L'Eurogroupe approuve la liste de réformes proposée par Athènes

Les ministres des Finances de la zone euro ont accepté les engagements du gouvernement d'Alexis Tsipras. Le financement de la Grèce pendant quatre mois supplémentaires peut être lancé.
La Grèce va continuer à profiter du programme d'assistance pendant encore quatre mois. Alexis Tsipras veut des mesures très ciblées pour juguler "la crise humanitaire" en cours en Grèce.

Au termes de près de trois semaines de tractations et de rapport de force, les membres de l'Eurogroupe ont accepté par téléphone ce mardi 24 février les propositions formulées par Athènes en termes de réformes. Vendredi, ils avaient accepté le principe d'une extension du financement de la Grèce pour quatre mois à condition que celle-ci présente un plan de réformes conformes à leurs exigences.

La Grèce devra néanmoins affiner son plan de réformes d'ici à la mi-avril. Celui-ci n'étant pas encore chiffré, il présente pour le moment les principales lignes des promesses d'Alexis Tsipras. Celui-ci a ainsi abordé plusieurs points, non sans compromis sur ses promesses électorales.

Les propositions et les... compromis

Parmi celles-ci, le gouvernement grec a accepté de ne pas revenir sur les privatisations engagées par le gouvernement précédent. "L'ampleur et le calendrier" de la progression du salaire minimum sera revu dans le cadre d'une concertation notamment avec les institutions créancières de la Grèce. Ce point constituait justement un important point des promesses électorales d'Alexis Tsipras.

Le gouvernement d'Alexis Tsipras a également promis d'engager une forte réforme fiscale visant à assurer un meilleur recouvrement, mais également à lutter contre l'évasion fiscale. Les ministères seront ramenés à  10 contre 16 actuellement, et les grilles salariales de la fonction publique sera remaniée. Une réforme du marché du travail devrait encourager à travailler plus longtemps afin d'augmenter le taux d'emplois des plus de 50 ans.

Un volet social pour les plus pauvres est également prévu par les propositions d'Athènes. Alexis Tsipras veut ainsi mettre des mesures très ciblées pour juguler "la crise humanitaire" en cours en Grèce.

Commentaires 18
à écrit le 25/02/2015 à 12:53
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Et le rève continue ...... La triste réalité : comment voulez vous que des pays avec des économies aussi differentes comme l Allemagne d un coté et la Grèce de l autre puissent survivre avec une monnaie commune ? Sans système de vase communiqua...

à écrit le 25/02/2015 à 12:09
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En dehors du fait que demander à des Grecs (qui les ont à la retourne de travailler) est un énorme sacrifice ...mdr...je dois admettre qu'à 50 ans et plus, il est difficile de trouver un emploi dans un pays qui a un taux de chômage aussi important.

à écrit le 25/02/2015 à 7:57
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Qui sont les gagnants...politiques et financiers....on continue comme avant...

à écrit le 25/02/2015 à 7:23
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C'est un accord de faiblesse intéressée. L'UE sait très bien que la Grèce ne sera jamais en capacité de rembourser la dette et donc elle va se contenter des intérêts de la dette. Il faut même prêter à la Grèce de quoi payer ces intérêts et la BCE fai...

à écrit le 24/02/2015 à 23:50
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Ils dansaient le sirtaki, ils vont à présent danser le sertaceinture! Observons bien comment ils vont faire, ça pourra nous servir lorsque notre tour viendra!

à écrit le 24/02/2015 à 20:15
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Finalement, ils acceptent tout ce qu'il refusaient: remboursement de la dette, économies drastiques, privatisations, surveillance étroite par les "institutions"etc.. Tout ça pour ça.

le 24/02/2015 à 21:45
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Ils savaient ce qu'ils faisaient. Tout ce cirque n'était destiné qu'à prendre le pouvoir. Sur des promesses appelée à être annulées par l'eurogroupe. La magouille politique dernier cri... The Power for just 1 Euro.

à écrit le 24/02/2015 à 18:00
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Aucun banquier sérieux n'accorderait un pens à un débiteur lui demandant de diminuer les montants à rembourser et faisant valoir que les rentrées pourrait être augmentées en diminuant les dépenses et en augmentant les revenus.

à écrit le 24/02/2015 à 17:39
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Les belles promesses rendent les fous joyeux, c'est exactement ce qui se passe, c'est une illusion de croire que les réformes amèneront quoi que ce soit, la puissance des oligarques et de l'église auront la peau du premier ministre, d'une façon ou d'...

le 24/02/2015 à 17:53
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D'accord et pas d'accord avec vous: -Pas d'accord avec les puissants ne paieront pas, si il y a de fortes chances qu'ils paient , les membres du nouveau gouvernement n'étant d'aucune clientèle installée n'ont rien à perdre dans cette affaire. Pareil...

le 24/02/2015 à 19:48
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Votre ancienne ministre de l'économie avocate aussi l'a indiqué, il n'y a aucun chiffre dans le papier grec et vous savez comme moi qu'aucune banque ne donnerait un pence pour un tel papier si un débiteur lui demandait un autre prête, il serait mis e...

à écrit le 24/02/2015 à 17:34
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Tant que les promesses ne seront pas inscrites dans les faits , elles ne resteront QUE des promesses. Il est bon que l'Europe sache apprécier la valeur de ses membres.

à écrit le 24/02/2015 à 16:11
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BRAVO LES ROUGES GRECS DES PROMESSES AU PEUPLE GREC ET EN CONCLUSION LA DECEPTION MAIS VOUS INQUIETEZ CHEZ NOUS ON A LES MEMES .

le 24/02/2015 à 19:30
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+1000 tellement vrai

à écrit le 24/02/2015 à 16:10
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c'est très fin!

à écrit le 24/02/2015 à 16:02
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Bien rendez-vous dans quatre mois ,ce qui nous met fin juin.Et là on fera quoi,stop ou encore ?.

le 25/02/2015 à 7:26
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On fera encore puisque maintenant on se contente des intérêts de la dette et on a fait un trait sur cette dette.

à écrit le 24/02/2015 à 15:50
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petit à petit ils obtiendront tous comme toujours. Et pendant ce temps là notre coq du village charlie président de mes deux chante les pieds dans la mrd. Cot cot

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