par an

le 03/02/2015 à 14:29
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non désolé, ce genre de dette est réservée au banque... (si cela n'était pas vrai, la blague serait bonne non ?)

à écrit le 03/02/2015 à 12:50
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Ils ont totalement raison puisque depuis trois ou quatre décennies, banquiers avec assureurs et financiers ne font que remplacer remboursements contre refinancements et ils y ajoutent des tonnes de liquidités pour lubrifier le Marché. Goldmann Sachs ...

à écrit le 03/02/2015 à 12:46
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Le défaut de la Grèce est une épée de Damoclès sur la tête des grecs et pas sur celle de la BCE. Les méchanismes pour éviter la contagion (MES, QE) sont aujourd'hui en place et les marchés l'ont bien compris: C'est le spread de la Grèce qui explose, ...

le 03/02/2015 à 13:34
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Romaric Godin est-il journaliste ou porte-parole de Syriza ? ... quelle morgue!! Comment ça, je ne vais pas sur le site de la Tribune pour lire autre chose que le bréviaire, je bosse moi!!!

le 03/02/2015 à 13:42
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Cher jb, les grecs se sont déjà pris l'épée sur la tête. Ce qu'explique Varoufakis depuis longtemps, c'est que la Grèce a déjà fait défaut, qui a été rebaptisé "crise de liquidité" afin de transmettre les pertes des banques (privées) européennes au s...

le 03/02/2015 à 14:42
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La Grèce a encore beaucoup a perdre. Jusqu'ici elle est maintenue à flot par les aides de l'UE, ce qui permet de maintenir son Pib/habitant nettement au dessus de ses voisins: 25000$ pour la Grèce, 15000$ pour la Turquie et la Bulgarie, 8000$ pour l'...

à écrit le 03/02/2015 à 12:41
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' on efface nos dettes, et vous nous repretez 320 milliards pour qu'on puisse embaucher des fonctionnaires et eviter aux habitants de terminer la toiture de leur maison ou de payer leur ticket de metro, ok pour vous ? '

le 03/02/2015 à 13:15
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il n'est pas question ici d'effacement, avez vous seulement lu l'article ?

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